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dimanche, 27 février 2022

Renversant : le mini concert de Claire Diterzi et Armande Ferry-Wilczek

Dans le magazine culturel Renversant, Claire Diterzi et Armande Ferry-Wilczek reprennent le titre "Madame Rêve" d'Alain Bashung, depuis le domaine de Nohant, la maison de George Sand dans le Berry. Claire Diterzi interprète "Le roi des forêts" et Armande Ferry-Wilczek chante son titre "Fleur de terre".

jeudi, 04 mars 2021

L'actualité de la chanson française du 19 au 25 février

Les artistes de la semaine : Eric Laurent, Thomas Cousin, Armande Ferry-Wilczek, Antonio Placer, Tue-Loup, Joelle Mauris

Le clip de la semaine : Tue Loup - Mayol

Le concert de la semaine : Tribute Thou Joe Dassin - ATBC (les artistes lyonnais reprennent Joe Dassin)

La sélection de la semaine chez Francofans #3

A MON AVIS

Terrible semaine qui commence par les décès d'Hélène Martin et d'Isabelle Dhordain. Etudiant au Quartier Latin dans les années 60 j'y découvre la chanson Rive gauche. C'était la grande époque de Cora Vaucaire, Francesca Solleville et bien sûr d'Hélène Martin. Son chant a donc beaucoup compté pour moi et ma ouvert à tant d'horizons par la suite. Des horizons qu'a si bien explorés Isabelle Dhordain à France Inter aux côtés de Philippe Meyer et de Jean-Louis Foulquier. Je l'avais comme "amie" sur Facebook et c'était chaque fois une grande émotion quand je la voyais réagir sur ma page. Ces réactions avaient disparues depuis quelques mois et je me doutais bien que sa santé n'était pas au mieux. Elle va nous manquer comme nous manquent ces magnifiques émissions sur le service publique qui sont encore disponibles en podcast sur le site de la radio.

La chanson continue sa vie et cette fin de semaine est marquée pour moi par deux évènements. D'abord la sortie d'un excellent premier album d'Armande Ferry-Wilczek qui sera ici mon album du mois. C'est une grande artiste qui se révèle et elle a réalisé cet album avec Antonio Placer, un très grand musicien d'origine espagnol installé aujourd'hui à Grenoble. C'est lui qui sera donc le "chant du monde" de la semaine.

Enfin je considère comme un vrai chef d'oeuvre l'hommage rendu à Joe Dassin par les artistes lyonnais avec à la réalisation l'équipe d'A Thou Bout de Chant qui a réussi à y associer Claude Lemesle, un des grands paroliers de Joe Dassin. Il chante même son Equipe à Jojo, et c"est vraiment très émouvant. Bravo les Lyonnais.

HELENE MARTIN

Télérama - La chanteuse Hélène Martin est morte, et Daho sait ce qu’il lui doit

Hélène Martin avait été l’un des grand noms de la chanson littéraire et engagée des années 1960 et 1970, infatigable porte-voix des poètes. Et notamment de Jean Genet, dont elle avait mis en musique “Le Condamné à mort” dès le début des années 1960. Elle est morte dimanche 21 février. Elle avait 92 ans.

ISABELLE DHORDAIN

France Inter - Hommage à Isabelle Dhordain

Grande découvreuse de talents et productrice du mythique "Pont des artistes", Isabelle Dhordain est partie ce week-end. Plusieurs générations de la chanson française lui rendent hommage. 

Voix de la musique sur France Inter animant l’émission Le pont des artistes pendant 25 ans, la journaliste et critique musicale Isabelle Dhordain a été une figure emblématique de l’antenne, découvrant sans cesse de nouveaux talents avec un enthousiasme indéfectible.

"Le tri se fait par mes oreilles, quand j'écoute des disques, je ne regarde pas les pochettes", racontait-elle, en 2012, à l'occasion des 20 ans de l'émission. 

Télérama - Décès d’Isabelle Dhordain, animatrice du “Pont des artistes”

Infatigable découvreuse de talents de la musique dans l’émission “Le Pont des artistes”, sur France Inter, la journaliste s’est éteinte à 62 ans.

Une « défricheuse de talents », dirait-on de nos jours. Une amoureuse inconditionnelle de la musique, surtout. Isabelle Dhordain, journaliste de radio, à jamais la voix de l’émission Le Pont des artistes qu’elle a animée pendant vingt-cinq ans sur France Inter, est décédée des suites d’un cancer contre lequel elle se battait depuis dix ans.

COVID

RTBF - Coronavirus : Les lieux culturels sont les lieux publics où le risque de contamination est le plus faible, selon une étude allemande

Dans une nouvelle étude, l’Institut Hermann-Rietschel de Berlin s’est employé à quantifier et comparer les risques de contamination par aérosols (microgouttelettes en suspension dans l’air) dans les différents lieux publics. Ses conclusions sont édifiantes : les théâtres, salles de concert et musées respectant les consignes sanitaires habituelles apparaissent comme les lieux les plus sûrs de la liste. À titre de comparaison, même avec port du masque, le risque est double dans les supermarchés, triple dans les bureaux en openspace occupés à 20%, et multiplié par 6 dans les écoles secondaires à moitié remplies.

ARMANDE FERRY-WILCZEK

Froggy's Delight - Armande Ferry-Wilczek

Une cithare, non, ce n’est pas une cithare c’est autre chose, mais ça fait le bruit, pardon, la musique de la cithare, ça dzouuingue comme quand les manouches prennent une goulée d’air avant de pleurer des vocalises au coin du feu, si si, j’t’assure, c’est presque de la cithare.

C’est triste, comme un homme qui pleure parce qu’un enfant qui va à la potence, ce sont les exils et les départs forcés, c’est l’étincelle qui s’amenuise. Armande Ferry-Wilczek écrit et compose cet album de confidences pour cœurs en vrac : Qui naît dort plus.

Zicazine - Armande Ferry-Wilczek

Remarquée avec un premier album paru en 2018 dans le cadre du duo Jane Is Beautiful formé avec Madeline Ardouin, Armande Ferry-Wilczek est à la fois chanteuse, guitariste et violoncelliste, et c’est cette fois en solo qu’elle revient vers le public avec « Qui naît dort plus », un album dans lequel elle se dévoile sans aucune retenue, mettant beaucoup d’elle-même dans les douze compositions qui se veulent souvent très intimes. Des hauts et des bas, des rencontres et des séparations, des joies et des peines, l’amour sous toutes ses coutures mais aussi la mort et la résilience, c’est une artiste particulièrement inspirée et détachée de tout sentiment de pudeur qui vient se confier à nous, avec en prime des invités qu'elle a eu l’occasion de croiser sur la route

JOELLE MAURIS

Nos Enchanteurs - Classique et chanson, telle est Joëlle Mauris

Joëlle Mauris est violoncelliste. Son nom est crédité sur plusieurs albums (ceux de Ludiane Pivoine, Lilou, Pascal Rinaldi, Alain Nitchaeff, Gérald Métroz, etc), mais pas les siens. Elle n’avait pas de disque en propre, à son nom. Et ce premier opus peut surprendre : c’est certes une disque de musique « classique », sur neuf morceaux. Et un album chanson, qui le revendique, avec huit titres.

TUE-LOUP

RFI - La folk pastorale de Tue-Loup

Le groupe sarthois Tue-Loup creuse depuis plus de 20 ans son sillon musical. En toute indépendance, il crée des chansons infusées par la nature. Ces jours-ci, il publie un nouvel album intitulé La Peau des arbres. Rencontre avec l’auteur et chanteur Xavier Plumas. 

RFI Musique : Vos albums sont traversés par l’évocation de la nature. Ici, il est question de vent, de passereaux, de marais, de bruyère… Pour quelle raison ? 
Xavier Plumas : Je vis à la campagne, je marche tous les jours lorsque le temps le permet. Les images qui me viennent en tête lorsque j’écris des textes me sont inspirées par mon environnement. Mais je ne cherche pas à décrire la faune ou la flore de la Sarthe, mes textes parlent beaucoup d’amour, de sexe, de relations humaines, de rapport au monde… Pour illustrer ma pensée, j’évoque plutôt la nature. Par exemple, le corps d’une femme me paraît plus ressembler à un arbre qu’à un building…

Nos Enchanteurs - Tue-Loup : la bête est bien vivante !

Douze albums en 25 ans de carrière. L’air de rien, sans avoir jamais vraiment touché le grand public mais connu et apprécié des amateurs de folk-rock, le groupe Tue-Loup peut être très fier de son parcours. Une discographie impeccable, une ligne de conduite excluant la facilité, une notoriété enviable, une place bien à eux dans le panel de la chanson française…, autant d’éléments qui nous font dire « chapeau bas ».

THOMAS COUSIN

Froggy's Delight - Thomas Cousin - Debbie et moi

Thomas Cousin vous accueille, chaleureux et bienveillant, dans son chalet intérieur. La cheminée est allumée, le thé en train d’infuser. Entrez, entrez !

Avec son premier album Debbie et moi, Thomas Cousin nous invite pendant 13 titres dans son intimité. Au fil des années, il a façonné ses chansons en solitaire, puisant l’inspiration de ses textes dans les souvenirs d’enfance, ses amours et ses névroses. Huit ans à construire cet album. Autant dire que Thomas Cousin a soigné son univers, apportant de la variété à ses titres et modulant régulièrement le tempo d’un titre à l’autre. Alternant aussi le bon et le moins bon, mais les amis on les aime aussi pour leurs défauts…

ERIC LAURENT

Nos Enchanteurs - Éric Laurent, l’évident talent !

C’est un chanteur « de reprises » comme il y en a beaucoup, qui perpétue une tradition de colportage de chansons, de vulgarisation aussi du répertoire de quelques brillants artistes tels que Leprest, Vasca, Ferrat, Sylvestre, Le Bihan, Bertin, Ferré, Brel ou Béranger. Rien que du beau monde.

DASSIN LEMESLE

Le Figaro - Claude Lemesle : «Joe Dassin a américanisé mon écriture»

INTERVIEW - Le parolier historique de l'inoubliable interprète de L'été indien fait partie des grandes plumes de la chanson française, à qui Universal Music a consacré un coffret. Plus de 3.000 titres et des dizaines de disques d'or écrits pour Reggiani, Bécaud, Dassin, Sardou y sont rassemblés. Pour Le Figaro, il livre une partie de ses secrets.

Son nom est méconnu du grand public mais la liste des interprètes de ses paroles est impressionnante. Claude Lemesle a écrit des chansons pour Joe Dassin, Serge Reggiani, Gilbert Bécaud, Michel Sardou, Julio Iglesias, Gilbert Montagné, Carlos, Johnny Hallyday... La crème de la crème de ce qu'on appelait dans les années 1970 et 80, avec un zeste de condescendance, les artistes de variétés.

RFI - Joe Dassin : dix chansons pour comprendre

À sa mort, le 20 août 1980, Joe Dassin a déjà vendu plus de cinquante millions de disques avec ses seize albums et quarante-six 45 tours parus à partir de 1965. D’une implacable régularité, il ne laisse pas passer une année sans grand succès populaire. Il semble avoir trouvé la formule géniale d’une variété à la fois légère et élégante, aussi à l’aise sur un plateau de Marie et Gilbert Carpentier qu’héritière de l’extrême exigence de Georges Brassens.

Compositeur, adaptateur, auteur, interprète, c’est aussi un des plus sûrs flairs de son époque pour repérer ce qui peut séduire le public en France, mais aussi bien au-delà, puisqu’il enregistrera en espagnol, italien, grec, japonais, allemand et anglais. Si, quarante ans après sa mort, il est toujours écouté par le public et respecté par ses pairs, c’est aussi parce que, sous le sourire des pochettes de disques, il y a l’énorme travail d’un perfectionniste du plaisir.

Sud Ouest - Une oeuvre une histoire : la bande à Jojo (Dassin), une fameuse équipe !

La chanson "L’Equipe à Jojo" aurait dû s’appeler autrement, mais Joe Dassin venait de sortir "La Bande à Bonnot"…

C’est une histoire de voyages. Elle commence au début du XXe siècle, lorsque Samuel, juif russe immigrant aux États-Unis, inscrivit par erreur à la case « nom de famille » la réponse à la question « d’où arrivez-vous ? ». Et « d’Odessa » devint alors « Dassin ».

CHANT DU MONDE : ANTONIO PLACER

Zicazine - Antonio Placer - Trovaores

Artiste galicien exilé dans le Dauphiné, Antonio Placer est avant toute chose un homme de scène, un performer qui se met au service de toutes les musiques et qui navigue à contre-courant dans des univers aussi complémentaires que le jazz, le flamenco ou encore le fado. Reconnu à l’international avec des productions présentées dans une trentaine de pays, l’artiste est à la tête de trois centaines de compositions, d’une vingtaine de créations et de treize albums, et c’est une rencontre un peu particulière qu’il proposait au public en invitant Antonio Campos à poser sa voix à côté de la sienne pour une création dans laquelle les genres se croisent, se bousculent et donnent naissance à des mélodies originales. Accompagnés de José Antonio Suárez Canito à la guitare flamenco, de Pablo Suárez au piano, de Gabriele Mirabassi à la clarinette, de José Luis López au violoncelle et du danseur Andrés Marín, les deux vocalistes ont immortalisé leurs deux prestations grenobloises de 2019 pour donner naissance à cet enregistrement live de « Trovaores », une œuvre dans laquelle le chant se partage entre les langues galiciennes, hispaniques et françaises et où l’on se laisse emmener du flamenco jusqu’à un jazz lyrique de toute beauté.

Sa biographie

Je suis né en Galice un 14 février d’un père bijoutier un peu fasciste sur les bords, et d’une mère républicaine. J’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans une Espagne franquiste, pesante et violente. Je suis l’aîné de sept enfants, je mesure deux mètres deux, plus long qu’un jour sans pain… Je suis un être mélancolique, de la famille métaphorique del Greco, sensible, féminin, écorché, troubadour. Turbulent, anarchiste, tragédien indomptable… Mais avec un cœur grand comme ça… Mon père, pétri de profondes contradictions n’aimait que les poètes interdits (Lorca, Neruda, Tagore, Whitman). De là, me vient sans nul doute l’amour de la poésie et de la langue.