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jeudi, 23 avril 2020
L'actualité de la chanson spéciale COVID du 10 au 16 avril
Les vidéos de la semaine : les chansons et concerts confinés
Les artistes de la semaine : Frasiak, Estelle Meyer, Henri Dès et Piotki
La vidéo de la semaine : Christophe, Aline (INA, 1965)
L'album de la semaine : Christophe
CHRISTOPHE
Le Monde - Le chanteur Christophe, interprète d’« Aline » et des « Mots bleus », est mort
Vedette yé-yé au mitan des années 1960, l’artiste aura évolué au fil d’une carrière à éclipses vers des créations plus exploratrices de sons nouveaux. Il s’est éteint jeudi 16 avril, à l’âge de 74 ans.
A en croire la mythologie que lui-même avait façonnée et entretenue autour de son personnage, il était Le Dernier des Bevilacqua, fonçant à bord d’un « coupé façon Pininfarina » (le designer de Ferrari) entre les Vespa dans les faubourgs de Rome. Et dans un « complet droit », élément d’un vestiaire qui comprend encore une « veste de soie rose » (Les Paradis perdus) ou un « smoking blanc cassé » (La Dolce Vita). Ainsi se présentait Christophe en 1974 dans l’ouverture grandiose, sur fond de piano romantique et de nappes de synthétiseurs, de l’album Les Mots bleus, une de ses plus belles réussites, avec la complicité d’un parolier alors inconnu du nom de Jean-Michel Jarre.
Jean-Michel Jarre a écrit les textes des deux albums fondateurs de Christophe, « Les Paradis Perdus » et « Les Mots Bleus » en 1974 et 1975. Il rend hommage à son « frère de son » disparu ce jeudi soir.
Christophe nous a fait veiller tard, une fois de plus. Mais cette fois pour une mauvaise raison. Le chanteur est décédé ce jeudi soir à l'âge de 74 ans à Brest des suites de problème pulmonaire. Pour parler de lui à l'imparfait avec Jean-Michel Jarre, son ami et complice, ce vendredi à une heure du matin.
Baptiste Vignol - C'était la dolce vita
.... C’était en 2000, quelques mois avant la sortie de COMM’ SI LA TERRE PENCHAIT, ce grand palais de marbre rose dont le titre, qui tombait juste en ces temps de variétés mornes, s'inspirait d'une phrase de Marguerite Duras dans L’Amant parlant de l’écoulement des eaux du Mekong: «Dans la platitude à perte de vue, ces fleuves, ils vont vite, ils versent comme si la terre penchait.» Deux ans plus tard, à l’Olympia, l'esthète donnerait quelques shows d’anthologie. Ceux qui étaient boulevard des Capucines ces soirs-là de mars 2002 s'y trouvent encore. La France redécouvrait le plus «classieux» de ses dandys. Car Christophe, c’était Saint Laurent. Si ses deux derniers disques de reprises en duos ne valent pas tripette, il laisse une œuvre solaire, éblouissante, insondable, qu’aucun virus ne ternira.
C’était il y a quelques années. Un concert de Christophe, seul sur une grande scène, allant d’un clavier l’autre. A chanter, à jouer, à expérimenter aussi. Tiens, il se surprend d’un ensemble de notes, de la manière de les agencer, de les jouer. D’une sonorité pas pareille. Et se jure de travailler chez lui cette nouvelle perspective… Même la scène lui était laboratoire.BRASSENS
Nos Enchanteurs - Brassens par Brassens
Vendredi 17 avril 2020, Brassens par Brassens, 21h05. France 3, 110 minutes
et en replay sur le site de France 3
Georges Brassens face au général Marcel Bigeard. La scène donne le ton d’un bienvenu et fidèle portrait de Brassens par Brassens diffusé ce vendredi en début de soirée sur France 3. Invité en 1975 par Bernard Pivot (Apostrophes), Brassens dialogue alors simplement avec des gradés et des spécialistes de la chose militaire qui lui avouent sans détours leur admiration pour ses chansons de pacifiste durable. Le portrait que Philippe Kohly consacre, près de quarante ans après sa disparition, au parcours de Georges Brassens puise dans des entretiens donnés à la télévision et dans des archives privées en noir et blanc (films de vacances, carnets, photos). Procédant par petites touches bien agencées, le réalisateur offre aussi un récital en images puisant dans nombre de ces deux cents chansons entrées au patrimoine des enchanteurs. Avec de l’empathie et de la fraîcheur dans la voix, Sandrine Kiberlain raconte Brassens comme on visite un monument national de mots et de musiques. Sans tomber dans les pièges du genre.
COVID
C'est déjà ça - Chanson : le meilleur du confinement
Depuis trois semaines, les artistes rivalisent de bonnes idées (ou pas) pour apporter au public, un peu de réconfort dans la crise. Sélection non exhaustive, à compléter et surtout subjective, de chanteurs et chanteuses à suivre, et à découvrir.
C'est Jean-Louis Aubert, déjà très habitué à intervenir sur les réseaux, qui a été l'un des premiers à venir proposer d'animer un peu la toile en ces temps de salles fermées. Une spontanéité et une improvisation que le chanteur poursuit, reprenant ses titres de Téléphone ou de ses albums solo mais aussi des "old" où les Beatles et les Stones ont belle place.
COVID- 19, Des mots et des musiques comme des fenêtres – 5 Publié par Claude Fèvre | 13 avril 2020 |
6 avril au 13 avril 2020, épisode 5 du confinement contre le COVID-19
Comme des fenêtres – épisode 5
A l’inconnu, à l’impossibilité de prévoir quoi que ce soit, « nourrir notre cœur de joie » propose depuis Ermenonville (Oise) le duo Pur-Sang (Claire Joseph & Skye) au moment de s’élancer dans une organisation pour le moins insolite… En quelques jours seulement, voilà que s’apprêtent à collaborer à leur festival d’un genre nouveau, qu’elles nomment Not On The Road, « pas sur la route », des musiciens de chez nous, de Belgique, de Suisse mais aussi d’Alabama, de Louisiane, de Norvège. A peine croyable ! Et pourtant il a eu bel et bien lieu, sur la page FaceBook des artistes et sur celle du festival, pendant le week-end de Pâques, en version acoustique et en direct ! Avec pour la part francophone des noms que nous avons tant aimé retrouver : Nicolas Fraissinet, Francoeur, Céline Ollivier.
Tout sauf être absents, sauf disparaître et ne plus être en contact avec son public. Tout sauf se taire semble dire ce festival en ligne sans frontières, comme chaque jour ces artistes – certains avec une constance exemplaire – qui se mettent en quatre pour pallier à l’interdiction de nous retrouver sur les scènes, les grandes, mais les petites, et les minuscules aussi. Plus de spectacle vivant, un comble pour ceux qui ont fait le choix de consacrer leur vie à cette rencontre, cet échange incomparable !
LES ARTISTES DU CONFINEMENT
ESTELLE MEYER
Estelle a ouvert de chez elle l'édition 2020 du Printival de Pézenas. Nos Enchanteurs nous parlaient cette semaine de son livre-disque
Nos Enchanteurs - Estelle Meyer, l’étoile pourpre
Dans la catégorie artiste, elle est comédienne, musicienne, auteur compositeur interprète, « née d’un ventre qui chantait » , rêvant de mille vies, de mille temps, de mille lieux. Dans la catégorie humaine, elle est femme. Dans la catégorie féministe, elle est de celles qui exaltent leur féminité, se baignant dedans, imprégnée de nature cosmique, fièrement ouverte, saignant ses lunes comme des moussons pourpres : « Chocolat cru / Amer et sauvage /Aneth des champs rond et piquant / Rouge et rouge ou brun ou noir / Le sang ». « Prends-moi / Prends-moi entière, ne laisse rien / Sauve-moi / Sauve-moi entière, ne laisse rien / Fais de moi ta reine, un bison blanc / Une fille qui rêve, un très long chant ».
Sa page Facebook, c'est ici
Sa chaîne YouTube, c'est là
ERIK FRASIAK
L'Est Républicain - Covid-19 : du bonheur avec le concert en pointillé de Frasiak
Le chanteur originaire des Ardennes sort ces jours-ci son neuvième album. Il l'a intitulé "Charleville" en hommage à la ville de son enfance.
Eric Frasiak aime tellement sa ville de Charleville qu'il a décidé de lui écrire un album. Seize titres peaufinés avec une quinzaine de musiciens dans son studio à Bar-le-Duc, dans la Meuse.
Pour suivre son concert quotidien : sa page Facebook
HENRI DES
Nos Enchanteurs - Henri Dès : comment va la vie pour vous ?
Depuis le début du confinement, petits et grands ont rendez-vous tous les soirs à 18h, sur la page Facebook d’un Monsieur qui les enchante depuis 43 ans. Un large et généreux sourire, des cheveux d’argent, des lunettes et un mot de bienvenue, et nous voici partis pour une chanson quotidienne. D’abord, le bon Henri la fredonne sur sa guitare, laissant le temps aux spectateurs de retrouver le titre, puis il la chante en entier.PIOTKI
Ce jeune auteur-compositeur lyonnais chante tous les jours et celà fait donc 1 mois qu'il est présent chaque jour sur sa page Facebook.
C'est ici qu'on peut le retrouver
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