Rimbaud, Clip "Monstre sous-marin"

Le clip "Monstre sous-marin" de RIMBAUD
extrait de "retrouver Montcalm / part 2" (sortie 5 novembre 2012)
Les images sont extraites du film de Jean-Philippe Rimbaud en cours de tournage (automne 2012)
En savoir plus : http://www.retrouvermontcalm.fr

RIMBAUD Clip "Monstre sous-marin" par trameproduction

Stanislas - Paroles de créateurs Sacem

La Sacem, Platine et Le Figaro.fr proposent une série d'entretiens, réalisés par Jean-Pierre Pasqualini, entre deux créateurs.
Ils répondent d'abord séparément aux questions avant de se retrouver ensemble pour une interview croisée...
Alors qu'il est devenu un chanteur (mais aussi un réalisateur et un compositeur) reconnu, actuellement membre du collectif Circus, Stanislas vient de réaliser le nouvel album d'Antoine, "Demain loin", le premier depuis 25 ans.

Brigitte Fontaine

"Je mesure un mètre soixante-neuf, je suis bourrée d’alexandrins et de séries noires, je suis une femelle francophone de race blanche."

Tels sont les premiers mots de ce Portrait de l’artiste en déshabillé de soie publié chez Actes Sud.
Le sait-on, Brigitte Fontaine est tout d’abord un écrivain qui se réclame d’une famille, celle de Tennessee Williams dont elle dit qu’il est un frère en littérature.

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Antoine - Paroles de créateurs Sacem

La Sacem, Platine et Le Figaro.fr proposent une série d'entretiens, réalisés par Jean-Pierre Pasqualini, entre deux créateurs.
Ils répondent d'abord séparément aux questions avant de se retrouver ensemble pour une interview croisée...

Télérama : Quand Brigitte Fontaine parle, on l’écoute Portrait | Elle chante, elle écrit, elle déclame… Brigitte Fontaine, c'est tout un poème. Elle est l'invitée de “Ça rime à quoi”, sur France Culture.

Au lieu de commenter l'émission, on se contenterait bien, pour une fois, d'en relever quelques extraits. Un échange, par exemple, entre l'invitée et son hôte : « S'il m'arrive de me croiser dans un miroir, je ne me reconnais pas… – Et dans vos mots, vous vous reconnaissez ? – Oui. » Le ton est donné : il est ici question d'écriture. De poésie. Du rapport intime, voire sensuel, qu'un auteur entretient avec les mots. « L'écriture, en vers ou en prose, est une grande jubilation. C'est le seul effort que j'accepte. […] L'alexandrin, c'est trop facile, je n'en fais pas : il n'y a qu'une rime tous les douze pieds ! […] Rimbaud est mon grand chéri. Villon, un genre de frère. Baudelaire, Dieu lui pardonne, mais je l'adore… […] Brassens est un vieux con académique ; Ferré, lui, est un poète… » On écoute, captivé, et parfois en souriant, ce phrasé haché ponctué d'étranges grognements… Brigitte Fontaine – qui d'autre pourrait sérieusement parler ainsi ? – est l'invitée de France Culture, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, le dix-neuvième, Portrait de l'artiste en déshabillé de soie (1). N'allez pas traquer de jeu de mots, le déshabillé existe – « il m'a été offert il y a longtemps par Jacques Higelin. Bon… je ne sais plus où il est. » Tant pis. Ce que Fontaine n'a jamais perdu, c'est la nécessité des mots. Ceux qu'on lit, comme ceux qu'on écrit.

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