Nos Enchanteurs - Hugues Pluviôse sur des chemins de traverse

Hugues Pluviôse, autre exemple de la vitalité de la scène artistique nantaise. Auteur compositeur interprète il propose un cinquième album, Marcher longtemps, le fruit d’une séquence silencieuse de dix ans. Issu de la scène post-rock, il est également intervenu aux côtés de Delphine Coutant dans ses deux premiers albums et a composé pour le cinéma et le spectacle vivant tout en sculptant les mots sur des musiques où le piano tient le rôle central. Il explique avoir choisi de vivre de la musique. Tout en animant des chorales et donnant des cours de piano.

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Nos Enchanteurs - Laurent Viel, l’avenir lui donnera raison

Après À l’envers, 1998, le premier album de Laurent Viel, l’Impatience, 2005 s’appuyait sur des textes de Marie Nimier ou de Xavier Lacouture - qui le suit ou le met en scène depuis cette époque – et des musiques co-composées avec Thierry Garcia. Il y commençait déjà à lever le voile.

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Nos Enchanteurs - Serge Rezvani en félicité

95 ans et un nouvel album de chansons inédites ou introuvables. Qui dit mieux ? Voilà que les générations plus jeunes rendent un hommage à Serge Rezvani. C’est touchant, bien interprété et primesautier dans le bon sens du terme. Tout ce dont on a besoin ! Ce qui rend une fois encore (après les intéressantes interprétations des comédiennes Mona Heftre et Helena Noguerra) le répertoire de Serge Rezvani intemporel ; puisque dédié au présent d’un amour de plusieurs décennies. Celui qu’il a partagé avec sa femme Danièle dite Lula, le couple étant installé dans La Béate, leur maison isolée de La Garde-Freinet, proche de Saint-Tropez.

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L'album du jour : The Rodeo, Arlequine

Tribune de Lyon - The Rodeo, une frange et des refrains entêtants

The Rodeo sera au Sonic le 20 avril prochain pour présenter son quatrième album, « Arlequine ». l’occasion de la sortie de son quatrième album, Arlequine, la Lyonnaise d’adoption Dorothée Hannequin, alias The Rodeo, foulera la scène du Sonic pour une release party, où elle ne jouera que son dernier opus.

L'album du jour : Naïssam Jalal, Healing Rituals

RFI - Naïssam Jalal guérit grâce à la musique

La flûtiste Naïssam Jalal présente Healing Rituals, son neuvième album sorti le 31 mars dernier. Comme son nom l'indique, l'artiste franco-syrienne y a assemblé huit rituels de guérison. Des morceaux pour accompagner vers la guérison de personnes qui souffrent. 

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L'album du jour : Les fils de joie, Nous ne dansons plus la nuit

Télérama (aboonés)

TTT Très Bien 

« La tour Eiffel… la tour Montparnasse… la corde ou le gaz… c’est un problème auquel… je réfléchis. » Voix détachée, cotonneuse, sur tempo légèrement reggae, guitare claire. On est en 1982 et des gars de Toulouse offrent à une new wave française mal définie son hymne souterrain : Adieu Paris. Fallait-il entamer sa discographie par une variante de Suicide, mode d’emploi (ouvrage paru la même année et qui connut quelque écho) ? La première version du single, autoproduite, reste confidentielle. Entre Taxi Girl et Indochine, Les Fils de Joie ratent le décollage. Pas faute d’arguments : un bon chanteur (Olivier Hébert-Blin, également guitariste et secondé aux paroles par Pascal Jouxtel), soutenu par un groove (Alain Gérard à la batterie, Christophe Bonnebouche à la basse) qui tranche avec la raideur de beaucoup de leurs collègues. 

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Télérama (abonnés) - Alice, L'oiseau magnifique

Après des décennies d’une éthique irréprochable, on se permettra l’écart de citer texto, parce qu’il le fait si bien, la façon dont se présente un nouveau groupe : « Alice est une chorale lo-fi de trois personnes. Accompagnée d’un synthétiseur bas de gamme et d’une virtuosité limitée, Alice a l’audace d’être chou et de parler du sens de la vie devant tout le monde. » Objet musical non identifiable, ce splendide zoziau bizarre déploie ses zèles avec un minimum d’appareil : essentiellement les voix mêlées d’Yvonne Harder, Lisa Harder et Sarah André. Les deux premières sont mère et fille, la troisième, dessinatrice. Le clavier leur est presque accessoire, agrémenté par exception d’un rythme ou de petits sons dans les coins (grelot…). Les mots, simplissimes et ne cessant de tutoyer l’absurde, font mouche à tout coup.

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