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dimanche, 18 décembre 2016

3e Comme ça nous chante – Facteurs Chevaux, Sur la cime de nos rêves

Invitation au voyage, à l’envol, à moins que ce ne soit plutôt, pieds bien posés au sol, une invitation à la randonnée, à l’ascension.  Facteurs Chevaux une passerelle pour le rêve ou le cauchemar parfois… D’urgence, dégrafons les corsages, oublions le temps, notre temps pour accéder à l’Ailleurs où plus rien ne ressemble à rien. Humons les parfums des sous-bois, caressons l’écorce des arbres, écoutons l’eau des sources jaillir… Comme la petite Colette que sa mère récompensait en lui offrant le lever du jour… Et alors, et alors … « Tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps… »

Voilà c’est un peu de ce voyage fait de souvenirs littéraires, picturaux  que nous offrent Facteurs Chevaux, appelés que nous sommes déjà par le nom de ce duo qui fleure la démesure d’une création sans entraves.

Bien entendu certains entendront dans ce duo fait de connivence, d’humour fraternel d’autres duo bien avant eux … On apprend de notre échange, de leur rencontre sur l’antenne d’R d’Autan qu’ils se réfèrent à des noms prestigieux d’outre atlantique,  Simon et Garfunkel et avant eux  les Everly Brothers.

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samedi, 17 décembre 2016

Claude Févre - 3e Comme ça nous chante – Camille Hardouin, Le sortilège de la demoiselle inconnue

D’abord il y a eu cette annulation du concert de Michèle Bernard avec Monique Brun…  D’abord il y a eu la tristesse de cette déconvenue quelques heures avant le début du festival… Puis  il y a eu l’enthousiasme de Camille Hardouin, prête à venir, comme ça, au pied levé comme on dit. Dans ce village de Lautrec avec ses pierres séculaires et ses lumières de Noël. « C’est pas si courant », dira –t-elle, ravie.

Et voilà qu’elle apparaît auréolée de ses cheveux bleus rassemblés sur sa tête, avec quelques petites fleurs au-dessus de l’oreille. Elle est pieds nus Camille, avec une jupe qui bat ses mollets, un petit bustier de la couleur des cheveux, une grande chemise par-dessus.  Elle sourit Camille et l’on est déjà tous prêts  à entrer dans  ses chansons parce qu’elle nous y invite sans manières. De sa voix qui semble s’être brisée à quelques rochers sur la rive, elle s’en va de chanson en chanson nous emporter dans ses haltes d’amoureuse délivrée de toute chaîne.

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vendredi, 16 décembre 2016

Lynda Lemay : "Décibels et des silences", un album à son image pour ses 50 ans

Lynda Lemay nous revient avec "Décibels et des silences", son quatorzième album. Un opus qui comprend une chanson écrite à la suite de l'attentat de Charlie Hebdo. La chanteuse québécoise, qui vient de fêter ses 50 ans à l'Olympia fin septembre, va faire une tournée en France. Elle était l'invitée du Soir3.

Lynda Lemay voulait sortir un album pour célébrer ses 50 ans. "Décibels et des silences" est "un album à mon image dit-elle. Mais il est aussi surprenant et montre que je suis encore à l'aube de quelque chose"
 
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jeudi, 15 décembre 2016

Claude Févre - 3e Comme ça nous chante – Erwan Pinard , « Par delà les murs et les couvertures »…

On ne dira jamais assez le bonheur d’un festival qui permet ainsi le dépaysement total d’un spectacle à l’autre. Certes, on se sent chahuté, bousculé, voire énervé… Certes on fatigue parfois, confronté à trop d’émotions, trop de bruits intérieurs, trop de sombre, trop de noir souvent…Car il faut bien le reconnaître la jeune génération (qui parfois n’est plus si jeune qu’on le dit) écrit à l’ombre portée d’un monde qui nous déchire et se lamente… D’un monde qui cherche sa renaissance.

Ce deuxième jour à Lautrec n’a pas manqué de rappeler les douleurs et les doutes. On évoquera pudiquement la lecture des Mémoires inachevés de Barbara dont le public a vécu la secousse…Beaucoup de frissons sur scène et dans la salle. Beaucoup d’émotions. Vint ensuite la délicieuse Camille Hardouin et ses chansons de ballerine sur les pointes ou de funambule sur son fil. Enfin vint le tour d’Erwan Pinard seul avec sa guitare et ses « chansons désenchantées ». C’est ce qu’il en dit mais très vite humant l’atmosphère, il nous offre un temps de lâcher prise, un temps d’humour, un temps de vrai et salutaire fou rire.

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Le Monde - La fable politique et pop de Frère Animal

Deuxième épisode, à la Philharmonie de Paris, de ce projet musical donnant parfois l’impression d’un sujet à la Ken Loach filmé par Cédric Klapisch.

Quelques mois avant les élections présidentielles, Frère Animal s’engage dans un Second tour. De la même façon que les candidats publient des manifestes avant de partir en campagne, le groupe formé par le chanteur Florent Marchet et l’écrivain Arnaud Cathrine a sorti son second album avant de partir en tournée. Après une première donnée cet été aux Francofolies de La Rochelle, le duo lançait véritablement la version scénique de son projet musicalo-littéraire, le 12 décembre, dans l’amphithéâtre de la Philharmonie de Paris, où le spectacle se prolonge jusqu’au 15 décembre.
 
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mercredi, 14 décembre 2016

Nos Enchanteurs - Un Sttellla au poil, rien que pour les mômes

Ainsi Fonck, Fonck, Fonck… A écouter Sttellla (en fait Jean-Luc Fonck, tant qu’il est vrai qu’il est Sttellla à lui tout seul), on sait que nombre de ses chansons plaisent à nos gosses. Parce qu’elles sont facétieuses, pétillantes, colorées, parce qu’il y a parfois des gros mots dedans, ou des tous petits mais qui font grosse impression, parce que c’est plein de jeux de mots, de marabouts-bouts d’ficelles, de bouts de phrases mémorables que ça en jette de les sortir, sinon en classe, au moins dans la cours d’école, que ça en épate les filles de tant d’esprit et d’érudition : « Aglagla Aglaé, t’es vraiment un glaçon manqué ! »

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mardi, 13 décembre 2016

Nos Enchanteurs - Barjac 2017 : en voici la programmation !

L’actualité de la chanson n’est pas forcément joyeuse : depuis quelques années, chaque saison nous amène son lot de fermetures de festivals et de salles. Les supports d’information ont quasiment tous déserté les rangs et font ainsi le choix de la chanson dominante que vous savez, ignorant – méprisant même – avec superbe l’essentiel d’une chanson qui, à défaut de plateaux télé ou de quelques articles dans la presse papier, tente de labourer le terrain, apprend le maquis, trouve de nouvelles scènes chez l’habitant, directement de l’artiste au consommateur, en circuit court.

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Nos Enchanteurs - Nathalie Joly : Yvette Guilbert, du Divan japonais au Carnegie Hall

Je n’avais gardé d’Yvette Guilbert que le souvenir d’une voix démodée roulant fortement les r selon le goût de l’époque « Madame Arthur est une femme / Qui fit parler, parler, parler, parler d’elle longtemps (…) C’est que sans être vraiment belle / Elle avait un je ne sais quoi ! » ou encore « Un fiacre allait trottinant / Cahin-caha, Hu, dia ! Hop là ! / Un fiacre allait trottinant / Jaune, avec un cocher blanc. », enregistrement chuintant sur cylindre fin XIXe siècle. Par la grâce de Nathalie Joly, je redécouvre Yvette avec les yeux du jeune docteur Sigmund Freud lorsque il la rencontre pour la première fois. Ou de Toulouse-Lautrec qui la dessine à la même époque.

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lundi, 12 décembre 2016

Nos Enchanteurs - Hélène et Jean-François, humains attentifs

Dix albums en plus de quarante ans : on ne peut pas penser qu’Hélène et Jean-François Salmon aient envahi le marché de la production phonogra- phique. Eux tracent modestement leur sillage en peaufinant leurs chansons, sans souci des modes et des courants qui emportent souvent les chansons comme le vent les chapeaux. Modestement, mais avec une sage assurance, ils sont présents loin des médias, mais près des gens.

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jeudi, 08 décembre 2016

Roujan 2014 : Barbara Weldens, formidable !

Je l’encule la musique, je la baise, je la nique, je la soude caustique. » Vous pouvez ne pas la connaître et vous avez déjà tort : Barbara Weldens est étonnante. Le mot est faible. Belle androgyne (« Où sont mes nichons, où sont-ils ? Est-ce maman qui oublie d’en laisser un peu pour moi ? ») à la tignasse d’iroquoise, actrice et chanteuse, circassienne aussi, organique vibration, c’est une sorte d’ovni en son art, rebelle à tout étiquetage. On parlera à son propos tant de chanson réaliste, expressionniste, de punk, de rock. De lyrique aussi. Une Hagen, Nina ni non. En tous cas de quelqu’un qui ne peut vous laisser indifférent, qui vous scotche, vous estomaque, aiguise vos sens, réveille vos instincts. Sa chanson est un cri, un aboiement. Et des suppliques d’amour, sublimes, déchirantes, qu’elle soit nunuche passionnée ou dominatrice

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Nos Enchanteurs - Michèle Bernard : « alors aimons nous ! »

Même s’il y eut entretemps quatre albums (deux « jeune public », un piano-voix fait de reprises ainsi que la recréation des Nuits noires de monde avec le groupe Évasion) le précédent disque de Michèle Bernard, Le nez en l’air, remonte à il y a pile dix ans. Est sortie en début de cette année une anthologie, Sur l’infini des routes, où chacun des trois disques la composant est une piste pour envisager l’œuvre de la « Mimi de Saint-Julien » : le métissage et l’exil, l’amour, l’espoir et le quotidien.

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