Les Inrocks - Les Français n’ont jamais écouté autant de musique qu’en 2022

D’après le bilan annuel du SNEP publié hier, le temps d’écoute de musique par semaine a augmenté de 3h30 en trois ans. Une telle affirmation a de quoi nous réjouir, même si elle doit être nuancée : malgré une dynamique globale positive, à l’ère du streaming, les temps redeviennent durs pour les formats physiques.

“On n’a jamais consommé autant de musique, en France comme dans le reste du monde”. Le Syndicat National de l’Édition Phonographique (SNEP) a rendu son verdict 2022 sur le marché de la musique enregistrée dans l’Hexagone. Confirmant la progression du streaming déjà constatée au terme de l’année 2020, le nouveau bilan annuel permet de faire le point sur l’équilibre entre les différents modes d’exploitation et constate, en premier lieu, une dynamique qui reste globalement positive.

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Radio Canada - L’art de raconter des histoires en chanson avec Hélène Perreault

Hélène Perreault a décidé d'embrasser une carrière musicale en solo et sort son premier album, À distance.

Hélène Perreault, enseignante-chercheuse à la retraite depuis la fin de l’année dernière, a décidé d’embrasser une nouvelle carrière musicale en solo.

Son album À distance, sorti le 1^er février, est le fruit d’un travail de plusieurs années.

Hélène Perreault a commencé le chant dans des chorales dès l’âge de 12 ans, puis a commencé à écrire des chansons pour les autres il y a une quinzaine d’années.

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Télérama - De Lorie à William Sheller, les airs de jeunesse de Louane

Toute petite, Louane chantait à sa fenêtre dans l’espoir d’être repérée par un producteur. De Barbara à One Direction, elle nous parle des morceaux qui ont bercé sa jeunesse.

Où avez-vous passé votre enfance et dans quel milieu ?
J’ai grandi à Hénin-Beaumont, dans le nord de la France. Mon grand-père paternel, né en Allemagne, travaillait à la mine. J’ai des origines polonaises par ma grand-mère, mes grands-parents maternels sont brésiliens et ma mère est née au Portugal. Fils et fille d’immigrés, après avoir galéré, mes parents ont réussi à nous offrir une vie confortable grâce à leur métier de courtiers en assurance. Je suis la quatrième d’une fratrie de six

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Paris Match - Martin Luminet se livre avec sincérité et poésie dans son premier album « Deuil(s) »

Si rien ne le prédestinait à la musique, ce chanteur français a un avenir bien prometteur.

Des paroles qui tranchent, des mélodies profondes, un phrasé viscéral. Martin Luminet sort son premier album ce vendredi. Deuil(s) raconte avec poésie et philosophie différentes étapes de la vie, que ce soit le deuil d’un proche parti trop tôt, ou une rupture amoureuse soudaine. Entre pop et chanson française, Martin Luminet nous transporte avec simplicité. Un artiste prometteur que rien ne prédestinait à la musique. « Je fais des chansons un peu par accident, suite à une sortie de route d’une vie plus ou moins tracée. La musique est arrivée comme une effraction dans ma vie et je suis assez heureux. Comme quoi, il faut faire des sorties de route de temps en temps », nous confie-t-il en guise de présentation.

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Nos Enchanteurs - Delphine Coutant, la tête dans les étoiles

.... Entre classique affirmé et pop qui s’ingère, son art louvoie dans le presque surréalisme de vers pour le coup haut perchés, encore une fois d’une grâce singulière. Les arrangements sont brillants comme les astres et on valse dans l’infini de là-haut : pour peu on songerait à un remake de Kubrick. Ce nouvel opus explore d’autres dimensions de l’émotion, dans un amas de galaxies, de nébuleuses, d’exoplanètes : le chant est vaste pour qui sait voyager.

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Daniel Zimmermann, tromboniste de jazz, revisite Serge Gainsbourg dans un album instrumental : "J’ai tout fait pour me démarquer de Gainsbourg, en le respectant"

Brillant tromboniste et compositeur de jazz, Daniel Zimmermann revisite la musique de Serge Gainsbourg dans un album formidable, "L'Homme à tête de chou in Uruguay", enregistré à la tête d'un brillant quartette. La formation se produit lundi à Paris, au Centre Pompidou, dans le cadre de l'exposition consacrée au processus d'écriture du chanteur. Interview.

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Nos Enchanteurs - Marcel Amont, 1929-2023

Au grand repas de la Chanson, il était la sauce béarnaise, onctueuse, savoureuse. Marcel Miramon s’est fait un nom en amputant le sien, en devenant, dans les cabarets puis sur des scènes prestigieuses comme l’est L’Olympia ou dans nos écrans télé noir et blanc puis couleurs, l’un de nos plus grands divertisseurs. Miramon ou Amont ne diront pas grand’chose à la jeune génération mais, à sa manière, dans sa catégorie, il fut un très grand, j’ose dire un géant. Fasse qu’on rediffuse sur nos écrans devenus plats ce total bijou qu’est cet Amont mis en images par Jean-Christophe Averty ! Certes, ceux qui se font une haute idée de la chanson et font la fine bouche ne retiendront de lui que Le Chapeau de Mireille que lui offrit son pote Brassens, mais ça serait occulter tout le reste, pléthorique, fait certes de bon et de moins bon, mais toujours délectable, qui fit les beaux jours de la radio-télédiffusion, de De Gaulle à Giscard d’Estaing.

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Marcel Amont "Des larmes de tendresse" | Archive INA

Nos Enchanteurs - Jeanne Côté, « trempée dans l’écume et l’écho »

Oh, un album qui donne spontanément envie de fredonner – que l’on réserve la chansonnette à son pommeau de douche ou non ! Oui, c’est l’effet que me fait et me refait (tout entêtant qu’il est) le tout premier album de Jeanne Côté, autrice-compositrice-interprète des rives du Saint-Laurent, sorti ce 27 janvier.

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Sessions gaspésiennes - Jeanne Côté : « Y peut mouiller »

Télérama : Albin de la Simone, Les cent prochaines années

Télérama (abonnés) “Les Cent Prochaines Années”, le nouvel album d’un Albin de la Simone retrouvé

En brodant sur d’anciens accords, le trouvère renoue avec son inspiration et offre le meilleur de son art.

Il y a plus d’un an, Albin de la Simone séchait devant sa feuille blanche. Une soudaine panne d’idée qu’il avait eu la bonne idée de transformer en période d’expérimentation, avec comme résultat un album instrumental au charme baléarique intitulé Happy End, comme pour mieux signifier que tout cela n’était qu’un passage vers des jours meilleurs. Ils n’ont pas tardé.

We Culte - Albin de la Simone, chanteur visionnaire des «cent prochaines années»

Six ans après «L’un de nous », Albin de la Simone signe son retour avec « Les cent prochaines années » : un bel album intimiste tout en délicatesse empli d’une douce poésie dans lequel il s’interroge, entre sourire et mélancolie, sur le sens de nos vies à l’aune du prochain siècle. Existe-t-il univers plus tendre que celui d’Albin de la Simone ?

Il lui suffit de quelques arpèges au piano rehaussés ici ou là de cuivres pour nous entraîner dans un monde où tout n’est que caresse et brise légère. Deux ans après l’instrumental « Happy End », six ans après «L’un de nous » et son titre phare, l’émouvant « Le grand amour », le chanteur signe son retour avec «Les cents prochaines années » : un album intimiste aux couleurs pastel dans lequel il pose un regard sensible sur nos existences à l’aune du prochain siècle.

Nos Enchanteurs - Cancre « Mon accoutumance »

.... Le trio morlaisien au rock aussi lyrique que rugueux, qui a commencé par chanter en anglais, s’inscrit avec audace dans la tradition de la chanson rock à texte, Bashung, Hubert Félix Thiéfaine…, elle-même issue de la démesure d’un Ferré. Il tire son  inspiration d’un recueil de poèmes écrit par leur grand-père Marcel Millasseau pendant la grande guerre, qui souligne l’absurdité du monde et a de grands échos avec notre période troublée. 

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Nos Enchanteurs - Bartleby, chanteur rêvaliste

Bartleby, ce nom vous évoque sans doute quelque chose. Le héros d’une nouvelle d’Herman Melville, l’auteur de Moby Dick, écrite au XIXème siècle, adaptée de nombreuses fois au Théâtre et au Cinéma tant au XXème qu’au XXIème siècle. Son héros, obscur et discipliné scribouillard dans une étude de notaire, décide un jour d’abandonner son travail de copiste, le jugeant sans doute sans intérêt, sans toutefois justifier sa décision. Il dit simplement : « I would prefer not to », Je préfèrerais ne pas (le faire). Rien ni personne n’arrive à casser cette résistance passive. Toutefois, il reste présent à son bureau, le squattant même, jusqu’à ce que son patron ne le renvoie, causant à terme sa mort. De nombreux psychologues, sociologues, philosophes, voire politiques se sont penchés sur cette « démission silencieuse » qui devient un mouvement d’ampleur à notre époque post covid, soulignant la distance entre les aspirations à l’épanouissement personnel, à l’utilité sociale et aux échanges humains que le travail est censé apporter, et les tâches répétitives, sans intérêt voire nuisibles imposées plus que composées avec les entreprises, s’accompagnant d’un manque de reconnaissance tant morale que financière.

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