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lundi, 19 décembre 2016

Le Monde - La doyenne de la chanson française, Léo Marjane, est morte

De son vrai nom Thérèse Gendebien, la vedette des années 1940 avait contribué à introduire le jazz en France. Elle est morte à 104 ans.

La chanson française a perdu sa doyenne : Léo Marjane. La voix chaude de cette vedette des années 1940 a importé le jazz dans l’Hexagone, et s’est éteinte dimanche 18 décembre à l’âge de 104 ans. « Ma mère est morte hier soir chez elle à Barbizon d’une crise cardiaque », a annoncé à l’AFP son fils Philippe de Ladoucette.
 
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Léo Marjane, doyenne de la chanson française, s'éteint à 104 ans

Léo Marjane, vedette des années 40 et doyenne de la chanson française, est morte dimanche d'une crise cardiaque à 104 ans, a annoncé lundi son fils, Philippe de Ladoucette. Léo Marjane, née Thérèse Gendebien, a enregistré plus de 180 chansons entre 1932 et le milieu des années 50.

Il est des voix qui vous envoûtent et dont il est difficile de se détacher. Léo Marjane était de celles-là. Lorsqu’elle enregistra des adaptations de succès américains à la fin des années 1930 accompagnée par Wal-Berg, l’arrangeur le plus swing du moment, ce fut une petite révolution dans le monde de la chanson française (La chapelle au clair de Lune). Elle avait 25 ans et une belle carrière devant elle : disques, radio, cinéma, music-hall, cabaret… 
 
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Claude févre - 3e Comme ça nous chante – Clément Bertrand, le cœur mis à nu

Peut-être pourrions-nous commencer par ce message au dos du livret de son album Peau Bleue paru en janvier dernier :

 « J’ai envie de vous dire qu’il y a des enfants qui rient dehors, et qu’un jour ils riront assez fort pour tout recommencer à zéro. »

Peut-être laisserions-nous alors voguer la mémoire vers d’autres textes d’espérance, comme celui d’Aragon « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange… »

En attendant ce jour le poète de l’île d’Yeu, où « un ciel poète se fout en rogne /Et tombe en mouettes (Chporgne),  ce poète aux deux prénoms  (ce qui nous vaut une chanson qui serait légère si n’apparaissait l’ombre d’Emile Louis…) ce grand gaillard à la tignasse ébouriffée dans laquelle sa main plonge en un geste familier, aurait pu tout aussi bien prendre la mer… Mais non, il est resté à quai à  « traîner  entre deux troquets », à « vendre à la criée / Le sac de nœuds qui nous dénoue… » Il est resté à chanter, « puisqu’on sert à ça : foutre le monde en boule / Donner l’Humanité humaine / Et quatre jeudis aux semaines … ». Il est resté au troquet à regarder le temps, celui de ce monde où « ça sourit dans le sens des rides / sous l’ombre en sapin du copain » car la Mort rôde comme partout. Quand « Elle abat sa carte blême » on affiche au carreau le nom du défunt.

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dimanche, 18 décembre 2016

Marianne - Des cafés interdits aux femmes en France ? Benoît Hamon relativise…

Au cours d'un entretien sur France 3 ce dimanche midi, Benoît Hamon a été invité à réagir à un récent reportage de France 2 montrant l'interdiction faite aux femmes de se rendre dans les cafés de certaines banlieues françaises. Le candidat à la primaire de la gauche s'en est sorti par un grand numéro d'enfumage et de relativisme…

Leur reportage avait levé le rideau sur de révoltants territoires perdus de la République. A la suite des déclarations dans Marianne de l'ex-secrétaire d'État aux Droits des femmes Pascale Boistard, selon laquelle "il y a sur notre territoire des zones où les femmes ne sont pas acceptées", deux journalistes de France Télévisions sont allés vérifier l'assertion sur le terrain.

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3e Comme ça nous chante – Facteurs Chevaux, Sur la cime de nos rêves

Invitation au voyage, à l’envol, à moins que ce ne soit plutôt, pieds bien posés au sol, une invitation à la randonnée, à l’ascension.  Facteurs Chevaux une passerelle pour le rêve ou le cauchemar parfois… D’urgence, dégrafons les corsages, oublions le temps, notre temps pour accéder à l’Ailleurs où plus rien ne ressemble à rien. Humons les parfums des sous-bois, caressons l’écorce des arbres, écoutons l’eau des sources jaillir… Comme la petite Colette que sa mère récompensait en lui offrant le lever du jour… Et alors, et alors … « Tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps… »

Voilà c’est un peu de ce voyage fait de souvenirs littéraires, picturaux  que nous offrent Facteurs Chevaux, appelés que nous sommes déjà par le nom de ce duo qui fleure la démesure d’une création sans entraves.

Bien entendu certains entendront dans ce duo fait de connivence, d’humour fraternel d’autres duo bien avant eux … On apprend de notre échange, de leur rencontre sur l’antenne d’R d’Autan qu’ils se réfèrent à des noms prestigieux d’outre atlantique,  Simon et Garfunkel et avant eux  les Everly Brothers.

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samedi, 17 décembre 2016

Claude Févre - 3e Comme ça nous chante – Camille Hardouin, Le sortilège de la demoiselle inconnue

D’abord il y a eu cette annulation du concert de Michèle Bernard avec Monique Brun…  D’abord il y a eu la tristesse de cette déconvenue quelques heures avant le début du festival… Puis  il y a eu l’enthousiasme de Camille Hardouin, prête à venir, comme ça, au pied levé comme on dit. Dans ce village de Lautrec avec ses pierres séculaires et ses lumières de Noël. « C’est pas si courant », dira –t-elle, ravie.

Et voilà qu’elle apparaît auréolée de ses cheveux bleus rassemblés sur sa tête, avec quelques petites fleurs au-dessus de l’oreille. Elle est pieds nus Camille, avec une jupe qui bat ses mollets, un petit bustier de la couleur des cheveux, une grande chemise par-dessus.  Elle sourit Camille et l’on est déjà tous prêts  à entrer dans  ses chansons parce qu’elle nous y invite sans manières. De sa voix qui semble s’être brisée à quelques rochers sur la rive, elle s’en va de chanson en chanson nous emporter dans ses haltes d’amoureuse délivrée de toute chaîne.

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vendredi, 16 décembre 2016

Lynda Lemay : "Décibels et des silences", un album à son image pour ses 50 ans

Lynda Lemay nous revient avec "Décibels et des silences", son quatorzième album. Un opus qui comprend une chanson écrite à la suite de l'attentat de Charlie Hebdo. La chanteuse québécoise, qui vient de fêter ses 50 ans à l'Olympia fin septembre, va faire une tournée en France. Elle était l'invitée du Soir3.

Lynda Lemay voulait sortir un album pour célébrer ses 50 ans. "Décibels et des silences" est "un album à mon image dit-elle. Mais il est aussi surprenant et montre que je suis encore à l'aube de quelque chose"
 
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jeudi, 15 décembre 2016

Claude Févre - 3e Comme ça nous chante – Erwan Pinard , « Par delà les murs et les couvertures »…

On ne dira jamais assez le bonheur d’un festival qui permet ainsi le dépaysement total d’un spectacle à l’autre. Certes, on se sent chahuté, bousculé, voire énervé… Certes on fatigue parfois, confronté à trop d’émotions, trop de bruits intérieurs, trop de sombre, trop de noir souvent…Car il faut bien le reconnaître la jeune génération (qui parfois n’est plus si jeune qu’on le dit) écrit à l’ombre portée d’un monde qui nous déchire et se lamente… D’un monde qui cherche sa renaissance.

Ce deuxième jour à Lautrec n’a pas manqué de rappeler les douleurs et les doutes. On évoquera pudiquement la lecture des Mémoires inachevés de Barbara dont le public a vécu la secousse…Beaucoup de frissons sur scène et dans la salle. Beaucoup d’émotions. Vint ensuite la délicieuse Camille Hardouin et ses chansons de ballerine sur les pointes ou de funambule sur son fil. Enfin vint le tour d’Erwan Pinard seul avec sa guitare et ses « chansons désenchantées ». C’est ce qu’il en dit mais très vite humant l’atmosphère, il nous offre un temps de lâcher prise, un temps d’humour, un temps de vrai et salutaire fou rire.

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Le Monde - La fable politique et pop de Frère Animal

Deuxième épisode, à la Philharmonie de Paris, de ce projet musical donnant parfois l’impression d’un sujet à la Ken Loach filmé par Cédric Klapisch.

Quelques mois avant les élections présidentielles, Frère Animal s’engage dans un Second tour. De la même façon que les candidats publient des manifestes avant de partir en campagne, le groupe formé par le chanteur Florent Marchet et l’écrivain Arnaud Cathrine a sorti son second album avant de partir en tournée. Après une première donnée cet été aux Francofolies de La Rochelle, le duo lançait véritablement la version scénique de son projet musicalo-littéraire, le 12 décembre, dans l’amphithéâtre de la Philharmonie de Paris, où le spectacle se prolonge jusqu’au 15 décembre.
 
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mercredi, 14 décembre 2016

Nos Enchanteurs - Un Sttellla au poil, rien que pour les mômes

Ainsi Fonck, Fonck, Fonck… A écouter Sttellla (en fait Jean-Luc Fonck, tant qu’il est vrai qu’il est Sttellla à lui tout seul), on sait que nombre de ses chansons plaisent à nos gosses. Parce qu’elles sont facétieuses, pétillantes, colorées, parce qu’il y a parfois des gros mots dedans, ou des tous petits mais qui font grosse impression, parce que c’est plein de jeux de mots, de marabouts-bouts d’ficelles, de bouts de phrases mémorables que ça en jette de les sortir, sinon en classe, au moins dans la cours d’école, que ça en épate les filles de tant d’esprit et d’érudition : « Aglagla Aglaé, t’es vraiment un glaçon manqué ! »

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mardi, 13 décembre 2016

Nos Enchanteurs - Barjac 2017 : en voici la programmation !

L’actualité de la chanson n’est pas forcément joyeuse : depuis quelques années, chaque saison nous amène son lot de fermetures de festivals et de salles. Les supports d’information ont quasiment tous déserté les rangs et font ainsi le choix de la chanson dominante que vous savez, ignorant – méprisant même – avec superbe l’essentiel d’une chanson qui, à défaut de plateaux télé ou de quelques articles dans la presse papier, tente de labourer le terrain, apprend le maquis, trouve de nouvelles scènes chez l’habitant, directement de l’artiste au consommateur, en circuit court.

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