En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Enfant hyperactif et extraverti, il adorait les joyeux spectacles de rue bretons et aller à la fête de l’Huma avec son père. Le chanteur de 29 ans natif des Yvelines s’est nourri, grâce à ses parents et à son grand frère, de Dire Straits, Renaud, des Beatles ou de Daft Punk. Avant, ado, de tâter du clavier…
Les artistes de la semaine : Satellite Jockey, Théo Charaf, Marine Bercot, Antoine Villoutreix, Camelia Jordana, Remi Constant
Le clip de la semaine - Louise Combier - La lune est vague
L'album de la semaine - Antoine Villoutreix, Le jardin municipal
Les vidéos de la fin de semaine : Annie Cordy, Théo Charaf et quelques artistes des Victoires de la Musique 2021, Biolay, Ben Mazue, Birkin, Clou, Pomme, Julien Doré....
A MON AVIS
A l'honneur cette semaine la jeune lyonnaise Louise Combier avec son nouveau clip "La lune est vague". Louise avait été primée par Francofans lors du tremplin d'A Thou Bout d'Chant où elle était candidate. Elle s'était fait remarquée ensuite à The Voice en 2020. La crise sanitaire l'a bien sûr privée de tous les concerts où elle était programmée. Elle a pu réaliser ce très beau clip et on attend avec impatience son premier album.
Dans notre rubrique "Chants du Monde" c'est exceptionnellement un français qui est au programme cette semaine. Il est d'ailleurs lyonnais lui aussi. Mais il chante le blues, et il le chante si bien comme l'écrit le magazine en ligne We Culte !
Depuis près d’un an maintenant la crise sanitaire frappe de plein fouet le spectacle vivant. Tous les professionnels se trouvent privés de public et souffrent douloureusement de cette situation. Dans ce contexte des artistes, de grandes institutions culturelles et quelques salles de spectacles tentent d’utiliser les outils numériques pour garder le contact avec le public. Des expériences foisonnantes qui ont réussi à proposer de nouvelles formes de relations entre les créateurs et leur public.
En attendant la réouverture des salles, le numérique reste un des rares vecteurs disponibles. Plateformes de diffusion, spectacles filmés mis en ligne… autant d’initiatives qui illustrent les efforts et l’imagination à l’œuvre dans de nombreux secteurs du spectacle vivant
Une semaine s'achève et on a pu vous partager nos coups de cœur et nos découvertes au sein de la rédaction. On récapitule tout dans cet article et on en profite pour vous glisser une nouveauté !
Benjamin Biolay a été sacré Artiste masculin et Pomme est repartie avec le prix de l’artiste féminine de l’année lors de la cérémonie des 36èmes Victoires de la musique. Une soirée particulière en raison de la crise sanitaire, où ont résonné les revendications et les inquiétudes du monde de la cuture, à l’arrêt depuis de longs mois.
Devant un étrange public composé d’intermittents rémunérés, la chanteuse et le chanteur ont été désignés artistes de l’année. Également au palmarès, Yseult, en révélation féminine et Hervé côté masculine.
Incontestable sacre de Benjamin Biolay, vendredi 12 février à la Seine Musicale, lors de cette 36e édition des Victoires de la musique, sans public. Le chanteur l'emporte dans deux des catégories reines : artiste masculin et album de l'année. Révélation album l'an passé, Pomme damne cette fois-ci le pion à Aya Nakamura chez les femmes.
PORTRAITClou, nommée en catégorie « révélation féminine » aux Victoires de la musique 2021, a longtemps pensé être trop « réservée » pour se lancer dans une carrière musicale
Clou est un drôle de nom pour une chanteuse. Un pseudonyme bricolé à partir de son surnom « Anne-clown », lui même dérivé de son prénom, Anne-Claire. Clou est drôle tout court. Pendant l’interview, en visioconférence, son rire s’échappe régulièrement pour réchauffer les écrans interposés.
Son premier album, Orages, sorti l’automne dernier, n’invite en revanche pas franchement à l’hilarité. « Quand on a commencé à sélectionner les chansons, on s’est rendu compte qu’on gardait les plus dures, parce que c’étaient les plus intéressantes, et je me suis dit qu’elles étaient comme de petits orages. » D’où le titre. Enfin pas tout à fait.
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, c’est le chanteur et comédien Michel Jonasz.
Michel Jonasz, ce sont des chansons intemporelles comme La boîte de jazz, Joueur de blues, La fabuleuse histoire de Mister Swing, Super nana soit un cumul de succès musicaux auxquels s’ajoute son jeu d’acteur pour le cinéma et la télévision depuis plus de cinq décennies.
L’auteur, compositeur, chanteur et acteur réédite son album : La méouge, le Rhône, la Durance augmenté de six inédits, un album pour combattre la morosité et parler d'amou
Dire que Marine Bercot est décalée ne relève pas de l’exagération. Sa chanson, plus parlée que chantée, habitée de sonorités rock revêches, ne ressemble à pas grand-chose d’autre.
Quatre ans après Paris-Berlin qui célébrait son amour pour ces deux villes,l’auteur-compositeur Antoine Villoutreix élargit ses paysages à l’Europe, et nous invite pour une Promenade. Un disque poétique et sensible, d’une fraîcheur vivifiante.
Il y a de curieux -et heureux- hasards en musique : Antoine Villoutreix nous raconte avoir terminé l’enregistrement de son troisième album quelques mois avant que la pandémie ne vienne mettre le monde au repos. Et pourtant il n’est question que de balades, de voyages, et de contemplations dans cette Promenade. Une bouffée d’oxygène, fruit de ses rencontres avec des musiciens de tous horizons, qui invite à rêver aussi bien des grands espaces américains sur une vertigineuse Falaise que des rues de Berlin dans Auf Deinen Straße que le chanteur- qui vit dans la capitale allemande depuis 15 ans- interprète en allemand.
C’est le portrait d’une personne, une vedette comme on disait dans le temps. Une dame qui nous a accompagnés quelques décennies. Nous, les téléspectateurs, parfois chanceux spectateurs. C’est une dame qui, sous des accoutrements divers, souvent fantaisistes, a fait les beaux jours de notre écran cathodique en noir et blanc, une ou deux chaînes. Puis en couleur. Et une troisième chaîne. Avant d’être amuseuse publique chez Guy Lux dans sa quincaillerie de variétés, ou chez les Carpentier en un club très fermé, elle était de la revue, de l’opérette aussi. Hello Dolly, ce fut elle. Selon notre âge, nous avons parfois des souvenirs différents d’elle.
.... Le quatrième disque de Camélia Jordana compte vingt chansons. Ce qu'on appelle encore un double album. Peu d'artistes s'y risquent. Et c'est heureux. Car il faut tenir la distance. Sorti le 29 janvier 2021, FACILE & FRAGILE s’écoute gentiment. Les chansons qui le composent s'inscrivent bien dans l’air du temps. Elles ressemblent à leur époque. S'y fondent. Mais une se démarque et s’impose, par sa simplicité, sa légèreté de pétale et disons-le, sa poésie: Nos chansons.
Quel drôle de groupe. On le croyait né de la dernière pluie, on découvre qu’il existe depuis 2011 et doit sa naissance à Brest au cerveau fécond de Rémi Richarme. On croyait avoir découvert les nouveaux Elli et Jacno, notes synthétiques, paroles elliptiques
Pour Le Week-End, changement de formule avec des chansons qui se dégustent cette fois en langue française. Sans doute une manière pour eux de rendre hommage à quelques illustres ainés de la french pop des années 70 et 80 que sont par exmple Eli et Jacno.
Héritier moderne des troubadours, ainsi que le présente son comparse et pianiste Robin Moritz, Rémi Constant est un amoureux de la langue française qu’il manie à la scène comme à la ville d’une façon délicate et subtile. Pourtant aucune préciosité chez ce jeune homme, mais une singularité, un charme troublant, une authenticité et une inspiration qu’il puise dans la tradition poétique, chez des auteurs qui lui sont familiers. J’ai le souvenir ému de ce matin d’été où, devant un café, au détour d’un échange sur nos textes préférés, il me cita par cœur des vers de Supervielle que j’aime particulièrement. Rien d’étonnant à le retrouver parfois déclamant dans les rues de vieilles villes des poèmes de Rimbaud, Apollinaire, Jaccottet, Supervielle, Baudelaire, Aragon…
L’interprète de Voilà, qui défendra les couleurs bleu-blanc-rouge lors du prochain Concours européen de la chanson, est «trop fière» de sa victoire samedi dernier dans «Eurovision France, c’est vous qui décidez».
Elle a 27 ans, chante Voilà avec des accents d’Édith Piaf, et c’est elle qui représentera la France à l’Eurovision. Samedi dernier, lors de la soirée de sélection de France 2 suivie par 2,37 millions de téléspectateurs, le public et le jury professionnel ont été conquis par l’émotion de Barbara Pravi. «Cette chanson, c’est l’histoire d’une chanteuse qui a écrit beaucoup pour d’autres artistes et qui a maintenant envie de se raconter», résumait, dans le portrait qui lui était consacré, celle qui a écrit pour Julie Zenatti, Chimène Badi ou Yannick Noah.
Après une finale remportée haut la main samedi 30 janvier dernier, Barbara Pravi représentera la France à l’Eurovision en mai prochain. À vingt-sept ans, l’artiste assume son côté rétro et se revendique héritière d’une chanson française classique tout en brandissant l’étendard de la cause féministe.
De la « môme » Piaf, elle aurait la gouaille et la gestuelle, la taille menue et la chevelure bouclée. De son homonyme Barbara, elle aurait hérité de l’attachement au texte et du côté « à fleur de peau », un peu écorché. Ce samedi 30 janvier, en direct du Studio 128 de la Plaine Saint-Denis, 12 candidats se disputent les faveurs du jury et d’un public de 2,37 millions de téléspectateurs.
Musicien et graphiste, Rémy Poncelet, alias Chevalrex, a réalisé lui-même la pochette de son quatrième album à partir d’une photo prise en Guadeloupe la veille de son mariage.
«C'est une photo prise en février 2020, sur l'île de la Désirade en Guadeloupe, la veille de mon mariage avec ma femme, assise au second plan, lisant Cinq Psychanalyses de Freud. L'album était terminé, il ne restait que quatre jours de mix. Cette image a été prise au retardateur, j'ai appuyé sur le déclencheur et j'ai couru m'asseoir. J'avais envie d'une pochette moins graphique que les précédentes, de quelque chose de plus ouvert et naturel.
On est bluffé par l’ambiance americana qui se dégage du premier album du songwriter français Théo Charaf. Un road trip aussi prenant qu’intense, entièrement habité par un folk-blues aux influences de Neil Young et de Johnny Cash
En cette rentrée musicale hivernale, la surprise nous vient de Théo Charaf qui débarque avec un premier album éponyme étonnant de maturité. Un disque imprégné d’un folk-blues rugueux, où résonne la voix grave et introspective de ce jeune artiste lyonnais (27 ans). Théo Charaf, qui chante dans un anglais impeccable, s’accompagne à l’ancienne d’une simple guitare acoustique, comme le faisaient les bluesmen des champs de coton.