Malik Djoudi, Vivant

Télérama (abonnés) Malik Djoudi, plus libre que jamais sur l’emballant “Vivant” TTTT

Plus confiant, Malik Djoudi explore de nouveaux horizons et s’émancipe de ses influences anglophones. On l’avait tout de suite adopté sur Un (2017), bricolé dans son salon. « Mes amis sont en voyage, j’ai préféré ma maison / Je ferme les yeux, je vois la plage », y chantait-il de sa voix haute et évanescente, sur fond de psyché-pop teintée d’électronique. Et ces mots résumaient à eux seuls l’atmosphère de ce premier essai traversé par le rêve, la solitude, ce manque de confiance en lui qui le tenaillait.

ALEE & MOURAD MUSSET Second printemps (Label d’à côté) L'album de la fin de semaine, un indispensable de Franofans

ALEE & MOURAD MUSSET Second printemps (Label d’à côté)

Il fallait s’y attendre, c’est un live que les deux bêtes de scène sortent en commun, eux qui tournent ensemble depuis de nombreuses années, notamment au sein du Collectif 13. Second printemps est allusion à une révolution qui aurait pu changer le monde, mais « ce monde est à refaire ». Alors, le duo propose son second round en chansons.

HELLDEBERT, Enfantillages 666 (Sony Music), l'album de la fin de semaine, Un indispensable de Francofans

HELLDEBERT, Enfantillages 666 (Sony Music)

Depuis le temps que la nouvelle idole des (très) jeunes flirtait avec la musique à cornes, ce n’était qu’une question de timing avant que son alter ego maléfique ne prenne le dessus et n’envahisse les cours d’école de ses riffs explosifs ! Et si Aldebert (ici devenu Helldebert) n’est certainement pas le premier artiste pour enfants à s’être tourné vers le metal (Henri Dès, Bernard Minet), c’est sans aucun doute celui qui pourra s’enorgueillir de la reconversion la plus réussie.

Yvan Marc, Avant les déserts - L'album de la fin de semaine

RFI - Yvan Marc fait peau neuve avec l'album "Avant les deserts"

Avouons-le, on s’inquiétait un peu pour Yvan Marc en découvrant Avant les déserts, tant son nouvel album est empreint de textes graves, parfois désabusés. Qu’on se rassure, il va bien, nous rassure-t-il ; le chanteur avait envie de se renouveler. Pari réussi avec ce nouveau disque, à la pop teintée d’électro. 

Evie, Le Hic, etc.

France Bleu : “Le Hic, etc” d’Évie, un album sensoriel, sensuel et fortement cérébral

Entre chanson française et pop savamment ornée d'arrangements electro, Évie tisse sa toile d'auteure compositrice écorchée mais qui ne cède jamais au pathos.

Opium du Peuple, Les indispensables de Francofans : La malédiction de la Black Burne

OPIUM DU PEUPLE

La malédiction de la Black Burne

(Autoproduit)

Amis de la poésie et de la variété, soyez les bienvenus… à condition toutefois de les apprécier bien relevées ! Car le plus célèbre groupe de trash variet’ français remet le couvert et vous met au défi de tenir sans pogoter jusqu’au dessert. Plus habitués aux walls of death qu’aux valses musettes du dimanche après-midi, ces amateurs de standards de la chanson à la sauce punk ou heavy metal poursuivent leur revisite très personnelle de l’histoire musicale francophone avec un grand H

We Culte - Éric Cantona donne de la voix avec un 1er album original et vibrant

Acteur pour le cinéma, le théâtre ou la télé, l’ancienne star du foot à la carrière internationale sort « Cantona sings Éric » : un premier album en anglais où il se livre avec sincérité et profondeur, porté par une voix grave émouvante et des chansons mélancoliques.

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Cantona sings Eric - First Tour Ever (Live)

Sophie Cantier, Songez - L'album de la fin de semaine

Et ma chronque dans le nouveau Francofans....

Johnny Montreuil, Zanzibar, un indispensable de Francofans

Francofans - JOHNNY MONTREUIL Zanzibar (Les Facéties de LuluSam)

Une tronche qui éclabousse, un blaze toujours aussi évocateur : Johnny Montreuil est bien de retour pour son troisième album, Zanzibar. Un pays lointain de sa banlieue parisienne, dont il est depuis dix ans un farouche défenseur. S’il a des envies d’ailleurs et qu’il a fait sa réputation avec un son tout droit tiré du Far West et des contrées anglo-saxonnes (en témoignent les adaptations de The Clash et de Hank Williams), Johnny n’en garde pas moins une gouaille railleuse, assaisonnée à l’argot du titi parisien.