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lundi, 13 février 2017

Chroniques de Mandor - L'Arthur : interview pour son premier EP

Attention, artiste (exceptionnel) en devenir ! Je ne vois pas L’Arthur passer inaperçu encore bien longtemps. Je l’ai découvert avec sa reprise de « Mon amour, mon amie » de Marie Laforêt. Je suis resté KO ! Puis les 5 chansons originales suivantes ont fini de m’achever. En mélangeant production moderne et poésie réaliste, L’Arthur, 27 ans, signe un premier EP original et percutant… avec des chansons dans lesquelles les femmes n’ont pas le beau rôle. Elles sont généralement garces et infidèles. Cet EP est la preuve qu’un petit cœur blessé peut engendrer de grandes chansons universelles.

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dimanche, 12 février 2017

Télérama - Clio

Elle semble tout droit sortie d'un film de Rohmer, auquel elle emprunte la fraîcheur et la délicatesse littéraire. Un premier album plein de charme.

Vous ne le saviez pas ? Vincent Delerm et Alex Beaupain ont une fille. Elle ressemble vaguement à sa grand-mère — Barbara — et à deux de ses cousines un peu perdues de vue, Carla et Berry. La petite se prénomme Clio. Vingt-huit ans, un univers d'éternelle étudiante en lettres, un goût prononcé pour les décors parisiens et pour le cinéma d'auteur... comme ses deux papas. Beaupain cite Pialat, Delerm vénère Truffaut ; elle, c'est Eric Rohmer qu'elle salue dans la plus belle chanson de son disque : « Eric Rohmer est mort, et moi, j'en veux encore »...

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Chroniques de Mandor - Clio : interview pour son premier album

Et Clio, tu connais ? Cette question récurrente posée par mes confrères journalistes spécialisés dans la chanson française commençait à m’agacer. A cela, je répondais. « Oui, ce qu’elle fait est plutôt bien troussée ». Réponse un peu vague que l’on peut attribuer à de nombreux artistes. Réponse mensongère, de surcroît. J’aurais dû répondre, vexé comme un pou : « pas du tout, lâchez-moi avec cette Clio que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam », mais ce n’est pas digne d’un journaliste spécialisé dans la chanson française de mon envergure. J’ai ma réputation et une crédibilité professionnelle sans faille à protéger.

Bref, un beau jour (ou peut-être un nuit), je reçois le disque de Clio (non, je n’avais pas eu, entre temps, la curiosité de chercher sur YouTube deux, trois vidéos de la demoiselle, histoire que je me fasse une idée et que je puisse répondre avec honnêteté). Et je l’écoute, donc. Une voix douce et « emportante » (qui nous emporte, quoi !), des chansons empreintes de mélancolie, une écriture subtile, des mélodies discrètement accrocheuses. Je ne sais pas pourquoi j’aime, mais j’aime. Elle sort du lot de la multitude de chanteuse à texte s’accompagnant seule à la guitare. Je lis l’argumentaire qui accompagne le disque de cette diplômée de Lettres Modernes. 

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samedi, 11 février 2017

Maud Lübeck Toi Non Plus (chroniques d'une séparation)

Maud Lübeck est de retour (enfin, mais pas tout à fait car le disque sort le 14 octobre) dans nos platines avec son Toi non plus (chroniques d’une séparation). Découverte du grand public en 2012 avec son album La Fabrique, après avoir écumées les salles parisiennes parfois en première partie de grands artistes comme Monsieur Dominique A, la belle reprend sa jolie plume incisive et ses charmantes mélodies pour nous raconter son Histoire ou plutôt sa séparation sous la forme de dix charmantes petites chroniques, celles d’un amour évaporé.

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vendredi, 10 février 2017

Nos Enchanteurs - Jeanne Rochette joue les fines mouches

Cachée, oui : ce n’est pas le portrait de la souriante Jeanne Rochette qui figure sur la pochette de ce nouvel et second album. Mais bien une photo du village de ses vacances d’enfant, comme on en a tous au fond de nos Armoires vides, la voisine généreuse chez qui on allait goûter, les hommes en train de discuter en amitié, et la petite Jeanne qui nous tourne le dos…On voit déjà que Jeanne n’a pas envie de rentrer dans le rang, de séduire par des chansons faciles.

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jeudi, 09 février 2017

Claude Févre - 16ème Détours de Chant– Bazbaz, La vie en rose

Réjouissons-nous ! Le Bijou est pris d’assaut pour deux soirées d’exception, qui  feront  date, à n’en pas douter dans l’histoire du festival Détours de Chant et celle  de cette salle intimiste. Avant le concert, des spectateurs à nos côtés s’étonnent d’avoir le privilège de voir, là, sur cette petite scène, à un mètre d’eux, Camille Bazbaz.  L’un de ces artistes que notre imaginaire rend inaccessible, relègue dans un monde de paillettes, un entre deux. Pas vraiment réels ces êtres là.

Le voici, sous une ovation, dans son costume rose, chemise blanche,  pantalon moulant, cheveux poivre et sel ébouriffés, barbe hirsute… Un mélange de décontraction et de raffinement. C’est comme une apparition pour la plupart de ceux qui l’attendent et qui vont dès les premières notes frapper dans leurs mains, crier leur enthousiasme. Une ambiance « de ouf » pour parler la  langue d’aujourd’hui. C’est vrai qu’immédiatement sa  voix familière nous fait faire des sauts en arrière. Et c’est bon ! Indéfinissable pouvoir des chansons qui tissent le paysage sonore de nos vies.

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mercredi, 08 février 2017

Nos Enchanteurs - Claudio Capéo : ça tient debout en bout !

Claudio Capéo a fait du chemin, en Homme debout, quittant l’Alsace pour Paris, seul ou en groupe, de The Voice (où il participa à la Saison 5) à maintenant. D’inconnu il est devenu vedette, numéro un des ventes l’été dernier cinq  semaines consécutives et ce n’est pas rien :  » Je souris avec tout / Ce qui m’arrive c’est normal / Me direz-vous car après tout / Ça ne durera pas toute une vie ». Des émissions se bâtissent rien que sur son nom. Comme ce soir au studio 105 de la Maison de la Radio où c’est néanmoins un « format court » pour le besoin d’une émission de radio (présentée par Elodie Suigo et retransmise sur France-Bleu le 23 février prochain). Forcément, pour cela, on abdique certains titres, on modifie le conducteur, on fait dans l’éclectique : des chansons et des accords proches de nos grands classiques, de la musique du monde qui nous emporte… »Et si ce soir, tu me demandes / Comment ça va, ça va, ça va, ça va / Sur ma planète / J’te répondrai ça va, ça va, ça va / Comme-ci comme-ça « .

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mardi, 07 février 2017

Les chroniques de Mandor - Klo Pelgag : interview pour la sortie L'étoile Thoracique

Avec L'Etoile Thoracique, Klô Pelgag nous parle de la terre, des étoiles, du ciel et d'amour aussi. La musique inclassable de cette jeune artiste est une histoire de passion et de sensibilité. Tout au long des treize titres de l'album, Klô Pelgag ne ménage pas ses envolées vocales, sa folie et son imagination débordante. A la fois inspirée par la liberté, les fruits, les légumes, les grandes tragédies, les fleurs et les herbes, Klô Pelgag s’impose comme une sibylline bouffée d’air frais dans le paysage musical francophone. Dès son entrée en scène, il y a quelques cinq années, l’auteure-compositrice-interprète est devenue l’une des voix les plus probantes et singulières de sa génération. Portant sur son dos un univers chargé de chansons, de baroque, et d’absurde, la demoiselle séduit et déstabilise en déployant une musique finement concoctée et qui braque les feux sur un désir instinctif de la créatrice à confronter ses propres fins. En témoignent les 13 titres qui s’emboîtent sur L’Étoile Thoracique, fresque déliée sur laquelle l’artiste se donne des airs de concerto aux contours arachnéens.

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lundi, 06 février 2017

Paris Match - Fishbach, fille prodige

A 25 ans, la native de Charleville-Mézières impressionne avec un album de chansons françaises venues de nulle part. Rencontre.

On l’imagine volontiers froide. D’autant que sur la pochette de son premier album, « A ta merci », Fishbach cultive l’imagerie gothique, un peu lugubre. Dans ses concerts solo, elle se réfugie aussi dans une certaine distance bienveillante avec le public. Car, non, les chansons de Fishbach n’invitent pas à la rigolade. De sa voix grave, la demoiselle chante les amours déçues, les ruptures, la disparition comme les illusions perdues. Ian Curtis, leader pendu de Joy Division, aurait adoré tant de noirceur. Seulement voilà, Fishbach est une jeune femme qui se fiche des codes comme de la bienséance et peut parler de suicide sur des rythmes pop. Ses chansons sont des objets dansants, invitant à relever la tête, à regarder ailleurs.

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dimanche, 05 février 2017

Nos Enchanteurs - Reno Bistan, Lily Luca : merci d’être passés !

Revenu de son « exil italien », Reno Bistan a rendu une petite visite au public de la salle lyonnaise. Comme on invite les copains, il était accompagné de la facétieuse Lily Luca, « si banalement heureuse » et sous le charme de son « air un peu vintage ». Le ton est donné, la soirée ne sera pas sous le signe de la mélancolie. En duo, en solo, les deux auteurs-interprètes ont réveillé une « ville qui murmure, ici, pas d’aventure ». Reno Bistan fait feu de tout bois, résume les derniers épisodes : pas de quoi pleurer, « complètement rater sa vie, c’est pas la mort ». Sous les accords de guitare, un menu italien devient une chanson. Bon, imaginons « plutôt un décor de péplum » façon tragédie grecque et « on imagine qu’on la joue en mi ». On déguste, on savoure. Lorsqu’on entend le bruit des projos, « le public est de qualité ».

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samedi, 04 février 2017

Nos Enchanteurs - Barbara Weldens, jusqu’à plus soif

C’est fin, c’est fort, c’est audacieux. Barbara Weldens porte en elle le vibrant étendard de la condition d’être femme. Petit f rencontre petit h, elle porte haut et avec des textes ciselés l’envers du décor amoureux. D’entrée, le ton est donné. Escarpins rouges, élégance en noir, du glamour sur mesure, l’illusion est parfaite, étincelante comme les lumières accrochées à ses pendentifs d’oreille aux éclats argentés. Stop ! A peine le temps d’écrire cette phrase, elle avait déjà ôté ses souliers, descendu le micro de dix centimètres et narré l’hystérie d’une nuit loin de lui. « Reste ! et je t’expliquerai pourquoi du pain bloque les rouages du réveil matin ? » Comme si Bridget Jones s’était étoffée d’accents à la Klaus Nomi, d’une belle énergie punk, de cris d’entrailles, de tripes, de sang, de vie, de vrai.

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