Le meilleur de 2023/24 : L'album de la semaine : Louise O'Sman, L'heure d'été

Louise O'sman - L'heure d'été

Une création hypnotique qui redessine notre rapport au monde par sa poésie lumineuse et son verbe suspendu.

Une création poétique musicale autour du temps suspendu, "hora sistere" ou "l’heure d’été", ce temps long qui permet de faire retour sur soi, de s’arrêter, de savourer le passage des heures et des humeurs. Se dessine alors dans l’immensité des sons, la profondeur des mots, la lente rumeur d’un monde qui monte quand le soir se fait attendre, à la faveur d’une île ou d’une histoire qu’il reste à inventer.

Le meilleur de 2023/24 : Melba - Drama Queen

12 juil. 2024

~ Interprètes : MELBA, Sally Corn, Kid Leto, Joli Cœur et La Karotaine Réalisation, Montage et Direction Artistique : Emily Evans Cadrage, Lumière : Lucas Roullet Marchand Étalonnage : Fantin Curtet Assistants et Photographes : Manon Dufournel, Enzo Haïfi Assistants et Catering : Violette Bernad, Gregory Boutin, Yannis Boutin Production : L'Amirale Remerciements : A Thou Bout d'Chant, Melchior de Carvalho, Arthur Dagallier, MPL, Léo Roullet, Victor Hollebecq, Matthieu Tosi, Oliv Stavros Mantas, Sébastien Foxreaver, Jérôme Attal, Vincent Moya et Mélanie Sodaymay ~ Paroles : MELBA, Cédric Bouteiller / Musique : MELBA, Cédric Bouteiller, Nicolas Steib, Jason del Campo / Arrangement : Delayre, MELBA / Mixage : Olivier Leducq / Mastering : Benjamin Joubert

Le meilleur de 2023/24 : We Culte - Fabien Martin prend de la hauteur et sort un album pop entre rêve et réalité Par Annie Grandjanin - 8 janvier 2024

 Quatre ans après « a.Mour(s) », Fabien Martin vient de sortir « Je ne fais que marcher dans la montagne ». Un album pop écrit en partie dans les Hautes-Pyrénées où il exprime ses doutes et quelques certitudes avec une belle et touchante sensibilité.

Vingt ans ou presque après son premier album « Ever Everest » et quatre ans après « .aMour(s)« , Fabien Martin vient de sortir « Je ne fais que marcher dans la montagne« , écrit en partie dans les Hautes-Pyrénées et enregistré dans son studio à Paris.

Outre un duo avec Jil Caplan qui donne son titre à ce bel opus aux sonorités pop, l’auteur compositeur se lance pour la première fois dans un morceau en anglais (« I Want A Lover »), en compagnie du bassiste américain Jeff Hallam, partage ses doutes et quelques certitudes dans « Comment devenir qui je suis » ou « Honnête avec moi », confesse avec la complicité de son copain Ours que rêver est encore ce qu’il fait de mieux pour « Dans ma boîte noire« …

Rencontre avec un artiste qui, sous des airs faussement désinvoltes, cache une réelle et profonde sensibilité.

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Je ne fais que marcher dans la montagne

Bertrand Dicale : C’est une chanson qui nous ressemble. "Le Tourbillon" d’un irrégulier et d’une irrégulière

"Le Tourbillon", chanson interprétée par Jeanne Moreau dans le film "Jules et Jim" de François Truffaut, est l’œuvre d’un peintre, Serge Rezvani, qui n’écrit de chansons que pour un cercle d’amis – dont l’actrice. Et il l’accompagne à l’écran. 

Albert s'est mis à la guitare et Cathy chante. Elle chante devant Jules et Jim, les deux hommes qui l'aiment depuis des années, accompagnée à la guitare par ce troisième amoureux, dans un jeu compliqué, sensuel, troublant, romanesque, qui fait la splendeur du film de François Truffaut Jules et Jim. Le 25 mai 1961, au 35e jour de tournage, le réalisateur passe à la prise de son direct pour la séquence 59. Alors que tout le reste de Jules et Jim est postsynchronisé pour des raisons de budget, cette scène-là est enregistrée sur le plateau, et donc la chanson que l'on connaît tous par cœur depuis plus de 60 ans. Cette chanson immortelle est celle que Jeanne Moreau et Serge Rezvani enregistrent en quelques instants sur le tournage.

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Le meilleur de 2023/24 : We Culte - Frédéric Zeitoun : « L’autodérision est une question de politesse ! »

Auteur, compositeur, chanteur, chroniqueur dans l’émission « Télématin » sur France 2, Frédéric Zeitoun a écrit pour Frédéric François, Daniel Lévi, Louis Bertignac, Zaz, Enrico Macias, Annie Cordy ou encore Laurent Gerra pour quelques parodies. Et personne n’a oublié la belle leçon de vie du spectacle « L’histoire enchantée du petit juif à roulettes » (co-écrit avec François d’Epenoux) dans lequel il racontait un cheminement qui a souvent pris des allures de parcours du combattant.

Deux ans après « J’aimerais« , il vient de sortir « Le puzzle de nos vies« , un bel album dans lequel il porte un regard souvent amusé et parfois plus grave sur nos petits et grands travers. Au passage, il n’hésite pas à se flageller avec « Les jours où je me fais de la peine », tout en nous rappelant, sur un air de bossa nova, que nous avons « Tous des casseroles« .

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Dix ans après sa mort, la revanche de Pierre Vassiliu, le chanteur qui se “tirait des balles dans le pied”

Disparu le 17 août 2014, l’auteur de “Qui c’est celui-là ?” a traîné une image de chanteur rigolo, au détriment de sa poésie et de ses orchestrations innovantes. Des compilations et rééditions réhabilitent son œuvre.

La vie de Pierre Vassiliu s’est interrompue à 76 ans, le 17 août 2014, après huit ans de lutte contre la maladie de Parkinson. Quand sa fille Léna lui a rendu visite pour la dernière fois, il l’a rattrapée par le bras avant qu’elle parte : « Attends, j’ai pas fini. Je vais mourir. » Alors qu’il ne parlait plus depuis des semaines, il a émis le vœu que ses obsèques soient une fête. Ses amis y ont assisté vêtus de blanc et il a été incinéré avec quelques culottes déposées par des copines sur son cercueil couvert d’un tissu léopard, au rythme du samba-reggae La vie ça va. Un an plus tard, ses cendres ont enfin été dispersées dans la Méditerranée, à Sète, au pied du Théâtre de la Mer où des concerts ont lieu tout l’été.

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Pierre Vassiliu "Qui c'est celui-là ?" | Archive INA