Le Monde - La chanson d’amour d’Erik Orsenna :« Pierre », de Barbara

Ecrivain, voyageur et membre de l’Académie française, Erik Orsenna vient de publier Dernières nouvelles du monde (éd. Robert Laffont), un recueil de ses « petits précis de mondialisation ». En février, il a remis à la ministre de la culture un rapport sur l’extension des horaires des bibliothèques.

Je me suis longtemps demandé les raisons pour lesquelles mes parents aimaient tant les chansons. Et pourquoi ils nous traînèrent, mon frère et moi, malgré notre petit âge (dès 8 ans) dans les cabarets (Ecluse, Rose Rouge, Collège Inn) où « passaient » Brel, Ferré, Cora Vaucaire, la toute jeune Barbara.

La réponse m’est venue plus tard. Mon père et ma mère, qui ne parvenaient guère à s’entendre, ne se retrouvaient que dans cette passion commune : écouter ensemble ces romans résumés, le miracle de cette alliance entre quelques notes et deux, trois mots. Peut-être aussi voulaient-ils espérer que les chansons d’amour leur feraient croire en l’amour ?

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Le Monde - La chanson d’amour d’Erik Orsenna :« Pierre », de Barbara

Ecrivain, voyageur et membre de l’Académie française, Erik Orsenna vient de publier Dernières nouvelles du monde (éd. Robert Laffont), un recueil de ses « petits précis de mondialisation ». En février, il a remis à la ministre de la culture un rapport sur l’extension des horaires des bibliothèques.

Je me suis longtemps demandé les raisons pour lesquelles mes parents aimaient tant les chansons. Et pourquoi ils nous traînèrent, mon frère et moi, malgré notre petit âge (dès 8 ans) dans les cabarets (Ecluse, Rose Rouge, Collège Inn) où « passaient » Brel, Ferré, Cora Vaucaire, la toute jeune Barbara.

La réponse m’est venue plus tard. Mon père et ma mère, qui ne parvenaient guère à s’entendre, ne se retrouvaient que dans cette passion commune : écouter ensemble ces romans résumés, le miracle de cette alliance entre quelques notes et deux, trois mots. Peut-être aussi voulaient-ils espérer que les chansons d’amour leur feraient croire en l’amour ?

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Le Vieux Leon / Dear Old Leon

Bad Reputation plays Le Vieux Leon, song by Georges Brassens, adapted and translated by Pierre de Gaillande. At Barbes, Brooklyn, August 24, 2013. Shot on Gopro by audience members. This is a preview of the forthcoming album Bad Reputation Volume 2, out in October on Vermillion records. Please contribute to our Indiegogo campaign here: http://www.indiegogo.com/projects/bad... Live Band: Pierre de Gaillande, vocals and guitar; Andrew Hall, bass; Alanna McDonald, percussion and bells; Tom Abbott, clarinet and accordion. Recorded Band: Pierre de Gaillande, vocals and guitar; Christian Bongers, bass; Dave Spinley, sax; Ken Thomson, clarinet; Josh Camp, accordion.

Le Vieux Leon / Dear Old Leon

Bad Reputation plays Le Vieux Leon, song by Georges Brassens, adapted and translated by Pierre de Gaillande. At Barbes, Brooklyn, August 24, 2013. Shot on Gopro by audience members. This is a preview of the forthcoming album Bad Reputation Volume 2, out in October on Vermillion records. Please contribute to our Indiegogo campaign here: http://www.indiegogo.com/projects/bad... Live Band: Pierre de Gaillande, vocals and guitar; Andrew Hall, bass; Alanna McDonald, percussion and bells; Tom Abbott, clarinet and accordion. Recorded Band: Pierre de Gaillande, vocals and guitar; Christian Bongers, bass; Dave Spinley, sax; Ken Thomson, clarinet; Josh Camp, accordion.