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jeudi, 24 octobre 2019
L'actualité de la chanson française du 11 au 17 octobre
Les artistes de la semaine : Vincent Delerm, Maelle, Les Wampas, Pauline Paris, Guillemot
Le clip de la semaine : Vincent Delerm, Via Varda
L'album de la semaine : Vincent Delerm, Panorama
VINCENT DELERM
La Croix - Vincent Delerm explore son univers intimiste dans un 7ème album et un premier film
Trois ans après "À présent", Vincent Delerm revient avec un nouvel album et un premier film dans lequel il déploie son univers musical. Une étape supplémentaire pour cet artiste touche-à-tout qui continue délicatement d'affiner un parcours "sans calculs".
"Pendant longtemps, je me suis interdit de sortir de la chanson. Et puis, la première fois que j'ai fait un pas de côté [en 2011, pour le spectacle théâtral et musical "Memory"], les gens l'ont bien reçu", raconte le chanteur, musicien et photographe de 43 ans, rencontré dimanche à Lyon au festival Lumière.
PAULINE PARIS
Nos Enchanteurs - Pauline Paris, amours lesbiens, est-ce bien ?
Ce qui est bien avec ces prévisions alarmistes sur le déclin du CD, c’est que pour exister encore, pour le mériter, nos amis les artistes rivalisent d’imagination, de créativité, de talent, pour donner à ce support laser finissant un attrait supplémentaire, une légitimité nouvelle. Fini ces lasers sans âme dupliqués à l’infini, voici le temps de l’objet d’art, d’un disque-désir.
Parlons justement de désir. De ces Treize poèmes de Renée Vivien, que retenir en premier, comment le définir ? C’est un livre manifestement, certes de peu de pages, mais un livre, amoureusement mis en pages (mis en images par Elisa Frantz, introduit par Hélène Hazera, présenté par Nicole G. Albert), sobre typo et couverture dont on ne cesserait de caresser le lisse du papier. C’est un disque, aussi (et surtout ?), le nouvel album de la parisienne Pauline Paris, qui met ici en musique ces poèmes de Renée Vivien. A vous de décider si vous rangez cet opus dans les rayonnages de votre bibliothèque, ou ceux de votre discothèque.
GUILLEMOT
Nos Enchanteurs - Guillemot et la Folle de Bassan : carré blanc in(can)décent
Et dis-moi la manière comment il faut aimer / Faut aller voir la fille faut l’aller voir souvent / Et lui dire la belle je serai votre amant ». Vous connaissez cette chanson, Rossignolet du bois, ne serait-ce que par Malicorne, titre enregistré sur le mythique Pierre de Grenoble. Voici cette chanson donnant le ton du premier album de Guillemot et la Folle de Bassan, album justement intitulé Le Carré blanc : vous comprendrez vite pourquoi.
EICHER
Baptiste Vignol - Timeless songs
Stephan Eicher revient avec un disque d’une rare élégance. Un chanteur, c’est d’abord une voix. Un timbre. Ça n’est même que ça. Ceux qui s’en trouvent dépourvus, malgré leur talent, connaitront toujours des parcours parallèles, loin du grand public. Et la voix de Stephan Eicher a la douceur réconfortante des refuges, le charme des charpentes de grenier. Elle a trop consolé d’anges déchus pour qu’elle soit oubliée. HOMELESS SONGS abrite quatorze titres dont onze durent moins de trois minutes. Il passe vite. Mais mord instantanément. Une liqueur mordorée, suave et nuageuse. Hors-cadre. Débranchée.
ARNO
À 70 ans, Arno est toujours sur la route. Mais loin d’être un papy rockeur, le Belge promène son blues cabossé et sa voix rocailleuse sur toutes les scènes de la francophonie. Avec Santeboutique, il trace le portrait d’un monde chamboulé et se décrit en creux, en vieux pessimiste. On a rencontré le bonhomme lors de son passage à Paris.
Écouter un disque d’Arno, c’est presque toujours se retrouver en terrain connu. Il y a cette voix érodée, avec un accent flamand à couper au couteau, ce blues râpeux, plein de guitare électrique sale, et puis enfin, il y a au cœur de tout cela un bonhomme aux cheveux gris dont la parole d’ancien bègue coule étrangement quand il chante. Le chanteur belge est une véritable institution dans son pays, où il est depuis plus de quarante-cinq ans une figure du rock ; un personnage qui disait avec son groupe TC Matic que "putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des européens".
HILDEBRANDT
Deux ans après Lomepal, voici qu’un autre chanteur pose maquillé sur sa pochette. Seulement à moitié, comme pour mieux souligner non pas son ambiguïté, juste sa dualité. Ce barbu solidement charpenté revendique haut et fort une part de féminité, qu’il caresse dans le sens de sa propre pilosité : Garde tout bas, Travesti ou Je suis deux jouent sans complexe sur les mille facettes du genre, des attirances, des apparences…
Nos Enchanteurs - Hildebrandt, une île et des ailes
Trois ans après la bombe Les Animals, revoici le Rochelais Hildebrandt, tout de rouge vêtu et armé de sa nouvelle rondelle, mysté-rieusement intitulée îLeL. Forcément, après un premier essai aussi réussi, c’est avec un peu d’appréhension que l’on part à la découverte de son petit frère : sera-t-il à la hauteur ?
ALEX BEAUPAIN
RFI - Alex Beaupain: «Parler du monde plutôt que de moi»
Il s'est fait connaître avec le film Les Chansons d'amour de Christophe Honoré, dont il signait la musique et qui racontait la mort tragique de son premier amour. Depuis, Alex Beaupain continue d'explorer ce thème de l'amour, revendiquant le terme de « chanteur de variété ».
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