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Sous la direction musicale de Yan Péchin, les musiciens d'Alain Baschung revisitent son répertoire à l'occasion d'un concert exceptionnel au Grand Rex. De nombreux artistes de la chanson française et internationale, tels qu'Alain Chamfort, Jane Birkin, Miossec et Diane Dufresne rendent hommage au chanteur disparu il y a dix ans. En écho à ces morceaux,des images inédites d'archives issues de l'INA sont projetées en exclusivité sur grand écran pendant la soirée. Alain Bashung s'était produit au Grand Rex en 1987 et projetait d'y revenir pour célébrer la sortie de son dernier album «Bleu Pétrole».
Avec leur fausse naïveté, Ava Carrère et Ismaël Colombani dénoncent la brutalité du monde et le luxe qui engendre la misère dans un nouvel album inclassable.
Le quartet franco-américano-greco-corso-bruxellois Sages comme des Sauvages aime récolter et transformer des chansons et des instruments pour enrichir son propre folklore du monde. Pour colporter le répertoire de son premier opus Largue ta Peau, le groupe a voyagé de l'île de la Réunion au Québec avec son second degré comme rempart aux violences et aux désillusions de notre temps. Une partie du disque à été enregistrée sur l'île de la Réunion, ainsi que le clip du titre éponyme Luxe Misère, à découvrir en avant-première. Sur l’île de la Réunion, au milieu d’un bazar chinois, Sages comme des sauvages attendent en chantant qu’on les achète, qu’on les emballe ou qu’on les offre
Sages comme des Sauvages Tapis derrière la jungle de leurs plantes d’appartement, Ava Carrère et Ismaël Colombaniobservent la vie comme elle va. Le luxe engendre la misère, la mode taille des costards aux fauves et l’usine vole le feu du volcan. Sages Comme Des Sauvages échafaude sa musique comme le lieutenant Colombo mène l’enquête, comme le douanier Rousseau peint ses tigres, avec la naïveté en bandoulière, comme une arme contre le second degré et les désillusions de notre temps. Le nouvel album Luxe Misère est sorti sur le label Zamora et pose une question entêtante «où j’ai mis mes clés ?», question à laquelle ni Danyel Waro (présent sur l’album), ni Jean Lamoot (le réalisateur) n’ont répondu…
Au printemps dernier nous vous présentions la personnalité originale de Verdée : « une artiste touche-à-tout, venue du jazz, de la bossa et de l’électro, à l’univers tout à la fois ancré dans l’éternité et résolument moderne. » Verdée fait sa récolte de sons dans la nature, frappe les pierres, saisit le clapotis du ruisseau, gratte les écorces ou les pommes de pin, cogne à pleines mains la planche de bois qui bat comme un cœur, et même sa voix percute, taladam, pour faire monter Le cœur et la sève, « laisser les certitudes s’éloigner du corps / Marcher vers l’horizon, s’abandonner au sort ». Ce sont les graines qui lèveront. Puis, parfaitement contemporaine, les triture au clavier, au synthé Moog, à la boîte à rythme.
Christine and the Queens, alias Héloise Letissier, revient sur le devant de la scène avec un album de six titres qui ne manqueront pas de ravir ses fans.
Elle prend ses fans par surprise. Après le succès international de son deuxième album Chris en 2018, devenu disque de platine en France, primé en Angleterre et aux USA, la chanteuse Chris, redevenue Christine and the Queens, a sorti jeudi 27 février un nouvel EP, disponible sur YouTube.
Un disque de six titres qui s'ouvre par la ballade People, I’ve been sad qu'on avait déjà pu découvrir sur la plateforme Colors. Une voix fragile et un gros son pour ouvrir ce mini-album, et des mélodies toujours très accrocheuses. Les rythmiques, bien calées sur celles des grands Américains, font forcément penser à Michael Jackson ou Prince.
« Car il faut rester demain / Mutine et corsaire / Lutine et solaire / C’est un beau chemin… » On dit que c’est dans les vieux pots… Que Chantal Grimm ne m’en veuille pas de parler ainsi d’elle et de ce disque. Mais il est vrai qu’elle n’est pas de prime jeunesse et que ce disque est un vrai délice. Quoi qu’en soit le propos, anecdote personnelle ou considération plus politique, chaque texte ou presque musarde vers la fable, presque la comptine, aidé par pléthore d’instruments (une quinzaine !) et presque autant de musiciens. Mine de rien, ça devient rare, c’est grand luxe. Et ça illustre les vers de toutes les couleurs. Couleur chagrin parfois, comme dans ce superbe hommage, A un ami, à Claude Duneton, historien de la chanson s’il en est.
C'est toujours un plaisir pour notre rédaction que de recevoir les disques de tout ce à quoi touche Gari Grèu : Massilia Sound System, Oai Star, Collectif 13 ou son projet solo. D'ailleurs, ce nouvel album, Barka, s'est hissé parmi les Huit Indispensables de la rédaction du numéro 81. Album aux mélodies variées, joyeuses et entraînantes (l'invitation à la danse n'est jamais loin), teinté ça et là d'un soupçon de mélancolie. Le Marseillais reste égal à lui-même, amoureux de la vie, de sa ville, et concerné par le monde qui l'entoure, qu'il aborde l'écologie, la place des femmes, et l'individualisme qui nous détruit.
Avec Portraits, il s’agit de peindre le portrait de Doriand, (auteur de l’année 2019 par la CSDEM), mais dont la carrière solo n’a peut-être pas été autant mise en avant qu’elle le méritait. Le quadragénaire girondin affiche déjà une collection de quatre albums solo remarqués par la critique, recélant quelques tubes modestes, comme « Au diable le paradis », « L’âge des saisons » ou « Aucune personnalité ».
Récitals, ateliers d’écriture, nouvelles chansons, Claude Lemesle donne le ton. Claude Lemesle. Homme de paroles, il vient de passer un nouveau cap dans une carrière déjà impressionnante. Son patrimoine artistique d’auteur compte désormais plus de 1500 chansons enregistrées pour lesquelles il a trouvé depuis ses débuts (La fleur aux dents pour Joe Dassin) les mots. En parcourant sa collection d’une centaine de cahiers d’écoliers où il conserve ce qu’il écrit au stylo chaque matin pour nombre d’artistes – Dont plus récemment Frank Michaël et Michel Sardou- les amateurs de chansons feront une moisson de succès et de « belles inconnues », ces titres passés inaperçus au regard des médias. Impressionnant chemin parcouru depuis premiers essais d’écriture aux côtés d’Alice Dona dans les séances du fameux Petit Conservatoire de Mireille (de 1960 à 1974 à la télé).
Dès l'âge de quinze ans, Claude Lemesle a envie d'écrire des chansons. Il apprend le solfège, le piano et la guitare. Il s'essaye à la chanson en tant qu'interprète, et fait du cabaret avec des chansons humoristiques dont il écrit la musique, mais n'a pas de succès.
Elle est sans aucun doute l’artiste qui monte dans le petit monde de la chanson française. Pomme a décroché voici deux semaines aux Victoires de la Musique la Victoire de l’album révélation pour son deuxième album. Il faut dire que la sensibilité qui se dégage de ces 16 titres aux allures de balades intimistes dans La nature et dans sa nature, a de quoi toucher l’âme et le cœur. Une voix douce et envoûtante, des textes à la fois très simples et très forts sur une musique acoustique, Pomme fait entendre sa différence. « Les failles cachées » est toujours disponible chez Polydor.
Mon étrangère, c'est le deuxième album de Valentin Vander. Un album subtil qui questionne la société, l'évolution des sexualités et l'amour ...Une perle chanson pop dont on se régale à bien des égards. Ce nouveau clip, La femme de ma vie, est le résultat du magnifique travail en stop-motion, dessiné par Valentin Dahmani et réalisé par Sylvain Cornut. Il nous emmène dans ses rêves pour parler de la "femme de ma vie qui n'est peut-être pas faite pour moi" ! Touchant et drôle, ce clip est irrésistible.
C’est une histoire de fidélité. D’abord à soi-même. Le système harmonique de Louis Chedid est là depuis le commencement. Des accords de guitare tirés vers le sud, vers l’Amérique, vers l’Amérique du Sud, et dès les early eighties, ces sons des années 80, le temps où l’on découvrait les synthétiseurs et les batteries électroniques Simmons qui faisaient "Pi Pi PiPiou", et les nappes frigorifiques new wave moins le quart, qu’on mettait partout, et bien, Louis Chedid fut le premier à les utiliser dans ses chansons. Ça lui allait bien, parce que cette mécanique un peu froide mélangée au son caliente de sa guitare, et à sa voix mélancolique et traînante, et enveloppante, et ces textes doux amers dont il avait le chic, ça vous faisait un mélange chaud-froid, sucré-salé, une cuisine libanaise light en somme, ce qui peut paraître impossible, j’en sais quelque chose vu que la cuisine arménienne, à une feuille de vigne près, c’est la même, et franchement pour rendre léger, le pathos consubstantiel à la culture orientale, il faut avoir tout le dandysme d’un Chedid, Louis de son prénom.
Le 24 janvier sort le nouvel album de l’artiste clermontoise Morgane Imbeaud. « Amazone » a été écrit et composé en grande partie lors d’un voyage en Norvège. De cet exil dans le grand nord, l’ancienne voix féminine de Cocoon a rapporté des ballades qui ne laissent pas de glace.
Marseille, le foot, la musique, les femmes… font partie du quotidien de Kid Francescoli. Mais c’est encore et toujours l’amour qui inspire sa pop à la fois mélancolique et dansante. Son quatrième album, Lovers, fait la part belle aux femmes.
Rendez-vous dans l’antre de Kid Francescoli, en plein Marseille, dans des sous-sols où toute une bande de potes musiciens s’affairent de jour ou de nuit : on peut y croiser French 79, Diapositive, Nasser, Husbands… Claviers, ordinateurs, batteries, guitares peuplent cette caverne d’Ali Baba version nouvelles technologies. Mathieu Hocine, alias Kid Francescoli, reçoit dans son studio décoré d’une gigantesque photo de palmiers sous le soleil couchant. Le jeune homme revendique haut et fort sa fierté d’être Marseillais.
"« Georges Brassens ? Une boussole pour tous ceux qui se soucient de tolérance, de conscience éclairée et de vérité ! ». Pas moins. Philippe Forcioli depuis ses 18 ans, à l’âge où il prit une guitare, n’a cessé de pratiquer Georges Brassens comme on le fait d’un moraliste, d’un fabuliste, à l’épreuve du temps. « Brassens, penseur pessimiste, sceptique mais dont la bonté et la compassion sur l’homme, la femme, l’amour, la mort débordent dans chaque vers si finement ciselé » assure le programme de ces soirées exceptionnelles.
On dira de lui qu’il est musicien, et chanteur ; on peut aussi le voir comme peintre. Avec, sur sa palette, les 26 lettres du dictionnaire et les 7 notes, dont il va faire les plus doux et audacieux mélanges. C’est fou les combinaisons possibles, même et surtout en chanson. Lui fixe sur sa toile des émotions, des sentiments, des réflexions, des rêveries, des espoirs… Des paysages réels, d’autres mentaux. Des territoires plus qu’esquissés. Il peint en pointillés des chansons qui vont bien au-delà de leur strict format, qui se prolongent en nous. Il débute, non forcément des histoires, mais une pensée. Ce qu’il fait avec les mots, il le fait avec les notes. Ça dénote. On le dira chanteur, sauf qu’il n’est pas chanteur comme le tout venant, le tout chantant. Il est plus sûrement artiste, dans le halo de son art.
Xavier Besse fut interprète avant de tenter l’aventure de l’auteur-compositeur-interprète qu’il est devenu. De fait, ce sont les deux qui se retrouvent sur ce second album (le premier, Tout va très beau, remonte à il y a sept ans). L’interprète, à n’en pas douter, a bon goût : Allain Leprest (avec La retraite : si c’est pas d’actualité, ça…), Bernard Joyet (avec On s’ra jamais vieux : là, il insiste !), Laurent Berger (pas celui qui a son rond de serviette à l’Elysée, non : le chanteur !)… même Arthur Rimbaud, même Georges Brassens à qui il reprend un titre peu connu, L’arc-en-ciel d’un quart d’heure (chanson qui, sans le nommer, évoque Charles De Gaulle), pour lequel, après Joel Favreau, il ose écrire à son tour la partition.
Toï Toï. Titre étrange que celui-là. L’explication ? Il s’agit d’une expression allemande que l’on glisse aux artistes avant une représentation, afin de leur porter chance. L’équiva- lent de notre merde, quoi ! Belle appellation dès lors pour un premier jalon de carrière.
L'actualité de la chanson française du 21 au 26 février (mise à jour)
A LA UNE : BERTRAND DICALE
France Info - La chanson et le Président : Georges Pompidou Comment la chanson traite-t-elle le président de la République ? Deuxième épisode de notre série avec Georges Pompidou. Après le général de Gaulle la semaine dernière, nous poursuivons notre série avec Georges Pompidou, président qui n’a pas achevé son unique mandat, avant de parler successivement de Giscard, Mitterrand et Chirac dans les semaines à venir.
France Info - La chanson et le Président : Charles de Gaulle Comment la chanson traite-t-elle le président de la République ? Avec Charles de Gaulle, premier épisode d'une série de chroniques présidentielles. Nous commençons avec le Général de Gaulle une série de chroniques sur les présidents de la Ve République. Car nous approchons chaque jour un peu plus de l’échéance centrale de notre vie politique, l’élection présidentielle au suffrage universel, et c’est l’occasion de revenir sur la manière dont la chanson française considère le président de la République.
France Info - La publicité, bien-aimée et mal aimée Comment les chanteurs considèrent-ils la publicité ? Une histoire ambiguë... Les Français aiment plutôt les publicités. On le doit en partie au journaliste Christian Blachas, le père de l’émission « Culture Pub » qui nous a quitté dimanche dernier.
CLAIRE LISE
Télérama - La chambre rouge Un peu de Clarika. Et d'Amélie-les-Crayons. Les amateurs d'une chanson vive, impertinente et touchante, apprécieront les références. Sans être (pour l'instant ?) aussi percutante que ses deux cousines, Claire Lise a, elle aussi, l'écriture piquante, la voix pimpante, la mélancolie délicate.
France Inter, Didier Varrod - Encore un matin : Claire Lise Partons ce matin, à la découverte de l’univers d’une jeune chanteuse de 31 ans, dont les chansons s’inspirent pour la plupart du vécu des femmes. Son nom : Claire Lise. Le titre de son album : « la chambre rouge » Il y a comme un parfum d’interdit, de sensualité libérée qui sort de la chambre rouge de Claire Lise. Avec ce petit bout de femme, bouille de lune, le désir féminin, l’érotisme, la sexualité s’expriment avec une âpre légèreté. Et l’on réalise que cette revendication radicale du corps trouve dans la chanson, art de l’immédiateté par excellence, un bon terrain de jeu.
Actumusic - Claire Lise - "La Chambre Rouge" Je revois sa robe orange ouverte (au choix) au niveau du nombril, jeune fille à peine sortie de l’adolescence se faisant une place dans la salle d’un petit restaurant de quartier… L’Ogresse que ça s’appelait, oui madame, et ce nom (et le lieu) lui plaisaient tant qu’elle l’avait donné à son groupe et à une petite chanson.
Télérama - Les Sonos tonnent, le club chanson #54 : La Grande Sophie et La Bande des mots Au sommaire de notre club chanson : une compilation de poèmes mis en musique, et le sixième album de La Grande Sophie, dont le titre est aussi énigmatique qu'élégant, “La place du fantôme”. Pour en parler, nos critiques chanson ont affuté leurs meilleurs arguments. Sophie Delassein du “Nouvel Observateur”, Gilles Médioni de “l'Express”, Hugo Cassavetti de “Télérama”. Et cette fois, c'est Guillemette Odicino qui est aux commandes !
GARI GREU
RFI - Gari Grèu change de tempo, Nouvel album, Camarade Lézard Sous le maillot du Massilia Sound System ou celui du Oai Star, Gari Grèu s’est forgé une belle réputation de tchatcheur expert en "boulègue". Avec Camarade Lézard, le MC pose sa voix et signe un album personnel chauffé au soleil de Marseille avec la complicité de Magyd Cherfi (Zebda), du chanteur de Marcel et son Orchestre, Franck Vandecasteele, et de quelques-uns de ses collègues du groupe de troubamuffin phocéen.
LA BANDE DES MOTS
Télérama - La Bande des mots A l'annonce du projet, on ne peut qu'applaudir : un disque qui compile des poèmes mis en musique et dont les bénéfices sont en partie destinés à des associations d'élèves en difficulté... A la lecture du nom des interprètes, on se met à douter : Léo Ferré et Claude Nougaro y côtoient Luce et Jenifer... mauvais signe pour la cohérence artistique.
JEANNE CHERHAL
Charts in France - Jeanne Cherhal va interpréter sur scène tout l'album "Amoureuse" de Véronique Sanson C'est un bel hommage que prépare Jeanne Cherhal. La chanteuse a décidé de chanter sur scène l'intégralité du premier album de Véronique Sanson, au Centquatre à Paris. Elle ne le fera pas "12 fois par an", il s'agit d' "une création unique". Fans de Jeanne Cherhal et/ou de Véronique Sanson, prenez date. La chanteuse de "Voilà" se produira le 21 mars prochain au Cenquatre à Paris pour un concert un peu spécial. Elle a décidé d'interpréter dans son intégralité et dans l'ordre du tracklisting le tout premier album de Véronique Sanson "Amoureuse", sorti le 20 mars 1972.
FRANCESCA SOLLEVILLE
Nos Enchanteurs, Francesca Solleville, entre Aigues et lui « L’homme qui tient encore debout / Est venu se pendre à mon cou Et je n’ai pas su me défendre / Je l’aimais déjà voilà tout. » (Yvan Dautin) Le nouvel album de Francesca Solleville est celui des ultimes chansons d’Allain Leprest. Lui qui, comme la rousse du dico, a semé à tous vents, pose ici ses derniers mots, écluse ses derniers vers. Et en écoute au loin les derniers échos… A plus d’un titre, par cinq chansons, il tient la corde. Et Francesca d’en être le porte-voix, « sans filet » comme le lui souffle Piton : « Corde raide tendue au bord de votre gouffre / Sous vos regards inquiets je fais mon numéro. » Leprest fait le sien : « La langue bleuie les bras ballants / pesant d’oubli, le cœur moins lourd / Trois p’tits tours autour d’un nœud coulant (…) Priez pour les morts d’amour » que, fatalement, on retiendra. L’Allain et ses adieux ne sont pas seuls au menu de Solleville, loin s’en faut.
PHILIPPE BARBOT
Culturebox - Chanson française : Philippe Barbot, côté face Il l’a fait. Après vingt-cinq années passées à repérer le talent (ou l’absence de talent) des autres, Philippe Barbot s’est jeté à l’eau. L’ex-journaliste musical de Télérama est passé dans le camp d’en face, celui des chanteurs. Un grand saut dans le vide, sans filet… et un atterrissage plutôt réussi, tout en douceur.
MORAN
Le Figaro (blog) - Moran: chansons pour un coeur qui s'étonnePar François Delétraz La chanson est nocturne, à l'image de son interprète.On the edge, comme on dit en anglais : toujours sur le point de basculer. De l'espoir au vague à l'âme, de la nostalgie à la douceur de vivre. Car Moran, du haut de ses 38 ans, est un grand mélancolique. Ses longues nuits d'introspection fiévreuse transparaissent dans ses chansons, attachantes et prenantes.
NE ME QUITTE PAS
Le Podcast Journal - Chanson à la Une - Ne me quitte pas, par Nina Simone Cette artiste d'exception, pianiste-chanteuse américaine aurait en ce 21 février 79 ans. Inoubliable Nina Simone nommée "la Princesse Noire" par Nadine Cohodas dans une bio sortie en 2010, laisse la légende d'une carrière de plus de 40 albums, sans compter les nombreux enregistrements "live" et reprises comme celle extraordinaire de Jacques Brel "Ne me quitte pas". Celle qui se définissait comme son piano: "je vie entre les deux mondes, le monde en noir et blanc" et aimait expliquer que son initiation à la musique "était un don de Dieu". Dans ses mémoires en 1991, Nina déclarait que "Simone" venait de son appréciation de la star du cinéma français Simone Signoret
PIERRE MARGOT
Nos Enchanteurs - Alunissons à l’unisson !, par Franck Halimi – photos de Chantal Bou-Hanna “La nuit promet d’être belle car voici qu’au fond du ciel apparait la lune rousse…” Quel aréopage que celui réuni par Pierre Margot le 30 janvier dernier au Vingtième Théâtre pour “La première nuit de la pleine lune” ! Avide de curiosité et rempli d’envie, je ne pouvais que courir écouter/voir les Claire Guyot, Annick Roux, Francesca Solleville, Anne Sylvestre, Sara Veyron, Georges de Cagliari, Philippe Catoire, Henri Courseaux, Romain Lemire, Gérard Morel, Franck Vincent et consorts. Et le moins que je puisse écrire, c’est que je n’ai pas été déçu ! À sa façon d’arpenter la scène de long en large dès l’entame, notre hôte d’un soir, Pierre Margot, met ses petits pas dans l’écran pour nous proposer une veillée de partages et d’échanges, sans chichis ni flonflons.
RACHIDA BRAKNI
Les Inrocks - Rachida Brakni : chansons enamourées La comédienne chante sur des mots de son mari Eric Cantona et des musiques de Cali et Rodolphe Burger. Critique et écoute. Encore une à sauter le pas, certes. Mais si Rachida Brakni succombe à la séduction chansonnière, c’est avec le violent désir (elle va mettre sa carrière de comédienne entre parenthèses plus d’une année durant) de rencontrer son public. Pour l’heure, ce disque s’offre en beauté absolue, diction parfaite et voix naturelle en rupture de souffle : elle devant et tous les autres derrière
LA REINE DES AVEUGLES
Nos Enchanteurs - La Reine des Aveugles, sous de faux airs d’Aldonza, par Claude Fèvre Avant-hier après-midi, « coups de pousses » du festival Détours de Chant au Bijou, à Toulouse. Ceux, nombreux, qui sont fidèles lecteurs de NosEnchanteurs, se souviennent peut-être que j’allais y retrouver la petite sirène Lizzie. Mais à 16h30, après avoir quitté mon petit village transi de froid sous la neige, c’est le duo de La Reine des Aveugles qui m’a cueillie tout juste réchauffée d’un gros chocolat chaud et surtout de l’accueil si chaleureux du Bijou où transitent les mordus toulousains de la chanson
SARCLO
Nos Enchanteurs - Sarclo, l’amour, la mort, la connerie Sarcloret, 4 février 2012, Centre culturel Le Sou à La Talaudière, Toujours l’art du bon mot, de la phrase qui tue. C’est un rite chez Sarcloret, tant qu’il l’a gravé dans la pierre, pierre tombale il va de soi. Sur l’écran blanc de ses nuits noires, il projette ses ici-git pas toujours de bon goût, néanmoins délicieux pour qui sait apprécier. Ah ! Sarcloret (il récupérera son diminutif de Sarclo au départ proche de son presque homonyme élyséen). Un bon concert de Sarclo n’existe pas (hors celui, jadis, gravé sur cédé avec le guitariste Bob Cohen) : rien n’est jamais tout à fait raccord, la voix est de plus en plus approximative, quelques mots tombent de haut, pas nus mais sans effets. Tel est Sarcloret, on s’y fait.
FRANCOIS & THE ATLAS MOUNTAINS
Les Inrocks - On y était : Fránçois & the Atlas Mountains au Café de la Danse On était hier soir au Café de la Danse pour le concert de François & the Atlas Mountains : c'était, assez simplement, sublime. On vous raconte. Journaliste prévoyant, voire prévisible, on avait mentalement déjà préparé quelques qualificatifs, quelques images, quelques métaphores en regardant d’un œil sans doute trop distrait mais d’une oreille plutôt charmée les Anglo-parisiens This Is The Kit. Avant de s’électriser légèrement en fin de set, avant aussi leur magnifique reprise des Plus Beaux déjà croisée par ici, les belles chansons de la large troupe baba étaient fermement enracinées dans leur terroir folk, en prise directe avec l’humus, nées dans les forêts noueuses des sorcières fantasmatiques.
PHILIPPE B. TRISTAN
Nos Enchanteurs - Philippe B. Tristan en Transhumances Paradoxe : si le disque se porte de plus en plus mal, il n’y en a jamais eu autant « sur le marché ». A eux de trouver leur chemin pour arriver sur les platines, et ce n’est pas une mince affaire. La presse accorde de moins en moins de place à la chanson, préférant des pages people qui se ressemblent toutes. Il est possible, fréquent même, qu’un (bon) disque n’ait absolument aucune presse… Tiens, celui de Philippe B. Tristan, dont la sortie nationale (distribué par Mosaïc Music) remonte à novembre dernier : pas une ligne ! Du gâchis pour un travail bien plus qu’honorable, assez remarquable même.
MICHELE BERNARD
Chansons que tout cela - Michèle Bernard, Sens dessus dessous Il y a des coups de foudre qui durent. Quand on suit Michèle Bernard depuis ce jour du Printemps de Bourges 78 où elle nous a bouleversés avec ses Petits caillouxde La Durance, avant de nous entraîner auBar du grand désirpour nous direNe ferme pas les yeux(1982), puisPleurez pas(1987)… jusqu’à ceVolerde 1999 si présent dans ce nouveau spectacle et cesChansons pour les petits et les grandsqui l’avaient précédé, on n’y peut rien et c’est tant mieux. On est émus, amusés, entre sourire et œil humide…
JEANNE PLANTE
Le second album de Jeanne Plante, 'la Veuve araignée', sortira le 30 mars 2012. (réalisation : Fabrice Ravel-Chapuis aux Studios Acousti) Elle prépare actuellement son nouveau spectacle avec Nicolas Jaillet, le metteur en scène d’Alexis HK. Un concert de sortie d'album est prévu le 30 mars aux trois baudets à Paris avec des invités surprises! Jeanne a été sélectionnée par l'équipe du Festvial "Alors… CHANTE!" de Montauban pour participer aux découvertes cette année! Pour les impatients, un EP de 5 titres est déjà en écoute sur internet!
Rire et chanson, le bras de fer Courriel d’André, de Saint-Jean-de-Bournay : « Je fréquente et apprécie beaucoup votre site, et il y a un sujet que j’aimerais vous voir aborder : celui de la chanson humoristique. En fait, je me pose la question suivante : pourquoi, parmi les artistes qui ne sont pas médiatisés, trouve-t-on bon nombre d’auteurs de chansons drôles alors que, dans la chanson “grand public”, ce genre-là a complètement disparu ? Ont-ils le cul serré ? Rire deviendrait-il indécent ? »
Marcel ne chauffe plus (ça jette un froid) Il ne faut pas nécessairement être historien de la chanson pour faire référence au fameux « Chauffe Marcel ! » de Brel, lancé en direction de l’accordéoniste Marcel Azzola lors de l’enregistrement de Vesoul. S’il est une expression passée dans le langage courant, c’est bien celle-ci. Et dieu seul sait combien de fois Marcel et son Orchestre l’ont entendu, cette expression ! Et bien c’est fini, plus de chauffage pour nos Marcel ! Clap de fin, ultime mais copieux double disque d’adieu et tournée ad hoc il va de soi.
Les stars et la loi du marché (noir) C’est la fronde, la colère, la sainte croisade. Zaz, Christophe Maé, Yannick Noah, Camille, Grégoire, Bénabar, Nicolas Sirkis (Indochine), Yael Naim, Pascal Obispo et quelques autres s’insurgent contre la revente des billets de leurs concerts au marché noir sur le net, demandant aux pouvoirs publics « d’agir contre cette pratique qui fait s’envoler le prix des places. »
Le petit lit derrière le débit de Boby C’est l’histoire d’un gamin dont la maison rétrécit à mesure que la chanson prend de la voix et gagne en public. Nous sommes au cabaret Le Cheval d’Or, dans le quartier Mouffetard, Paris des années soixante, épicentre s’il en est de la chanson rive-gauche, de ses cabarets. Les parents Tcherniak dirigent celui-ci qu’ils réaménagent régulièrement, pour l’adapter aux techniques de la scène, pour gagner en jauge.
BIEN RECU.... MERCI !
L'album de Florence Coste et Julien Dassin, Monsieur Montand
Julien Dassin et Florence Coste épris de guinguette Sous le ciel de Paris .... Un lien noué deux générations plus tôt, lorsque son grand-père le cinéaste Jules Dassin, fuyant la chasse aux sorcières menée aux Etats-Unis par la commission McCarthy, trouve refuge en France au début des années 1950 avec sa femme et ses enfants, Julie, Rickie et Joe. Et trouve un soutien public de poids en la personne d'Yves Montand. Lequel paiera le prix de son amitié, interdit de territoire américain en 1958, alors qu'il doit tourner La Loi devant la caméra de Jules Dassin à New York.