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samedi, 17 janvier 2015
L'actualité de la chanson française du 12 au 18 janvier (mise à jour)
L'album de la fin de semaine - Louis Ville : Cinémas
Le clip de la fin de semaine : Louis Ville - Marcello
Le concert de la fin de semaine : Mélanie Pain en concert aux 3 Baudets en intégralité
Le clip de la semaine : Louis Ville - Embrasse moi à l'occasion de concert à Lyon, A Thou Bout d'Chant le 16 janvier
En vidéo aujourd'hui : jeudi et vendredi avec Louis Ville en concert à A Thou Bout d'Chant le 16 janvier et Ostende en concert au même endroit le samedi17 janvier.
Samedi et dimanche avec Guy Béart à l'occasion de son dernier concert à l'Olympia le 17 janvier
A la une
Ce soir à L’Olympia, samedi 17 janvier 2015, Guy Béart – qui n’avait plus chanté sur scène depuis Bobino 1999* et qui avait donné à Chorus, au printemps 2008, sa dernière (très) longue interview depuis cette année-là** – vient faire ses adieux définitifs en public. L’occasion de rappeler combien cet auteur-compositeur majeur (trop souvent oublié) de l’histoire de la chanson francophone (« les 3 B de la chanson française », disait toujours Jacques Canetti à propos de Brel, de Brassens et de Béart…) a toujours été en avance sur son temps, visionnaire voire… prophétique !
L'Obs - Guy Béart s'offre un Olympia pour dire adieu à la scène
Il y aura peut-être d'autres disques mais pour la scène, promis juré, c'est fini: Guy Béart a choisi la salle parisienne de l'Olympia pour donner samedi soir, à 84 ans, son "tout dernier" récital.
Guy Béart, 84 ans, a annoncé jeudi à l'AFP qu'il ferait ses adieux à la scène à l'occasion de son concert à l'Olympia samedi soir, où il aura notamment pour invités Julien Clerc et sa fille, l'actrice Emmanuelle Béart.
L'interprète de "L'eau vive", chanson fredonnée par des générations de Français, voit ce "tout dernier" récital comme "un coup de chapeau avant de partir dans l'autre monde".
Pure People :
Il fallait bien l'Olympia et un concert exceptionnel ce samedi 17 janvier, le premier depuis 15 ans, pour les adieux de Guy Béart. Un clap de fin qu'il a annoncé à l'AFP et qui met un terme à 56 ans d'une carrière au cours de laquelle il aura observé les transformations de la société, et surtout de la télé, où il avait fait ses débuts à la fin des années 1960 avec l'émission Bienvenue, "la première où tout était improvisé".
18 janvier
Le Figaro - Zaz: «Je ne vais pas m'excuser de gagner de l'argent»
Lors de l'enregistrement de l'émission de Charles Aznavour, Hier encore, la chanteuse est revenue au micro du Parisien.fr sur les critiques dont elle fait l'objet ces dernières semaines.
17 janvier
Nos Enchanteurs - 2015 : les bonnes révolutions
Oreilles qu’on branche en permanence; culture qui rime non même plus avec confiture mais avec centre commercial ; enfin subventions et festivals qui s’évanouissent : de 2014 à 2015, on a beau prendre de bonnes résolutions, dur dur d’être optimiste sur les conditions de la chanson en France. Et pourtant, au milieu de ce marasme vulgarisant et globalisant du tout et vite consommable, la chanson française est bien loin de fondre comme neige qui ne tombe même plus.
Nos Enchanteurs - Denis Rivet, dérivé ciné
On sait que Lyon et sa région sont devenues une des places fortes de cette chanson d’expression française qu’elle met particulièrement en lumières : Karimouche, Buridane, Carmen Maria Vega, Évelyne Gallet, Frédéric Bobin et bien d’autres, d’égal talent, ont fait de la Capitale des gaules une ville qui compte en ce domaine, multipliant les talents comme d’autres des petits pains. « Artiste Inouï » au Printemps de Bourges 2013, Denis Rivet n’échappe pas à la règle, qui pourrait bien percer au national avec ce nouvel opus, Tout est triste, rien n’est grave, qui nous arrive.
Nos Enchanteurs - AutodidActe : Joyet frappe toujours deux fois
Un petit marquis qui se croyait arbitre des élégances es-chansons, expliqua un jour à Bernard Joyet : « On ne fait plus de chansons comme ça, il y a trop de mots… » Dans un monde parallèle, un autre expert du bon goût musical en vogue, déclara à mademoiselle Miravette : « mais on n’accompagne plus comme ça, il y a trop de notes. » Le monde est trop plein de ces gens qui savent, et ne font pas… Toutefois, il arrive que les parallèles se rejoignent, ce n’est peut-être pas géométriquement exact, mais ça peut être possible. Pour le plus grand bonheur des spectateurs qui se régalent des aventures spectaculaires de ce duo.
16 janvier
C'est déjà ça - Etudier Leprest
Le musée d'Aquitaine à Bordeaux accueille jeudi et vendredi un colloque universitaire sur le chanteur disparu en août 2013: "Quant auront fondu les banquises".Aurait-il imaginé être un jour disséqué sur la table de chercheurs lexicaux et linguistiques? Pas sûr. C'est pourtant ce qui va lui arriver pendant deux demi-journées à Bordeaux où un "colloque en hommage à Allain Leprest", étrange intitulé, va se dérouler dans une des salles du Musée d'Aquitaine (1). Organisé conjointement par Stéphane Hirschi (Université de Valenciennes), Julie Mansion-Vaquié et Pascal Pistone (Bordeaux-Montaigne) et de Valenciennes, il propose de croiser les regards d'artistes, journalistes et universitaires sur l'oeuvre de l'auteur-compositeur-interprète.
Chansons que tout celà - Leprest dans le micro (1) : « Poète »
Après une vingtaine d’articles en sept ans, voici du Leprest sur paroles. Une série de courts extraits sonores, captés dans des endroits divers et variés, lors des multiples entretiens que nous avons eus Allain et moi, tout au long de sa vie professionnelle. Premier épisode, le « poète », terme qu’on lui accole à tout-va aujourd’hui.
À l’automne 2002, la revue Chorus consacre l’un de ses deux dossiers principaux à Allain Leprest*. Il y parle bien sûr de son enfance (nous y reviendrons) et rappelle qu’avant de devenir agent d’entretien, son père avait été menuisier. Et il ajoute : « C’est probablement une des origines de ma carrière… J’ai poursuivi ça longtemps au niveau des mots…/… cette technique de l’emboîtage. »
Nos Enchanteurs - Leprest en Colloque et en Concert à Bordeaux
Depuis le temps que nous en parlions, le voici ce Colloque bordelais sur Allain Leprest. Intitulé « Quand auront fondu les banquises » (du titre de l’album de Leprest de 2008), il se déroulera ces jeudi 15 et vendredi 16 janvier au Musée d’Aquitaine, à Bordeaux, dans le cadre d’une organisation commune d’Artes (Université de Bordeaux-Montaigne) et de Calhiste (Université de Valencienne) représentées par Pascal Pistone, Julie Mansion-Vaquié et Stéphane Hirschi
15 janvier
Nos Enchanteurs - Gemma aux Trois Baudets
La belle histoire de Gemma … C’est une des bonnes surprises du radio crochet France Inter, parmi quelques artistes sélectionnés dans les deux premières étapes, voir arriver des candidats vraiment tout neufs, dont le projet artistique débutait avec ce tremplin. Gemma étant le cas d’espèce le plus symbolique d’une jeune femme soutenue par quelques amis, certes, mais sans aucune structure, même pas un facebook… Et pourtant, elle a passé la première écoute sur les 5000 postulants, passé les auditions des Trois Baudets, et fait une partie du parcours final. En ayant évolué à vue, en solo piano, sobre et simple à une formule en trio. Les Trois Baudets ont repéré ces talents naissants et poursuit l’oeuvre de découvreur, en invitant régulièrement certains de ces postulants qui ont laissé une trace dans le public et le jury.
Mais qu'est ce qu'on nous chante ? Ils étaient déjà Charlie
13 septembre 1980, Brel est mort depuis bientôt deux ans, et dans un mois et demi, Brassens s'en ira aussi. Changement d'époque. À la télévision, dans un Numéro 1 produit par les époux Carpentier, Laurent Voulzy à la guitare, Alain Souchon et Michel Jonasz au piano accompagnent un damoiseau qui, le foulard rouge autour du cou, chante La P'tite Bill, elle est malade. «Bill, ma Bill, t'es comme tout l'monde:/ Quand ça coule de tes yeux, ça tombe/ Mais c'est pas des confettis/ Cette pluie.»
Nos Enchanteurs - Jérémie Bossone bat le rappel du feu
.... Voilà donc douze chansons où l’on retrouve ces titres qui nous font toujours frissonner, orchestrés pour porter le texte, le sublimer. Car Jérémie Bossone est un auteur, un poète qui consacre d’ailleurs sa première chanson à un paysage nocturne et froid, celui d’une nuit sans inspiration : « Moi qui me prétends écrivain / Eh bien ce soir je n’ai rien à dire (…) J’entends les étoiles qui causent / La poésie doit me maudire. » Il faut une violence très rock pour dire ce mal de vivre, cette destinée, que seule la création pourrait affranchir : « On vit, on meurt / On va seul et on vacille / On est tous des christ en croix. » Et le poète n’échappe pas au tragique de notre condition, ce qu’illustre le cri pathétique de la fin de La tombe.
14 janvier
BFM TV - Ils chantent "Je suis Charlie"
Les hommages en chanson des musiciens, connus ou inconnus, aux morts de Charlie Hebdo se multiplient. De Tryo à Oxmo Puccino, en passant par Francis Lalanne.
Certains ont tweeté leur solidarité, leur indignation, leur tristesse. D'autres, chanteurs connus ou anonymes ont pris leur guitare et leur stylo pour rendre hommage aux morts de Charlie Hebdo, victimes mercredi dernier d'une attaque terroriste.
Grand Corps Malade, Tryo, Francis Lalanne, mais aussi de jeunes anonymes comme JB Bullet, qui dès le lendemain du drame a dégainé en réaction un morceau sur un air emprunté à Renaud, ont ainsi réagi. En voici quelques-uns.
Nos Enchanteurs - Zaz, le mauvais procès
Vous rendez-vous compte ? La chanteuse Zaz vient d’obtenir (« de facturer » écrivent certains médias) 40 000 € pour avoir chanté 30 mn devant quelques 600 salariés du groupe d’assurances Allianz. Lancée par un blogueur, l’info a été reprise des tas de fois par la presse nationale, chacun soupesant, calculette en main, le coût à la minute. Qu’ils sont cons, ils auraient pu calculer le prix de chaque chanson. Sachant qu’en une demi-heure, on en fait grand maximum huit, Zaz s’est fait 5 000 € par titre. S’est fait ? A ce niveau du chaud-bise, c’est rarement le rôle de l’artiste de trouver les dates, négocier les contrats puis les signer.
13 janvier
Nos Enchanteurs - Et Paris maria Vega à Mistinguett
Mistinguett, 2 janvier 2015, Casino de Paris,
L’histoire de la Miss est prétexte à un spectacle qu’on peut définir en deux parties ; la première pourrait être un documentaire de théâtre musical qui resitue dans le temps les plus grandes années de la gloire de Mistinguett reine des années folles. Est-ce le début d’année ou la fin de semaine, cette première partie manque un peu de souffle. La vedette de cette entrée en matière est le très méchant grand voyou mafieux, l’infâme Scipion/ Fabian Olivier, une formidable présence qui domine l’ensemble. Et cette crapule a pour projet de prendre le Casino de Paris pour en faire un grand parking à étages. Bon.
Nos Enchanteurs - Bal O’Gadjo musica appassionatta
.... Bal O’ Gadjo est de cette famille. Sur leur route Trad-swing, ils sèment leurs danses d’ici et dissidences, en rondes polychromes et en mosaïques de notes, qui font de ce groupe un des plus riches dans la vie musicale bariolée des couleurs du monde. A l’aise dans toutes les langues, et tous les paysages, et tous ces métissages qui peuvent faire vivre l’espoir d’une humanité apaisée. Il y a des passages délicats comme des dentelles, des envolées lyriques comme un opéra de Verdi, des murmures intimes comme des confidences. C’est comme un petit cirque poétique qui fait danser les rêves à enchanter les petits et les grands, les guetteurs d’étoiles les orpailleurs de bonheur, envers et contre tout.
12 janvier
Mais qu'est ce qu'on nous chante ? Et les nominés sont...
Ok. Mais Jeanne Cherhal? ou Yelle? Dont la critique unanime a fait l'éloge… Comment ne pas être caricatural quand on limite à trois entrées chaque catégorie? Tout le problème est là.
14:00 Publié dans | Lien permanent