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lundi, 19 décembre 2016

Claude févre - 3e Comme ça nous chante – Clément Bertrand, le cœur mis à nu

Peut-être pourrions-nous commencer par ce message au dos du livret de son album Peau Bleue paru en janvier dernier :

 « J’ai envie de vous dire qu’il y a des enfants qui rient dehors, et qu’un jour ils riront assez fort pour tout recommencer à zéro. »

Peut-être laisserions-nous alors voguer la mémoire vers d’autres textes d’espérance, comme celui d’Aragon « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange… »

En attendant ce jour le poète de l’île d’Yeu, où « un ciel poète se fout en rogne /Et tombe en mouettes (Chporgne),  ce poète aux deux prénoms  (ce qui nous vaut une chanson qui serait légère si n’apparaissait l’ombre d’Emile Louis…) ce grand gaillard à la tignasse ébouriffée dans laquelle sa main plonge en un geste familier, aurait pu tout aussi bien prendre la mer… Mais non, il est resté à quai à  « traîner  entre deux troquets », à « vendre à la criée / Le sac de nœuds qui nous dénoue… » Il est resté à chanter, « puisqu’on sert à ça : foutre le monde en boule / Donner l’Humanité humaine / Et quatre jeudis aux semaines … ». Il est resté au troquet à regarder le temps, celui de ce monde où « ça sourit dans le sens des rides / sous l’ombre en sapin du copain » car la Mort rôde comme partout. Quand « Elle abat sa carte blême » on affiche au carreau le nom du défunt.

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08:30 Publié dans | Lien permanent