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samedi, 29 août 2020

France Info - Le musée en ligne de la Sacem offre une plongée passionnante dans les coulisses de la chanson française

Plébiscités durant le confinement, les musées virtuels comme celui de la Sacem permettent de faire de riches découvertes sans bouger de chez soi.

La période du confinement a permis de découvrir la richesse des musées virtuels, ceux du Louvre ou du Moma, mais aussi d’autres plus étonnants comme celui de la Sacem qui dévoile sur son site internet les coulisses de la chanson à travers de savoureuses archives.

Un dossier de 40 ans d’archives sur le punk français d’un côté, le touchant manuscrit des paroles de L’été indien de Joe Dassin de l’autre, la page d’accueil du site du musée de la Sacem est un vrai piège chronophage pour tout amoureux de la chanson française.

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jeudi, 27 août 2020

Ces chansons qui font l'été. "Le Loir-et-Cher" de Michel Delpech ou la fin de l'exode rural

France Info - Les tubes de l’été ont parfois un rapport avec l’actualité du moment. Bertrand Dicale explore donc notre mémoire collective à la recherche de ces rencontres entre l’histoire et la chanson française. Lundi, "Le Loir-et-Cher" de Michel Delpech qui, en 1977, révèle les ambivalences des relations entre la France rurale et la France citadine.

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mercredi, 26 août 2020

Ces chansons qui font l'actu. "Santiano" d'Hugues Aufray, des marins anglais aux scouts français

France Info - Les tubes de l’été ont parfois un rapport avec l’actualité du moment. Bertrand Dicale explore notre mémoire collective à la recherche de ces rencontres entre l’histoire et la chanson française. Jeudi, "Santiano" d'Hugues Aufray qui, en 1962, règne autant sur les radios que sur les feux de camp.

mardi, 18 août 2020

Nos Enchanteurs - André Labeur, 1948-2020

André Labeur nous a quittés fin juillet. Ancien instituteur, formé à l’Ecole normale d’instituteur de Melun, ayant fait sa carrière en région parisienne, il revenait régulièrement  se ressourcer en son pays, Lavelanet en Ariège, dans la maison de sa naissance, celle de son père Roger Labeur, figure du Stade Lavelanetien (Rugby) du temps de son plus grand essor, étant lui-même rugbyman. Il était également très impliqué dans le club de vélo local, et avait publié son premier livre, La mine des cuivres, un conte philosophique plein de rebondissements où un couple d’ogres représente l’altérité. Un récit qui promène son scénario entre deux guerres mondiales, une forêt, et le monde de la musique, entre cuivres et violon, qui représente la résistance au monde du profit, du racisme et de la belligérance

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mardi, 11 août 2020

Eric Frasiak, Le concert en pointillé du matin en DVD par Yves Le Pape

Dés le début du confinement, le 17 mars 2020, Eric Frasiak voit une première vidéo d'un artiste qui chante sur les réseaux sociaux depuis son domicile. Il décide aussitôt de se lancer mais ne choisit pas le direct qui ne lui paraissait pas satisfaisant techniquement. Il enregistre une première chanson dans son studio personnel, chez lui à Bar-le-Duc et la met en ligne le 20 mars. Il a pris le parti de la légèreté et chante donc son Chat.

Tout de suite, un public répond présent et la vidéo est vue des centaines de fois, commentée et partagée. Au mois d'août 2020 cette première chanson avait été vue par près de 12 000 personnes et partagées 600 fois. Eric se lance donc dans l'aventure de ce qu'il appelle dès le 23 mars son « concert en pointillé du matin » qui va se poursuivre pendant tout le confinement. Une option qui s'avère pertinente car très peu d'artistes ont fait le choix de la vidéo matinale, préférant souvent le direct ou en tout cas la diffusion en soirée.

Eric interprète donc son propre répertoire et des reprises. Pour son répertoire il puise dans la plupart de ses albums. Chaque vidéo est accueillie avec admiration et enthousiasme. Le jardin de papa diffusé le 31 mars provoque beaucoup de commentaires très émus, et une Sophie lui écrit joliment «  mon papa avait semé tes chansons dans son jardin ». Au programme le 1er avril c'est une nouvelle chanson écrite en plein confinement, L'ennemi invisible vu par près de 5000 personnes.

Bien sûr Frasiak ne laisse pas de côté ses propres idées avec, par exemple, Mon anarchie le 27 mars. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que notre artiste trouve chez Léo Ferré quelques unes de ses reprises et bien sûr Graine d'ananar le 29 mars, mais aussi L'âge d'or, une chanson particulièrement marquante des semaines confinées. En effet Dominique Babilotte avec Marie et Eric Pellerin en ont fait une immense chanson collaborative avec près d’une centaine de chanteurs professionnels ou amateurs, et Eric y a participé. L'âge d'or, une sorte d'utopie pour ce qu'on a appelé « le monde d'après ».

Béranger est bien sûr plusieurs fois au programme de ces concerts en pointillé (Département 26, Tous ces mots terribles, Le vieux). Eric lui avait déjà dédié un album et un second est annoncé pour cet automne. Mais Frasiak aime bien surprendre son public et comme c'est un grand interprète, il réussit un bel exploit en reprenant le 30 mars Rêver de Mylène Farmer. Toutes les réactions sont positives. On admire cette chanson et beaucoup le disent « c'est la première fois que j'en comprends le texte ».

A côté de ces chansons en solo, Eric a réussi à réunir à distance ses musiciens pour quelques interprétations collectives. Techniquement, il précise que ce travail n'est pas plus compliqué que ce qui se fait habituellement en studio et, surprise, alors qu'en studio il faut toujours plusieurs prises pour aboutir à un bon résultat, c'est toujours du premier coup que fonctionne ces enregistrements à distance. Et dans ce contexte très particulier, c'est une énergie tout à fait impressionnante qui se dégage de ce travail à distance.  

C'est avec cette démarche que sera repris en mode confiné le clip Charleville, un extrait du dernier album de l'artiste. C'est aussi de cette façon que Frédéric Bobin accepte d'enregistrer en duo Novembre, un même duo qu'on retrouve sur l'album Charleville.

Au terme de cette expérience, Eric est encore surpris par «l 'accueil incroyable» de ses concerts en pointillé. Grâce aux centaines de partages, c'est un nouveau public qu'il a réussi à toucher pendant le confinement. Et par le biais des commentaires de Facebook, c'est un contact direct qui a pu se nouer avec chaque auditeur. Cette relation ne peut remplacer la relation qui se noue dans une salle à la fin d'un spectacle mais elle permet un contact très intime à un plus grand nombre de spectateurs. Et ce contact se noue autour de chaque chanson prise individuellement, ce qui n'est évidemment pas possible dans un spectacle en salle.

Toutefois Eric n'a pas voulu faire de concert en direct sur Facebook car il pense qu'il faut investir un important budget pour que la retransmission vidéo soit de qualité suffisante. C'est donc avec un immense plaisir qu'il a retrouvé en juillet ses premiers concerts en public. Il n'est pas impossible toutefois qu'Eric donne de temps en temps de façon impromptue un concert en pointillé pour conserver le contact avec tous ceux qui ont partagé ces moments si chaleureux pendant le confinement.

Il a vécu ses concerts en pointillé comme un véritable engagement, un acte de solidarité pour apporter quelque chose à tous les soignants et à tous ceux qui souffraient de l'enfermement. Il a senti que ce moment exceptionnel pouvait susciter une grande et belle créativité à l'image des magnifiques symphonies confinées de Valentin Vander.

Cet engagement solidaire imposait évidemment la gratuité et c'est à la demande explicite du public de ces concerts en pointillé qu'Eric a accepté d'en faire un DVD. Ce double DVD est encore disponible et il va rester longtemps comme un des meilleurs témoignages de ce que la musique a pu apporter pendant ces semaines qui vont aussi rester comme un moment tout à fait exceptionnel dans l'histoire même de la chanson française.

Frasiak, Le concert en pointillé du matin, double DVD, 59 chansons (20 euros). Il peut être commandé sur le site de Frasiak

Les prochains concerts et en particulier une série de concerts en Rhône-Alpes de fin août et début septembre, sont annoncés ici.

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lundi, 27 juillet 2020

On connaît la chanson, pas les paroles (8/14). Les Rita Mitsouko. Le Petit Train, derrière la légèreté, le lourd passé Grégory Marin

 

Parmi les tubes des Rita Mitsouko, celui-ci n’est pas le moins gai. Et pourtant, il évoque la déportation dont le père de la chanteuse Catherine Ringer a été victime, avec des touches de couleur, comme pour rappeler que même les heures les plus sombres contiennent des lueurs d’espoir.

En cet automne 1988, les Rita Mitsouko sont au top. Leur troisième album, Marc et Robert, vient de sortir. Caché dans ses sillons, le Petit Train, morceau qui sera moins joué en soirées qu’ Andy ou C’est comme ça… Est-ce parce qu’il laisse transpirer un je-ne-sais-quoi de malaise ? En fait, le groupe a poussé au maximum le contraste qui avait présidé à la construction du tube Marcia Baïla, qui les avait révélés quatre ans plus tôt : une musique enjouée mais des paroles terribles.

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mardi, 21 juillet 2020

Nos Enchanteurs - Marc Servera, 1959-2020

Ainsi donc l’ami Marc s’est envolé. Il nous a abandonnés par surprise. Tristesse générale ici-bas. Et pourtant, je réserve mon chagrin à ses proches uniquement. Je suis tellement persuadé qu’il s’était préparé à ce départ. Peut-être même l’a-t-il appelé de tous ses vœux. Croyant fervent, il est probable qu’il aura trouvé un sens à sa souffrance, la rendant ainsi plus légère et supportable. Somme toute, le trépas n’est jamais que le passage obligé lui permettant de rejoindre ce à quoi il croyait. Pour sûr qu’au fond de lui, il l’aura franchi le sourire aux lèvres.

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dimanche, 03 mai 2020

Libé - Mort d'Idir : le peuple kabyle sans voix

L'«icône de l'art algérien», connu notamment pour «A Vava Inouva», est mort samedi à l'âge de 70 ans.
 
L’hécatombe, c’est le mot qui revient désormais dans le flux des réseaux tant les morts se succèdent du côté de la musique. Dernier en date, Idir, 70 ans, annoncé par la famille sur la page officielle de Facebook : «Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père [à tous], Idir, samedi à 21h30. Repose en paix, papa.» Un message pudique, à l’image du personnage qui restera dans la mémoire collective comme l’une des principales voix (avec Lounis Aït Menguellet) du peuple kabyle, dans laquelle se reconnaissait plus largement la communauté maghrébine des deux côtés de la Méditerranée. Ce que confirment les témoignages, rassemblant bien au-delà des questions d’âges et de genres. Ces messages d’anonymes, ou de gens du «métier» comme on dit, en disent autrement plus long du chagrin que celui du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui salue «une icône de l’art algérien». «Avec sa disparition, l’Algérie perd un de ses monuments.» Et comment.
 
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Nos Enchanteurs - Idir, 1949-2020
 
Qui n’a jamais vu Idir en scène ne peut s’imaginer la ferveur de son public, de ces femmes et filles et de leurs youyous qui éclatent de partout, comme les plus belles fusées d’un feu d’artifice, de ces vagues de bonheur, du regard des gens, de leur sourire. De cette tendresse dont l’épicentre est en scène : ce monsieur à l’allure banale, qui vous rassure, vous enchante de ses petites chansons, chaque fois « trois minutes de voyages, de rêve et d’utilité si on y arrive ». Des chansons qui, à elles seules, formaient le chant majeur d’Idir, somme de simplicité et d’émotion, d’inspirations traditionnelles et de respirations. Qui nous restituaient les joies et les peines, la vie quotidienne des femmes, les désirs frustrés, la calebasse saccadée qui rythme la tête et le cœur. Idir ne nous chantait que son pays, en tristesse belle mais en tristesse quand même. Des chansons douces comme quand on berce un enfant, qu’on le console et qu’on lui donne la force d’affronter l’avenir. Le public était son « métal précieux » qui par lui retrouvait l’ambiance de là-bas, le sel de la fête, le sucre de la douceur. Nul n’avait besoin d’être natif de Tizi-Ouzou pour vivre, le temps d’un concert, la fierté d’être kabyle, d’une culture minoritaire mais fière, qui s’emploie à se frotter à d’autres vents, à joindre à elle d’autres racines dans une rare évidence musicale : « Ça, c’est une flûte irlandaise. J’y fais de la musique kabyle dessus : c’est une forme d’intégration ».

mardi, 21 avril 2020

WeCulte - COVID-19. Printemps de Bourges confiné : l’imaginaire au pouvoir

Confinement. Après l’annulation de sa 44ème édition “physique” pour cause de pandémie de COVID-19, le Printemps de Bourges se réinvente en organisant “Un Printemps Imaginaire”. Une édition numérique confinée à suivre sur les réseaux sociaux et sur France Inter, qui durant six jours du 21 au 26 avril, va donner carte blanche aux artistes programmés à l’origine, parmi lesquels: Alain Souchon, Catherine Ringer, Jeanne Cherhal, Jeanne Added, La Grande Sophie, Aloïse Sauvage, Renan Luce, Dionysos, Tryo, Philippe Katerine….

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samedi, 28 mars 2020

Le Progrès - The Voice : la Lyonnaise Melba affronte les Battles ce samedi soir

L’émission a été enregistrée avant le début de la crise sanitaire. Elle est donc diffusée ce samedi soir sur TF1 et une des Battles opposera la lyonnaise Melba à Ana

Dans un entretien accordé au Progrès, la chanteuse lyonnaise assure être « confiante » pour cette nouvelle épreuve de The Voice dont elle espère triompher, après avoir passé les auditions à l’aveugle. Pourtant, Melba ne connaissait pas du tout la chanson choisie par son coach, Amel Bent , alors que dit-elle, « c’était la chanson préférée d’Ana » - son adversaire-partenaire de la Battle.

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jeudi, 26 mars 2020

France 3 Coronavirus Covid 19 : quand nos artistes rhônalpins jouent sur les réseaux en période de confinement

Nos artistes régionaux ont le sens du partage et de la solidarité. En cette période de confinement liée à l'épidémie de coronavirus, Amélie, Gibé, Nathalie Miravette, Hervé Peyrard ou encore Kent nous invite à vivre cette période, ensemble et en musique, sur les réseaux sociaux.

Elle s’appelle Amélie et est née à Vienne. Son groupe Amélie-les-Crayons s’est notamment distingué avec la sortie de l’album La Porte Plume (NDLR : chez le label indépendant Néomme) qui a reçu en 2007 le Grand prix de l’Académie Charles-Cros. Figure de la scène musicale régionale et nationale, la chanteuse, auteur compositrice est comme le reste de la population : confinée.

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