Je l’encule la musique, je la baise, je la nique, je la soude caustique. » Vous pouvez ne pas la connaître et vous avez déjà tort : Barbara Weldens est étonnante. Le mot est faible. Belle androgyne (« Où sont mes nichons, où sont-ils ? Est-ce maman qui oublie d’en laisser un peu pour moi ? ») à la tignasse d’iroquoise, actrice et chanteuse, circassienne aussi, organique vibration, c’est une sorte d’ovni en son art, rebelle à tout étiquetage. On parlera à son propos tant de chanson réaliste, expressionniste, de punk, de rock. De lyrique aussi. Une Hagen, Nina ni non. En tous cas de quelqu’un qui ne peut vous laisser indifférent, qui vous scotche, vous estomaque, aiguise vos sens, réveille vos instincts. Sa chanson est un cri, un aboiement. Et des suppliques d’amour, sublimes, déchirantes, qu’elle soit nunuche passionnée ou dominatrice
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