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mardi, 19 septembre 2017

Nos Enchanteurs - Lady Sir, de bonne aventure

Rappel pour les distraits et les cancres squatteurs du coin du radiateur : Lady Sir est le groupe formé par Gaëtan Roussel (faut-il encore le présenter ?) et l’actrice Rachida Brakni. Leur album est une réussite épatante, restait donc à voir si l’essai allait être transformé sur scène. L’opportunité nous en a été justement donnée à Namur, pour l’unique concert estival en Belgique de la formation.

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lundi, 18 septembre 2017

Blog Mediaprt - Les salles de musiques actuelles en plein naufrage

Dans les Yvelines, le rythme du démantèlement des structures de musique actuelles s'accélère. Alors que le CAC George Brassens de Mantes-la-Jolie est déjà condamné, c'est tout un tissu associatif qui se meurt. Etat des lieux d'un phénomène qui, en vérité, est national.....
 
Outre la SMAC de St Germain-en-Laye toujours bien relativement soutenue, le secteur des musiques actuelles est en train de couler, bien au-delà des Yvelines. Le phénomène est national, de Mains d'Oeuvres à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) jusqu'à la Coopérative Culturelle Akwaba dans le Vaucluse. Des salles qui tentent en cette rentrée de redresser le cap. "J'ai la chance de bouger beaucoup sur l'ensemble du territoire national. Tout n'est pas comme ici. Il y a des réalités différentes dans des territoires où il y a une bonne entente avec les élus pour développer des projets. Ce que je ne supporte pas, c'est l'idéologie dominante larvée qui construit un modèle de société assez abominable, avec la disparition du bien commun, de la dimension collective. C'est la compétition, c'est le Macronisme", peste Thierry Duval.
 
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dimanche, 17 septembre 2017

Le blog du doigt dans l'oeil - Sarclo a eu ses règles, voici les trois dernières…

Sarclo a eu ses règles. Ça va mieux… Bien sur y a pas de recettes pour faire une jolie chanson, ni pour en faire une belle. Y a juste quelques conneries à savoir, à entrevoir pour éviter le ridicule. Je vous fous la paix un moment, je suis au bout de mes sottises. là je compile tout ça, avec les réactions, et on peut avoir toutes les chicaneries d’un coup…

Huitième règle : LA MUSIQUE COMPORTE AUSSI QUELQUES CLICHÉS, ET ÉNORMÉMENT DE PONCIFS. Ils sont à éviter. 

Cette règle est suggérée par Manu Galure qui nous déclare : 
« Personnellement, je ne supporte pas d’écouter une chanson pour la première fois et de retrouver la grille d’accords du premier coup. Pire, il m’arrive pendant la première écoute d’une chanson de chanter la fin d’un couplet, un break, un changement d’accord, juste parce que j’ai vu arriver l’effet gros comme un mammouth dans le cul d’une nonne.

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Le blog du Doigt dans l'Oeil - Sarclo a ses règles, sixième et septième jours..

Sixième règle : se donner un style et s’y tenir, et CHAIRIR* LA SONORITÉ DE CHAQUE SYLLABE. Certaines chansons peuvent venir en une heure et d’autres demander des mois de chantier, ne pas renoncer, ne rien se pardonner. Les « e » muets qui font un pied dans une strophe et n’en font pas dans l’autre, les consonnes qui s’entrechoquent comme un pot de chambre qui dévale les escaliers, les césures qui se baladent sans rythme ni raison, les voyelles qui se suivent et n’ont pas de sonorité, les verbes qui changent de temps pour arranger un vers, voilà des péchés souvent audibles dans les oeuvrettes de certains de mes aspirants collègues. Si vous lisez ça dans une chanson, ce n’est pas une chanson, c’est une merde.

En contradiction avec mon article concernant les adjectifs j’ai eu le bonheur de lire ces vers. Pensez à la façon si soignée de Thiéfaine de mâcher ses syllabes et jouissez de cette sonorité irréprochable. Les chansons sont trop courtes pour les attifer de phrases mollassonnes…

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samedi, 16 septembre 2017

Le blog du doigt dans l'oeil - Sarclo a ses règles. Ou comment fabriquer des chansons… quatrième jour.

Quatrième règle ÉVITER LES QUATRIÈMES DE COUVERTURE. Une chanson ne sert pas à clarifier une situation ou une pensée, mais à l’interroger. Une idée ou un sentiment n’a d’intérêt dans une chanson que s’il charrie de l’incertitude. « Mais voilà que tout au bout de la rue est arrivé un limonaire avec un vieil air du tonnerre qui nous a fait chialer tant et plus » (Caussimon, « Comme à Ostende »). Chaque fois qu’on entendra la chanson le limonaire va démarrer autre chose dans votre esprit et vous emmener à un autre endroit. Si à la lecture d’une chanson vous pouvez déterminer ce que l’auteur a voulu vous dire, si à chaque écoute le sens en est le même, ce n’est pas une chanson, c’est une merde.

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vendredi, 15 septembre 2017

Le blog du doigt dans l'oeil - Sarclo a ses règles. Ou comment fabriquer des chansons… Troisième jour.

Troisième règle : ( Il y en aura huit ou neuf) un spectacle de chansons n’est pas une leçon de géographie. LES ÉLÉMENTS DE COSMOGONIE GÉNÉRALE SONT À UTILISER AVEC CIRCONSPECTION : Richard Desjardins donne un exemple de leur utilisation correcte : «Ton dos parfait comme un désert quand la tempête a passé sur nos corps, un grain de beauté où je m’en vas boire… » (« Tu m’aimes-tu ? »). La tempête et le désert sont évidemment des évocations de bouleversements intérieurs et non des éléments de bulletins météo. Si, à la lecture d’une chanson, la nuit n’est qu’une nuit, et le vent ne sert qu’à faire bouger les cheveux de l’être aimé, ce n’est pas une chanson, c’est une merde.

Contre-ordre : « il pleut sur le lac majeur, j’ai tout oublié du bonheur » l’élément météorologique est bien là pour symboliser un état d’âme, et non pour se représenter lui-même, mais l’état d’âme est si misérable que ça ne sauve rien. La chanson est une merde, et la règle est inopérante.

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jeudi, 14 septembre 2017

Le blog du doigt dans l'oeil - Sarclo a ses règles. Ou comment fabriquer des chansons… deuxième jour.

Deuxième règle : Dans ses Chroniques, Bob Dylan explique comment Brecht lui a permis de voir le moyen d’aller au-delà de Woody Guthrie : EN METTANT DU POISON DANS LES CHANSONS. « Und Machies der hat ein Messer, doch das Messer sieht man nicht » (Mackie a un couteau, mais le couteau, on ne le voit pas). Brecht nous fait nous identifier à un salopard. Une chanson n’est pas là pour vous apprendre quoi que ce soit, ni pour faire partager des lieux communs ou des bons sentiments. Elle est là pour : surprendre, indigner, gondoler, chauffer, glacer, effarer. Si à la lecture d’une chanson vous voyez des éléments qui pourraient faire partie d’un éditorial, d’un tract, d’un programme, ce n’est pas une chanson, c’est une merde.

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mercredi, 13 septembre 2017

Le blog du doigt dans l'oeil - Sarclo a ses règles. Ou comment fabriquer des chansons… Premier jour

Verbatim de nos engueulages sur Facebook. Je remercie les ceusses que ça a amusé et/ou énervés. Des pékins et des artistes. Très fier d’avoir eu ces prises de becs avec Pierre Delorme (à suivre sur « des crapauds et des rossignols »), ces clins d’œil de Gilbert Laffaille, Denis Charolles, Gul Deboa, Félix Lobo, Hervé Hakrich, ces demi piques d’Eric Maurin, ces bonjours d’Alain St Yves, ces ronchonnages de Christophe Pochon etc. etc.

J’ai enlevé les émoticones, ça fait dégueu. En dixième commandement j’ai été grailler sur le site de Pierre Delorme qui a fait un résumé. Je suis pas sur que ce soit très utile, mais pouvoir appeler ça les dix commandements, ça vous a tout de suite un côté modeste qui me semble assez convenable et plaisant…

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mardi, 12 septembre 2017

C'est déjà ça - François Marry, d'un envol à l'autre

Le leader de Frànçois & The Atlas Mountains est doublement à l'affiche du festival Coconut Music, organisé par des complices de longue date à Saintes. Une ville avec laquelle il a toujours maintenu des ponts

François Marry est un oiseau. Ses yeux ont la couleur et la profondeur d’un ciel changeant. Le musicien semble flotter sur la vie, les pieds ici et la tête ailleurs. Sur les marches de l’abbaye aux Dames de Saintes, le voilà pourtant chez lui. Sa mère réside toujours dans le quartier, et c’est là qu’il enchaînait les figures en pratiquant intensément le skate, dans sa jeunesse saintaise. « J’entendais la musique des cours du Conservatoire », se souvient-il.

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lundi, 11 septembre 2017

Nos Enchanteurs - Namur 2017. Patrick Bruel : alors écoute !

..... Les Solidarités pouvaient donc être fières d’avoir pu convier sur ses terres namuroises un de ces chanteurs hors normes. Car, qu’on le veuille ou non, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Patrick Bruel est exceptionnel par la relation unique qu’il a pu instaurer avec son public. C’est qu’ils ne se bousculent pas au portillon, les artistes français qui engendrent de telles passions. Outre le bon vieux Johnny, il y a qui ? Goldman bien sûr, s’il se décidait à remonter sur scène, et Mylène Farmer. Vous en voyez d’autres ?

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dimanche, 10 septembre 2017

Nos Enchanteurs - Namur 2017. The Joe’s, les spadassins de Joe Dassin

The Joe’s, ce sont trois artistes ayant par ailleurs leur propre carrière solo : Ben Ricour (souvenez-vous de son J’traîne des pieds écrit pour Olivia Ruiz), Laurent Madiot (remplacé toutefois ce dimanche par François Guernier) et Cheveu (alias Jean-Pierre Bottiau). Ils ont unis leurs talents pour monter ce spectacle d’hommage, couronné par un disque paru en 2014. Cela fait 4 ans qu’ils tournent, ont plus de 300 dates dans leur calepin et arrivent tout doucement au terme de ce voyage artistique. C’est dire si le show est rodé et parfaitement au point.

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