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lundi, 25 février 2008
DISCORAMA ou le Best of imaginaire de BERTRAND SOULIER
BIEN RECU
Pour écouter Post-It de Bertrand Soulier (Discorama, sortie en mars 2008) cliquez ici :
Il est un exercice difficile, le premier album. Celui dont tu rêves depuis que t'es tout petit.
En faisant le zazou derrière un piano, plus précisément en jouant une de mes chansons à la manière de « La Groupie Du Pianiste », m'est venu l'idée d'enregistrer un faux best-of. Une compilation fictive. Celle d'un chanteur imaginaire qui serait né dans les années 50 et qui nous casserait encore les pieds. Étant moi-même assez confidentiel, j'ai trouvé l'idée marrante.
J'ai donc choisi, écrit une vingtaine de chansons originales, et de manière aléatoire, j'ai tenté de les arranger, de les relier chacune aux courants, modes, époques, tendances qui traversèrent la chanson depuis quarante ans. Pas de pop, de rock, de punk, de funk, de new-wave, d'alternatif, de minimaliste, d'électronique... Non. De chanson, j'ai dit.
C'est ainsi qu'est né "Discorama ou Le Best-Of Imaginaire". Comme un petit Spinal Tap, un Ruttles hexagonal. Enregistré en une semaine, tous ensemble et sur bandes analogiques, mixé sur une table jumelle à celle de Marley @ Gong (ça souffle, c'est chaud, ça ronronne mais on n'arrive jamais vraiment à revenir en arrière): le son était typé. Ça ressemblait à tout. Ça ne ressemblait à rien... Mais c'était.
Pour ajouter au côté best-of, j'ai rangé les chansons dans l'ordre chronologique de la vie d'un homme. L'album avait donc plusieurs lectures, plusieurs entrées... Musicales et factuelles. Autour de ça, avec l'équipe de zinzins qui m'entoure, on a réalisé de fausses pochettes, des photos truquées ou pas, à se laisser pousser la barbe pour un clin d'oeil au grand Maxime. On a fabriqué de faux documents prouvant l'existence de non moins fausses chansons enregistrées à New-York, à Kingston, à Londres, à Paris... On a rêvé d'albums impossibles. Et puis de vrais -faux souvenirs. Voilà. « J'ai retourné la terre entière pour retrouver un disquaire » Discorama.
Patrick à la basse, Olivier à la batterie, Balzor au son, Chab au mastering, chacun y a été de son hommage perso aux petits suppléments sonores qui faisaient battre les coeurs d'adolescents. J'en ai rajouté des couches... et en quinze titres sélectionnés sur les dix-huit enregistrés, voilà la visite, on arpente le musée de toujours. Celui du souvenir. De la radio qui grésille et du poster qui tombe parce qu'on n’a pas voulu flinguer le mur avec des punaises. On visite ce qui était. Et ce qui... pour des raisons qu'on connaît tous (les 1, les 0) ne sera bientôt plus possible. En écrivant la chanson "Discorama", j'ai pris conscience qu'un truc avait changé depuis mon premier cours de piano: toi. Et que, bon dieu, il fallait l'aimer cette musique. Au moins faire comme si... J'ai aussi pris conscience de la chance incroyable que j'avais eue. Celle d'une production qui m'a laissé les mains libres et d'une équipe qui a marché dans la combine. Jusqu'au bout.
Depuis le Sud et ses millions d'années, les cloches de l'enfer, le coeur que tu dois changer et les vidéos qui trucident les quatre étoiles Philips du logo de ton transistor… Bref, c'est que des chansons. Et puis merde, « c'est qu'l'amour ».
Bertrand Soulier
22:15 Publié dans | Lien permanent
Commentaires
BIEN VU
Écrit par : jorge | dimanche, 02 mars 2008
Je chrche,je trouve pas. L'album sort quand?
Écrit par : Julie | mardi, 04 mars 2008
Il sort le 25 mars ! info sur www.bertrandsoulier.com
Écrit par : nath | mardi, 04 mars 2008
j'adoooorrrreeee !!!!!!!!
Écrit par : bbb | vendredi, 18 avril 2008