RFI - Marion Rampal, une voix au cœur de l'œuvre

Album dense et court aux musiques entremêlées dessus dessous et aux mélodies légères, Tissé, composé en étroite collaboration avec le guitariste Matthis Pascaud dessine une voûte de lumière où résonne comme jamais la voix de la chanteuse Marion Rampal et ses chansons.

Cette Marseillaise qui vit depuis un peu plus d’une dizaine d’années à Paris n’a pas le mal du pays. Si elle garde en elle comme un trésor enfoui, le souvenir des longues balades passionnées qu’elle faisait adolescente pour rejoindre ses ami.es empruntant boulevards et traverses.

Si elle n’a pas oublié ces magnifiques lumières qui découpent la ville, et ces horizons qui se perdent au loin des Goudes à l’Estaque, elle avoue se sentir bien à Paris, "une ville qui a attiré nombre de filles de ma famille depuis quelques générations" commente-t-elle comme pour apaiser le geste, le désacraliser presque.

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Le Parisien - «Si tu me payes un verre» : Renaud revient avec une poignante reprise de Serge Reggiani

La chanson dévoilée ce jeudi à minuit, est le premier extrait de l’album de reprises que Renaud sortira le 6 mai, cinq jours avant son 70e anniversaire. Le clip où il chante pour Jean-Paul Rouve est particulièrement touchant.

« Il faut savoir s’aimer malgré la gueule qu’on a/Et ne jamais juger le bon ni la canaille/Si tu me payes un verre, je ne t’en voudrai pas/De n’être rien du tout/Je ne suis rien qui vaille. » Sa voix est toujours rocailleuse, sur le fil de la justesse, prête à se briser à tout moment, mais c’est probablement ce qui rend ses mots si touchants. Surtout lorsqu’ils sont ainsi soulignés d’un piano mélancolique, de violons et d’un accordéon aussi doux et triste que peut l’être parfois son regard.

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Nos Enchanteurs - Jean Guidoni : à plus d’un titre…

"Je reviens, tout recommence, ici / Paris je suis en vie ! Paris ». Une discographie entamée il y a quarante-cinq ans, quarante-deux depuis que Djemila a déboulé sur nos platines et pour toujours chaviré nos émotions… A plus d’un titre, Jean Guidoni fait partie de nos vies. A plus d’un titre, c’est justement l’intitulé de cette étrange chanson qui compile les titres de nombre de ses chansons : « Midi-minuit, la rue / Je marche dans les villes / Paris-Milan, la rue / En bon berger viril… » Le même procédé, quelques plages en amont, est appliqué à l’auteur et réalisateur Jean-Loup Dabadie pour Sans Dabadie, chanson qui égrène tant les références à ses films qu’à ses acteurs et s’achève sur un (r)appel du pied, une commande posthume : « Ainsi va la vie / Paris flétrit sans Dabadie / Si tu changes d’avis / Reviens écrire pour Guidoni ! 

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