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jeudi, 20 janvier 2022
L'actualité de la chanson française du 7 au 13 janvier
Les artistes de la semaine : Marc Lavoine, Rouquine, EZ3kiel, Jean Mouchès, Nicoletta, Roucaute, Nadia Bruel
Le clip de la semaine - Marc Lavoine - Le train
EZ3KIEL
RFI - EZ3kiel, une cavale amoureuse en chantant
En plus de vingt-cinq ans de carrière, EZ3kiel a exploré le dub plutôt rock et n'a ensuite cessé de se renouveler. Pour l’album, La mémoire du feu, le groupe nous embarque dans une cavale amoureuse laissant une large place aux textes de Caryl Férey et à deux chanteurs. A l’aube d’une nouvelle tournée marquée par le Covid-19, Johann Guillon et Stéphane Babiaud ont évoqué cette rencontre avec l’auteur de polars et une création au romantisme sombre.
NICOLETTA
Télérama (abonnés) - Nicoletta, Amours et pianos
Un piano, la trompette aux accords jazz minimaliste d’Erik Truffaz. Et rien d’autre, hormis bien sûr sa voix à la tessiture reconnaissable entre toutes, mélange de Fréhel et de Tina Turner. Cette douzième et dernière chanson est une reprise de La solitude ça n’existe pas, composée par Bécaud et Delanoë, et qu’elle a souvent chantée au cours des années 1970 dans une version très orchestrée.
JEAN MOUCHES
Nos Enchanteurs - Jean Mouchès, le drôle d’oiseau
Vraiment, se mettre en scène pour la pochette de son disque est parfois étonnant. Ici, le chanteur pose habillé dans une mare, devant deux ordinateurs tout trempés et deux oies qui s’amusent comme des folles. Vous allez me dire, rien que le titre de cet album est bizarre : Chansons de vent, de plumes et de broussailles. C’est l’album tout beau tout neuf de Jean Mouchès, « littéraire et inspiré comme l’ont qualifié certains, tripolaire et déprimé comme il se qualifie lui-même ». Dans l’envoi, avec le disque, une authentique plume d’oie, « essentiellement destinée aux journalistes de le presse écrite » bien que l’écriture à la plume soit fastidieuse et salissante. Poursuivons donc sur un ordinateur tout sec.
BARNEY WILEN
Téiérama (abonnés) - Barbey Wilen, French Ballads
Rien de plus entaché de clichés que la ballade jazz. Rêverie, nostalgie, mélancolie et tutti quanti. Comment échapper à ce vocabulaire obligé ? Le tempo lent impose le déploiement du sentiment, sans quoi il ne se passe rien, le jeu paraît mécanique et perd en charme. Et comme les belles humeurs se déclinent à toute blinde, la tristesse l’emporte quand le train ralentit. Reste cependant un espace pour la malice. Barney Wilen n’était pas le moins malin des musiciens.
« 20 MINUTES » AVEC L’artiste Pomme revient sur une année 2021 marquée par les retrouvailles avec son public et l’écriture de son prochain album qu’elle enregistre actuellement au Canada
La neige, la nature sauvage et les grands espaces canadiens. C’est le cadre que Pomme a choisi pour enregistrer son troisième album. Un cadre familier pour la chanteuse originaire du Rhône, qui entretient un lien fort avec le Québec depuis de nombreuses années, mais aussi un moyen de prendre du recul et « d’éviter de faire Les Failles 2 », une redite de son précédent album, sacré Album révélation en février 2020 aux Victoires de la musique, avant de lui valoir le titre de l’artiste féminine de l’année en 2021. Depuis son lieu d’enregistrement, elle évoque pour la première fois avec 20 Minutes ce nouveau processus créatif, qui a vu le jour après une année bouleversée par la crise de sanitaire.
STROMAE
L'Obs, Sophie Delassein - Pourquoi la prestation de Stromae sur TF1 était franchement embarrassante
BILLET. Avec sa chanson « l’Enfer », entonnée sur le plateau du JT de 20 heures dimanche, le chanteur belge a brouillé ce qui reste de repères entre information et divertissement.
C’est arrivé dimanche soir, 9 janvier, à la fin du journal télévisé de TF1. Et ce lundi matin, on n’en revient toujours pas. Impression de malaise. Le truc ne passe pas. Stromae revient après un long silence, puisque « Racine carrée », l’album de tous ses succès, remonte à 2013. L’enchaînement de tubes était impressionnant, le disque n’en finissait pas de se vendre, le chanteur belge n’en finissait pas de tourner. Jusqu’au burn-out. Rideau. Oubli. On ne va pas cracher dans la soupe, franchement, on s’est éclaté. On l’a même comparé à Jacques Brel son compatriote et, franchement, on ne le regrette pas – enfin, pas trop.
We Culte - Stromae chante son « enfer » dans le JT de 20H00 de TF1
..... Stromae a présenté son nouveau single « L’enfer » à la fin du journal télévisé, dans une mise en scène inventive et inattendue, répondant en chanson, à la courte interview qu’il venait de donner en plateau. « Du coup, j’ai parfois eu des pensées suicidaires/J’en suis peu fier/On croit parfois que c’est la seule manière de les faire taire/Ces pensées qui me font vivre un enfer », chante-t-il dans ce titre aux contours autobiographiques, mis aussitôt en ligne sur les plateformes musicales.
ROUQUINE
Mandor - Rouquine : interview pour le premier EP Mortel
Comme l’indique le dossier de presse, « ces deux bruns dont l’un tire sur le gris chantent le spleen avec une ironie mordante, dans une langue explicite et poétique. Les mélodies sont obsédantes et la tête bouge sur une électro-pop élégante et racée. Les mots sonnent comme des percussions. L’amour, les mômes, la mort, le sexe...ça remue et ça fait marrer. Rouquine aime bien James Blake et Boris Vian, Alt-J et Orelsan. Jouant avec les codes urbains sur des thèmes actuels, Rouquine dépoussière la chanson et prend son public à contre-pied ».
BOJANGLES
Télérama - De Nina Simone à Hugues Aufray... “Mr Bojangles”, une chanson pleine d’histoires
En salles depuis le 5 janvier, “En attendant Bojangles” fait danser Virginie Efira et Romain Duris sur un titre resté célèbre dans la version de Nina Simone, et réinterprété pour l’occasion. On doit l’original à un certain Jerry Jeff Walker. Histoire d’une chanson à tiroirs.
ROUCAUTE
..... « Allez viens, ma jolie, entre / Bienvenue ici dans mon antre / Tu pleures, tu tords tes mains, tu cries, tu mords / Mais tes cris ne font rien au Minotaure… » Certes on peut se limiter à la seule écoute des dix titres de l’album. Mais ce serait gâcher. L’album se feuillette lentement, les images se lisent, s’apprécient, s’admirent même, qui alternent la sombre et la lumière, l’inquiétant et le pas rassurant, le cauchemardesque d’un disque qui fait presque catalogue du pire : ce Minotaure qui aimerait tant partager se vie avec vous (« Allez, ma beauté, mouche / Ce nez qui veut couler sur ta bouche / Ce qui t’attend ici c’est pas la mort »), L’Appel de Bébé (« odeur abjecte, croûtes et vomi accumulés »), une chanson de Leprest où il n’se passe rien, l’identité sexuelle, la période électorale qui s’ouvre, l’homme qui dort dehors « couché dans un trou du décor » comme Ça commence à peine, chanson écrite dans les jours qui ont suivi l’horreur terroriste du 13 novembre 2015. Des chansons qui d’ailleurs ont pris leur source en des situations fort différentes, certaines lors d’ateliers d’écriture, peut-être pas celle sur Bébé…21:30 Publié dans | Lien permanent