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dimanche, 13 août 2017

Hexagone - Mehdi Krüger enchante Barjac

Festival Barjac m’enchante, 1er Août. Cour du Château. Pour beaucoup LE grand moment de cette édition, pourtant pas avare en beaux et bons concerts, c’est Mehdi Krüger et sa prestation intense et émouvante. Un grand merci à Jean-Claude Barens qui l’a programmé l’an passé au chapiteau et cette année sur la grande scène. Un joli pari réussi les deux fois. Pour certains c’est du slam, du spoken word mais en aucun cas de la chanson. Indubitablement, Mehdi Krüger propose un spectacle vivant et rare qui émotionne et donne à réfléchir, qui ravit les oreilles, le cœur et l’esprit.

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samedi, 12 août 2017

Claude Févre - Barjac m’en Chante 2017 – Face à la vie, entre humour et tragédie

Une soirée belle à pleurer s’affiche encore ce soir dans la cour mythique du château.

Les artistes ont de grandes ailes de géant… Nous le savons depuis toujours, ou presque. Il arrive qu’ils cèdent à leur  désespérance à ne pouvoir  voler. A ne savoir atteindre l’azur. Pour quelques heures, quelques jours. Parfois pour toujours. Dans les textes, les chansons qu’ils ont laissés, ils nous confrontent à  nos vies dans ce qu’elles peuvent  avoir d’immensément douloureux. Alors définitivement, on les aime ces « naufragés », ces frères en humanité auxquels Cyril Mokaiesh rend hommage.

Il arrive que la vie soit une mauvaise, une méchante. Naufragée, Missonne, aurait pu l’être très tôt. « Les plombs ont sauté » à sa naissance et pour toujours.  Mais  la vie n’a pas seulement été cruelle car elle l’a visiblement dotée d’un moral d’acier, d’une énergie folle et d’un humour salvateur… et  puis tout ce monde de la musique à portée de ses doigts dès ses premiers pas. Le père jazzman dont elle fait un facétieux portrait  d’homme qui « jazze » tout ce qui se dit, qui met tout en chanson, a de toute évidence eu à jouer son rôle d’initiateur.

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vendredi, 11 août 2017

Nos Enchanteurs - Boucieu-le-Roi 2017. Épatante Martine Scozzesi !

Rien que l’entrée en scène des deux musiciens, Riton et Samuel, chacun avec son accordéon, donne le ton et le son : « En v’là d’la chanson, en v’là ! »… Une centaine de minutes – c’est long, c’est bien peu en fait – où la chanson est à la fête dans ce qu’elle peut avoir de meilleur. Et le professionnalisme d’abord, qui ne laisse rien au hasard, sauf peut-être les facéties de l’électricité qui nous offriront un des plus beaux moments qui soient, où chaque spectateur se charge d’éclairer la scène qui avec son briquet, qui avec son portable ou sa tablette : beau, solidaire, lumineux…

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jeudi, 10 août 2017

Claude Févre - Barjac m’en Chante 2017 – Point d’orgue humaniste au chapiteau

Tant qu’il aura des hommes, titre emblématique d’une chanson de Frédéric Bobin, pourra être la conclusion de ces concerts du chapiteau. Fin de ces rendez-vous caniculaires et non moins passionnément enchanteurs. Le public ne se laisse pas découragé à Barjac aussi nous oserons glisser l’idée qu’une jolie petite salle climatisée serait méritée !

C’est Marie Coutant et ses deux musiciens, contrebassiste et batteur – nous avons beaucoup apprécié l’accompagnement musical surtout  la finesse, la subtilité  de la batterie – chanteurs aussi, qui commencent par lancer « Voici l’heure de la révolte ! » On est bien d’accord avec eux pour dire que « seuls les rêves qui vous portent feront les hommes grands ». On l’est sans doute moins avec une chanson qui s’inspire à l’envi de celles  du passé, qui s’en tient aux mots et clichés rebattus.

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mercredi, 09 août 2017

Nos Enchanteurs - Off Avignon 2017. Jean Guidoni, hier, demain

Après avoir dû céder la place à l’actualité des festivals de Barjac et de Boucieu-le-Roi, nous voici de retour à Avignon pour les spectacles vus la dernière semaine du festival. A tout seigneur tout honneur, Jean Guidoni est une légende à qui seul le concert peut rendre justice.

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mardi, 08 août 2017

Ouest France - Ambiance intimiste et familiale à Viens dans mon île

Le son était bon, mercredi, sur L'Île-d'Yeu. Pour la 6e édition du festival Viens dans mon île, Boulevard des airs et Matmatah ont communié avec le public dans la joie et la proximité.

« On fait la fête ce soir, et on attend de la zic' à fond. » Rieur, un couple de quinqua fait la queue à l'embarcadère de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Comme eux, plus d'une centaine de personnes patientent à terre avant de grimper dans le bateau, direction L'Île-d'Yeu.

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Série Les femmes qui ont marqué la Bretagne. 4. Berthe Sylva, la voix des Années folles © Le Télégramme

« C'est aujourd'hui dimanche, tiens, ma jolie maman… Voici des roses blanches, que ton coeur aime tant... » ou « On n'a pas tous les jours vingt ans, ça nous arrive un' fois seul'ment... ». Si le nom de Berthe Sylva est aujourd’hui oublié du grand public, plusieurs générations de Français connaissent encore ses airs de musette, et ces quelques phrases de refrains mélodramatiques qui lui ont valu tant de succès dans les années 1930.  Née le 7 février 1885 à Lambézellec près de Brest, Berthe Faquet - de son vrai nom -, fille d’un marin et d’une couturière est dotée d’une mémoire surprenante.
 
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lundi, 07 août 2017

Nos Enchanteurs - Barjac 2017. Mehdi calmant parlant, Krüger est un médicament

.... On connaît l’ouverture et l’exigence de la programmation artistique de Jean-Claude Barens depuis belle lurette. Mais, en ce mardi 1er août 2017, il faut bien reconnaître qu’il a poussé le bouchon très loin. En programmant Vincent Tron Cheirézy & Christina Rosmini sous le chapiteau, pour les concerts de l’après-midi, puis Mehdi Krüger, suivi de La Mal Coiffée, dans la Cour du château, il a tenté un coup de poker très culotté. « J’aime les gens qui doutent » chante, encore et toujours pour notre plus grand plaisir, l’immense Anne Sylvestre. Hé bien, on pourra dorénavant écrire, en parlant du directeur artistique de Barjac m’en chante, « J’adore les gens qui osent ». Ce qui ne signifie pas qu’ils ne doutent pas. Mais, juste qu’ils ont des convictions suffisamment chevillées au corps, pour oser présenter -à un public féru de chanson francophone dite « de qualité » (ou « de caractère », selon les chapelles)- de tels artistes.

dimanche, 06 août 2017

Hexagone - Barjac m’enchante, la scène ouverte

Le festivalier à Barjac a de quoi étancher sa soif de concerts et d’animations autour de la chanson. Le lève-tôt est au rendez-vous de 11h-11 pour des échanges autour de la chanson, avec des artistes de la veille et un acteur du métier. A 15h, deux choix de concert dont un spectacle jeune public. Juste le temps d’enchaîner avec deux concerts au chapiteau à 17h et 18h30. A peine la possibilité de grignoter un peu avant de monter au château pour les deux concerts du soir.

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Nos Enchanteurs - Barjac 2017. Véronique Pestel en son jardin

Il est des artistes incapables de mentir, de chanter ce qu’ils ne ressentent pas, ce qu’ils ne sont pas. Véronique Pestel est de celles-là. Tous ses textes sont ciselés dans sa chair, ses musiques baignent dans son énergie vitale. Et il est des lieux et des publics qui lui permettent d’exprimer au mieux son envie de partage, son exigence de qualité, sa recherche de la perfection dans la forme du message qu’elle veut transmettre. Barjac est de ceux-là.

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samedi, 05 août 2017

Claude Févre - Barjac m’en Chante 2017 – Chansons et plus… si affinités

Aujourd’hui on partage la rencontre entre Monsieur Roux, l’aîné et Boule, à moins que ce ne soit avec Boule et Monsieur Roux… Ils s’échangent leurs chansons, ils s’accompagnent réciproquement. Ils ont des univers qui agitent les conventions, les normes, les codes. La parole de Monsieur Roux ne fait pas dans la dentelle, il s’en prend à  tout ce qui enferme, isole… Il pourfend l’idée de drapeau, de nation, «  Y a pas de pays pour ceux qui n’en veulent pas », il s’attaque au machisme, à l’instinct de domination des hommes pires que des chiens, au « vote utile » guidé par la peur, aux stupides, aux sots, aux  complotistes…  Est-ce différent aujourd’hui qu’il y a dix ans, quand Monsieur Roux atteignait un large public en chantant le sort du « bouffon de la cité, le souffre douleur du quartier » ? En n’hésitant pas à semer dans ses chansons un vocabulaire de la rue, de la cour de récré… ?   Ces « gros mots », c’était un peu sa marque de fabrique à l’époque et la jeunesse aimait ça. Nous avons pu voir ailleurs qu’elle venait encore, nombreuse, avec sa décennie de plus,  chanter les refrains de Monsieur Roux. Ici cette jeunesse là est absente… Dommage vraiment !

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