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samedi, 22 mars 2008

Balbino Medellin « Le soleil et l’ouvrier » Sortie le 10 mars

 

C’est une  force de la nature  qui vous dévisage le temps d’une chanson. Un indompté, arc-bouté sur un état d’urgence dont il est prêt à vous parler… guitare à la main. Balbino Medellin est là. Discret, impénétrable , mais de cette famille de conteurs qui vivent dès qu’on leur donne une scène, un public. Ce genre de personnage ne connaît pas la demi-mesure et n’a rien à faire des avis mitigés. Après son album « Gitan de Paname », il a encaissé une grande tournée de France, pour aller à la rencontre des gens jusqu’au plus petit recoin de l’Hexagone.  Sur scène, son auditoire a vite compris que Balbino n’avait rien du rock ou de la bourgeoisie alternative. Ils ont découvert une pure expression de la chanson française.

Cette satanée chanson française dont on nous rabat les oreilles, mais dont on assume peu (ou mal) le vrai héritage par ici. En un an et demi de route à cœur ouvert, il a tressé une complicité hors norme avec son accordéoniste René Michel . La formule magique, pour un disque incroyable intitulé « Le soleil et l’ouvrier ».

Les clichés auraient été trop réducteurs pour traduire toute la noblesse de la notion d’ouvrier tel que la conçoit Balbino ; « Je voulais dédier ces chansons aux anonymes, à ces gens qui mènent une vie simple, rythmée par les horaires de boulot et qui rentrent chez eux s’occuper de leur famille et dont personne ne parle. Je voulais leur offrir une mise en lumière poétique de leur quotidien, sans misérabilisme, sans grand discours, sans slogan. Je voulais juste mettre un peu de soleil sur leur existence, parler de leurs amours, de leurs rêves.

Avec Balbino, les Super héros de l’ordinaire tiennent les premiers rôles : ses grands-parents et leur vie de travail auxquels « Le soleil et l’ouvrier » est entièrement dédié, les rues chaudes de son berceau catalan , Perpignan, les passagers du Bus 137, La fille de Lille, les banlieusards tricards de Paris qui vont voir la mer à Deauville, les guincheurs du samedi soir dans Les boîtes à vieilles, les recalés de la machine à moudre de la société ,J’attends l’hiver. Ils sont là  propulsés par cette force souterraine qui coule dans les veines des musiques populaires, débarrassée de tous les clichés de la chanson réaliste. Il y a de la dignité partout : une œuvre.

mercredi, 19 mars 2008

LES APERO-CONCERTS DE FRANCOFANS

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NOUVEAU !
En partenariat avec La Bellevilloise,
FrancoFans propose
LES APERO-CONCERTS DE FRANCOFANS
Pour la première session de
son rendez-vous bimensuel à la Bellevilloise,
le magazine FrancoFans invite le groupe "CD du mois"
Le Chien d'en Face.
Mercredi 19 mars à 18h00
La Bellevilloise - 19 rue Boyer - Paris 20ème
Entrée libre

mardi, 18 mars 2008

RAPHAEL, le gydget

Banner 2 Banner 1 go!

mercredi, 05 mars 2008

Charlélie : InterNews #10

Marsiens

Après quatre mois passés dans mon atelier sans quitter un seul jour mon île électrique, voilà que je reprends l'Avion back to France, vers de nouvelles aventures... Les " Marsiens " n'ont qu'à bien se tenir, car ils nous verront atterrir sur la scène de huit villes dont MARSeille le 22 Mars. (plus une expo à Cri d'ART-Amnéville, vernissage le 20).

Il va y avoir du nouveau ! Tellement nouveau que je ne sais pas encore vraiment à quoi ça va ressembler, mais je suis très excité par le challenge.
Après le départ de Vincent Bucher qui a tenu pendant dix ans entre ses lèvres magiques ce son vibrant qui nous a fait voyager à travers des arrangements tendance blues, j'ai décidé de changer de gamme ...
Depuis mon nid perché au 19th floor, je me suis dit et si... et si j'en profitais pour essayer quelque chose d'autre... Avec un instrument avec lequel je n'ai jamais joué, (la gorge serré, le doigt pointé façon Elie Seimoun) " Jamais tu m'entends, jamais, je n'ai joué sur scène avec un accordéoniste " (NDLR C'est faux, CharlElie a joué la chanson " Exilé réfugié " en 1985 avec JJ Mosalini au bandonéon pour l'inauguration du parvis des Droits de l'Homme, place du Trocadéro.)
Alors je fouille Myspace en espérant trouver la perle rare au fond d'une d'huître, et si j'entends effectivement des musiciens extraordinaires, je me dis aussi que c'est difficile à distance de se faire une idée... Je m'apprête à continuer avec l'harmo de Baco, qui a si bien su relever le défi au Bataclan quand début Janvier je rencontre Tio Pépé, venu à New York pour masteriser son album de rock latino (sur lequel il y a d'ailleurs un titre remixé par Naïche avec qui j'ai joué). On parle de choses et d'autres et j'en viens à évoquer ma problématique " accordéonistique " quand soudain, comme une lumière qui s'allume au-dessous de nous dans l'ascenseur, Tio me conseille de contacter un nommé Sam Garcia dont il me refile les coordonnées internautiques.
Quelques mails, et un voyage de Pacôme plus tard et c'est parti. Sam écoute les titres, il accepte de relever le défi qui consiste à mêler le son de son accordéon à celui des guitares heavy metal de Karim. Et voilà, j'ai reçu hier les premiers enregistrements de ce qu'il travaille, et je suis impatient d'entendre comment tout cela va se mettre en place en deux ou même 3D. (Tiens à propos de three D, j'ai rencontré Bono la semaine dernière. On a parlé d'Island Records et " de tout et de rien " autour d'un verre alors que dans les salles venait de sortir le film U23D)
Concernant le programme, j'ajouterai aussi sûrement encore un nouveau titre extrait de ceux que j'ai écrit pour l'un ou l'autre des prochains albums dont l'enregistrement se ferait à la fin de l'année. L'idée c'est qu'au lieu de faire un melting bilingue, je ferais deux squeuds : un en Anglais et un en Français.
Fissions, fictions et affliction (décès de Fred Chichin, Maurice Béjart, Henri Salvador, Alain Robbe-Grillet- je parle de personnalités que j'avais rencontrées) , inflexion et fléchissements (en France, la SG entraînée par Kerviel tente de rejoindre le P-SG en bas du tableau, tandis qu'ici Obama Hussein, Barack s'apprête à la casser en haut de l'échelle...), unions, fusions (et con-fusions) au plus haut niveau de l'Etat, quand Nicolas a épousé Pimprenelle...
Le monde entier a pas mal bougé cet hiver, ce monde qui se démène comme un animal blessé.
Le monde ne se laisse pas faire. On devine chacun dans l'urgence, chacun si pressé, pressé d'arriver, mais arriver où ? Je ne sais pas.
Moi, je me meus sur les vagues de froid et de chaleurs " anormales ".
Je tiens la barre en tentant de redresser le cap quand les grands vents font claquer les haubans. Je reste en mouvement.
Allez, je souffle une bougie de plus et j'embarque dans ce vaisseau-musique spacio-temporel qui nous transporte en Mars, propulsé par la puissance orthogonale géodésique et les courants de mes aspirations géothermiques, (à lire en se lissant la moustache et en roulant les " r "), telles ces énergies durables qui fluctuent sous l'océan mag' niffic de mes pensées ptérodactyles post-modernes et préolympiques...


CharlElie New York
Mars 2008

lundi, 25 février 2008

DISCORAMA ou le Best of imaginaire de BERTRAND SOULIER

BIEN RECU

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Pour écouter Post-It de Bertrand Soulier (Discorama, sortie en mars 2008) cliquez ici :

podcast

Il est un exercice difficile, le premier album. Celui dont tu rêves depuis que t'es tout petit.

En faisant le zazou derrière un piano, plus précisément en jouant une de mes chansons à la manière de  « La Groupie Du Pianiste », m'est venu l'idée d'enregistrer un faux best-of. Une compilation fictive. Celle d'un chanteur imaginaire qui serait né dans les années 50 et qui nous casserait encore les pieds. Étant moi-même assez confidentiel, j'ai trouvé l'idée marrante.

J'ai donc choisi, écrit une vingtaine de chansons originales, et de manière aléatoire, j'ai tenté de les arranger, de les relier chacune aux courants, modes, époques, tendances qui traversèrent la chanson depuis quarante ans. Pas de pop, de rock, de punk, de funk, de new-wave, d'alternatif, de minimaliste, d'électronique... Non. De chanson, j'ai dit.

C'est ainsi qu'est né "Discorama ou Le Best-Of Imaginaire". Comme un petit Spinal Tap, un Ruttles hexagonal. Enregistré en une semaine, tous ensemble et sur bandes analogiques, mixé sur une table jumelle à celle de Marley @ Gong (ça souffle, c'est chaud, ça ronronne mais on n'arrive jamais vraiment  à revenir en arrière): le son était typé. Ça ressemblait à tout. Ça ne ressemblait à rien... Mais c'était.

Pour ajouter au côté best-of, j'ai rangé les chansons dans l'ordre chronologique de la vie d'un homme. L'album avait donc plusieurs lectures, plusieurs entrées... Musicales et factuelles. Autour de ça, avec l'équipe de zinzins qui m'entoure, on a réalisé de fausses pochettes, des photos truquées ou pas, à se laisser pousser la barbe pour un clin d'oeil au grand Maxime. On a fabriqué de faux documents prouvant l'existence de non moins fausses chansons enregistrées à New-York, à Kingston, à Londres, à Paris... On a rêvé d'albums impossibles. Et puis de vrais -faux souvenirs. Voilà. « J'ai retourné la terre entière pour retrouver un disquaire » Discorama.

Patrick à la basse, Olivier à la batterie, Balzor au son, Chab au mastering, chacun y a été de son hommage perso aux petits suppléments sonores qui faisaient battre les coeurs d'adolescents. J'en ai rajouté des couches... et en quinze titres sélectionnés sur les dix-huit enregistrés, voilà la visite, on arpente le musée de toujours. Celui du souvenir. De la radio qui grésille et du poster qui tombe parce qu'on n’a pas voulu flinguer le mur avec des punaises. On visite ce qui était. Et ce qui... pour des raisons qu'on connaît tous (les 1, les 0) ne sera bientôt plus possible. En écrivant la chanson "Discorama", j'ai pris conscience qu'un truc avait changé depuis mon premier cours de piano: toi. Et que, bon dieu, il fallait l'aimer cette musique. Au moins faire comme si... J'ai aussi pris conscience de la chance incroyable que j'avais eue. Celle d'une production qui m'a laissé les mains libres et d'une équipe qui a marché dans la combine. Jusqu'au bout.

 Depuis le Sud et ses millions d'années, les cloches de l'enfer, le coeur que tu dois changer et les vidéos qui trucident les quatre étoiles Philips du logo de ton transistor… Bref, c'est que des chansons. Et puis merde, « c'est qu'l'amour ».

 Bertrand Soulier

Le projet baltimore à la télé ce soir sur direct 8 à 22h10!

 Mon côté manouche
Le 23 février 2008 , etait la malheureuse date d'entrée en 7éme année de détention pour Ingrid Betancourt !
Afin qu'on oubli pas , 22 artistes dont :
- Jacques Higelin
- Maurane
- Riké en solo de Sinsemilia
- Matthieu Gonet
- Yves Jamait
- Laure Milan
- Anne Laure Girbal
- Sweet'Air
- ..... et pis nous aussi!
se sont réunis sur la chanson Baltimore du groupe Sweet'Air.
Le " single " , est en vente dés maintenant sur Itune , Virgin Méga , ....et sur : www.projetbaltimore.com
Les bénéfices de la ventre du single , seront reversés aux associations d'aide aux familles d'otages .
Les enfants d'Ingrid ( Mélanie et Lorenzo ) soutiennent le projet.
Un geste afin qu'on oubli pas .... Toutes les infos sur cette action événement : www.projetbaltimore.com
Faites passer le lien, afin que ce projet  soit tout simplement découvert ....
Une chanson en soutien aux otages du monde dont Ingrid Betancourt , 22 artistes dont 16 voix pour la liberté ....
www.projetbaltimore.com
Chanson Baltimore en vente sur : Itune , Virgin méga , music4help , ...
Chercher sur votre plate forme de téléchargement à : ingrid Betancourt , Sweetair ,ou Baltimore.
Ce soir à 22h10 les artistes du projet baltimore passent à la télé sur direct 8 au TNT show!!
PROJETBALTIMORE.COM