« L'album du jour : Ryon, Esperanza | Page d'accueil | Le clip de la semaine : Emilie Marsh, Nevada »
mercredi, 03 novembre 2021
L'actualité de la chanson francaise du 22 au 28 octobre
Les artistes de la semaine : Anne Sila, Emilie Marsh, Ryon, Alex Beaupain, Keroustad, Jean-Louis Murat
Le clip de la semaine : Emilie Marsh, Nevada
L'album de la semaine : Alex Beaupain/Gainsbourg, Love on the Beat
BRASSENS
À l'occasion du centenaire de la naissance de Georges Brassens, François Morel a réalisé une création en son honneur au Théâtre Molière de Sète, sa ville natale. Spectacle présenté par Laurent Goumarre
Bertrand Dicale - Georges Brassens, chanteur modèle
De Joe Dassin et Renaud jusqu'au rap le plus violent, la culture populaire française célèbre massivement ce créateur immense dont on fête le centenaire cette semaine.
Le spectacle imaginé pour célébrer le centenaire de Georges Brassens a été créé vendredi soir, 22 octobre, au théâtre Molière de Sète. Chansons, humour, tendresse, douce mélancolie, émotion parfois à fleur de peau... un pur moment de grâce et de communion.
Point d'orgue de l'année Brassens à Sète, la date du 22 octobre, sonnant le centième anniversaire de la naissance de l'attachant troubadour, a été marquée par la création du spectacle Brassens a 100 ans de François Morel, au théâtre Molière. Vingt chansons, vingt textes magnifiques - parfois seulement récités - dans des voix différentes et toujours justes, celles de François Morel, Juliette, Judith Chemla, Lucrèce Sassella (par ailleurs aux claviers, au ukulélé, aux percussions...), Thibaud Devefer (par ailleurs à la guitare), Amos Mâh (par ailleurs au violoncelle...) et l'incontournable Antoine Sahler, arrangeur brillamment inspiré de ce répertoire revisité (par ailleurs au piano, à l'accordéon, à la trompette, au gazou...). Sans oublier Jean-Louis Trintignant, absent sur scène mais présent par sa voix enregistrée, le temps d'un texte récité, dans un moment suspendu
BEAUPAIN/GAINSBOURG
RFI - Alex Beaupain, sa préférence Gainsbourg
Alex Beaupain s'essaie à un exercice périlleux en s'emparant de Love on the Beat, un album de Serge Gainsbourg paru en 1984, en pleine période "Gainsbarre". Franche réussite pour le quadragénaire, conjuguant majesté des cordes et électro aussi luisante que "clubbing".
RFI musique : Vous aviez 10 ans quand Love on the Beat est sorti. Quelle perception de l'album et de l'homme aviez-vous à cet âge-là ?
Alex Beaupain : Le Gainsbourg que ma sœur et moi avions commencé à voir, c'était "Gainsbarre". Il pouvait nous arriver lorsqu'on avait le droit de regarder la télévision de tomber sur lui. Et puis, on avait des copains qui en parlaient dans la cour de l'école parce que c'était une personnalité médiatique très importante à l'époque.
Télérama - Alex Beaupain : “‘Love on the Beat’ n’a rien d’ordurier, c’est un poème pornographique”
En 1984, Serge Gainsbourg entamait sa fin de carrière avec le sulfureux “Love on the Beat”. Marqué par la découverte de ce brulôt funk et porno, Alex Beaupain en donne aujourd’hui sa version en reprenant intégralement cet album plein de fragilités, à la fois cru et tendre.
Love on the Beat l’a cueilli à 20 ans, mais dans la mémoire d’Alex Beaupain restait imprimé le choc des premières écoutes quand, enfant, il a découvert ce brûlot funk et pornographique sur l’écran de la télé familiale. Tout un monde d’adulte s’ouvrait alors sur les râles de Bambou et la vantardise lettrée de Gainsbourg (1928-1991). Nous étions en 1984 et l’éternel provocateur de la chanson française entamait une fin de carrière entre gloire et décadence. Comment reprendre, réarranger une œuvre aussi personnelle, à ce point marquée par la personnalité de son auteur ? Avec autant d’humilité que de prétention, répond Alex Beaupain, qui s’est lancé dans l’aventure à l’occasion d’un concert pour Radio France en mars 2021, avant de tout réenregistrer et de transformer l’essai sur disque. Serti de cordes classiques, soutenu par une rythmique house lascive, l’album révèle sous sa patte faussement sage des fragilités insoupçonnées, sans jamais perdre la puissance de son souffre.
France Musique - Une mélodie de Stravinsky dans Love on the Beat de Gainsbourg ?
LOUISE O'SMAN
Nos Enchanteurs - Louise O’sman : sobriété, avez-vous dit ?
Festival de poche à Miramas, 17 octobre 2021,
Toute de noir vêtue, sobre coiffure cheveux noirs rangés en rideaux bombés, seule, si ce n’est son compagnon – l’accordéon, Louise O’sman en scène. Que dire ici de plus de celle qui, depuis le lancement de son solo il y a trois ans, enchaîne les succès, d’Avignon à Barjac, et a fait la chronique obligée (entre autres) de NosEnchanteurs.Samedi 23 octobre, Anne Sila a bluffé les téléspectateurs autant que le jury de “The Voice All Stars”. La Valentinoise, en reprenant en solo “Creep” de Radiohead et “Quand on n’a que l’amour” de Jacques Brel en duo avec Nolwenn Leroy, s’est adjugée la victoire finale en recueillant 37,5% des voix. Au lendemain de cette soirée inoubliable, Anne Sila revient sur ce moment unique qui pourrait bien définir son futur artistique.
RTL - Steve Waring, icône de la chanson jeunesse, fête ses 50 ans de scène
Le chanteur et musicien Steve Waring fête ses 50 ans de scène. Il a bercé des générations d'enfants. Rencontre avec un chanteur et musicien singulier chez lui dans les monts du lyonnais.
Un chanteur et auteur compositeur singulier. Les chansons de Steve Warring ne ressemblent à nulle autre. Tour à tour conteur, chanteur, musicien, Steve Waring partage avant tout son art immense de la guitare et du banjo. Il est, d'ailleurs, un des pionniers de la guitare acoustique en France.
DICK ANNEGARN
Nos Enchanteurs - Stavelot 2021. Dick Annegarn, unique à tout jamais
Trois-Ponts, « Une chanson peut en cacher une autre », 16 octobre 2021,
Le plus beau festival de Belgique, Une chanson peut en cacher une autre, avait vu sa version 2020 écourtée pour raisons sanitaires, en un atroce coïtus interruptus. Tel le phénix, le revoici pourtant en 2021, fier et vaillant, portant beau ses 20 ans d’âge. En guise de bouchée apéritive, pour une soirée exceptionnellement déplacée au tout proche et plus vaste Centre culturel de Trois-Ponts, les petits plats se sont emboîtés dans les grands. C’est en effet à Dick Annegarn himself qu’est revenu l’honneur et le plaisir d’ouvrir cette nouvelle édition.
00:00 Publié dans | Lien permanent