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À 11 ans, elle a bouleversé les Vieilles Charrues en reprenant en breton, un couplet de La Symphonie des éclairs, au micro de Zaho de Sagazan. Portée par sa famille, son école et sa passion, Anza incarne une jeunesse qui fait revivre une langue. Originaire de Plouguernével (Côtes-d’Armor), Anza assistait pour la troisième fois au festival, accompagnée de ses parents et de son frère. Arrivés avec une heure et demie d’avance dans la fosse de la scène Glenmor, Anza brandit une pancarte : « Je peux chanter La Symphonie des éclairs en breton ». Le message accroche l’œil de la chanteuse, qui lui tend le micro. « Tout le monde s’est écarté pour nous laisser passer, même les fans de Damso déjà là pour le concert suivant », raconte Benjamin, son père. Un moment inoubliable. « C’était LE moment d’Anza, je me suis retenu de pleurer » Une émotion que Marion, mère d’Anza n’a pas retenue.« Quand elle a commencé, on a senti un frisson parcourir le public. On s’est demandé si elle réalisait ce qui était en train de se passer. »
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