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jeudi, 31 janvier 2019

L'actualité de la chanson française du 18 au 25 janvier (mise à jour)

Les artistes de la semaine : M, Bertrand Belin, Marjolaine Piémont, Collectif 13, Les hôtesses d'Hilaire, Sacha Toorop, Benoît Paradis trio, Nicolas Duclos .....

Le clip de la semaine : Bertrand Belin - Nuits bleues

L'album de la semaine : Bertrand Belin, Persona

BERTRAND BELIN

France Info - Bertrand Belin, des chansons et des mots

Voix singulière sur la scène française, Bertrand Belin vient de sortir son sixième album, "Persona", marqué par les mêmes obsessions qui habitent son chant bien particulier, marqué par l'épure et le minimalisme.

Depuis 15 ans qu'il sort des disques sous son nom, Bertrand Belin a très peu varié ; son sixième album, Persona, ne dérive qu'à la marge. Chaque mot y est pesé au trébuchet, dans une économie qui frôle parfois le minimalisme. Le langage poétique de Bertrand Belin se nourrit d'épure, de silences même parfois. Et c'est parfaitement conscient. "J'écoute la musique, les reliefs, comme un paysage, explique-t-il, et je décide de planter un bâton tous les 50 au lieu de 5 mètres ; je me dis que ça suffit".

Télérama - Bertrand Belin, Persona

Ses chansons à la poésie brute ne sont ni pop, ni rock. A son habitude, l’esthète punk signe un album radical. Et ancré dans son temps.

Peut-être parce que le disque nous est arrivé en pleine éclosion des Gilets jaunes. Ou bien parce que ses textes sont légèrement moins hermétiques que d’ordinaire. Toujours est-il que des visions très nettes nous sont d’emblée venues à l’esprit. Sociales et politiques. Le tableau d’une humanité accablée par le poids d’un quotidien sans luxe ; la fuite nocturne d’un exilé, la glissade d’un infortuné, la ronde mécanique d’un salarié.

COLLECTIF 13

L'Humanité - « Nous appelons à lutter en cultivant de la joie »

Les gais lurons du Collectif 13, issus notamment de Tryo, Massilia Sound System et la Rue Kétanou, dédient leur CD Chant libre aux frondeurs des ronds-points. Entretien.

En 2015, quand des artistes des formations Tryo, le P’tit Son, Massilia Sound System, le Pied de la pompe et la Rue Kétanou ont fondé le Collectif 13 avec les chanteurs ­Syrano et Alee, tous croyaient à une expérience unique, qui se limiterait à un disque. À la suite du succès de l’opus éponyme et des cent concerts donnés en deux ans, il réitère la folle aventure, avec un nouvel album enthousiasmant (Chant libre) et une autre tournée. Rompus à une large palette de styles, ces inspirés troubadours des temps modernes ont concocté des chansons aux mélodies pétulantes et aux harmonies chatoyantes. Des hymnes jubilatoires, frondeurs, qu’on a envie de chanter à tue-tête, tous ensemble, aux ronds-points.

RFI - Collectif 13 : festifs, familiers et fraternels

Près de 4 ans après 13, un premier album écoulé à 10 000 exemplaires, Collectif 13 revient avec Chant Libre. Festifs, familiers et fraternels sont les qualificatifs qui collent le mieux à cette quinzaine de titres enregistrés par ces 13 doux rêveurs réunis en un collectif pour le meilleur et pour le rire.

Sarcastiques, ironiques ou simplement légers, les textes de ce collectif constitué de Guizmo et Danielito, de Tryo, Gari du Massilia Sound System, Mourad de La Rue Ketanou, Gérôme, Erwann et Fred du Pied de la Pompe, Alee et Max du P’tit Son, de Syrano, DJ Ordœuvre et de leurs techniciens son et lumière revendiquent, sur tous les tons, un esprit contestataire. Leur doctrine : un sens affûté du bon vivre, emprunt au quotidien de soleil, de farniente, un refus des conventions et parfois même d’un certain jemenfoutisme.

NICOLAS DUCLOS

Nos Enchanteurs - Nicolas Duclos, à huis-clos

Troisième album pour Nicolas Duclos et pas un article à ce jour sur NosEnchanteurs. Erreur Aujourd’hui réparée. Dès le disque posé sur la platine, la vie s’en échappe, d’une voix claire, ferme, d’emblée sympathique. On sait qu’on ira au bout de l’album, des treize titres qui le composent. C’est un enregistrement public (tiens, singulier artiste que celui-ci, qui n’écrit pas « live » sur la pochette) au Forum Léo-Ferré, captation en mai 2017 (sortie de l’album en avril 2018). Un piano-voix en solo, par trois fois distrait par l’accordéon de Léo Varnet.

SACHA TOOROP

RTBF - Sacha Toorop - Itinéraire d'un amateur professionnel

Âme sensible, homme sincère, bricoleur et batteur sans pareil, Sacha Toorop a donné sa voix à Zop Hopop, avant d’ouvrir son cœur à la chanson française. Autodidacte, ce multi-instrumentiste s’est aussi forgé une solide réputation aux côtés de Dominique A, Yann Tiersen ou Françoiz Breut. De retour en solo et sous son nom, il signe aujourd’hui Les Tourments du Ciel, un album témoin de son temps, conscient de l’époque. Entre démarche écolo et exigences citoyennes, Sacha Toorop affine sa pensée et affirme sa plume. Au plus près de la vérité.

BENOIT PARADIS TRIO

Le Devoir - L’expérience a du bon

Mine de rien, même s’il navigue toujours un peu en marge, sur les chemins de traverse, le Benoît Paradis Trio sévit sur disque et sur scène depuis douze ans maintenant avec sa chanson jazz décalée. Et si le temps, parfois, ne fait rien à l’affaire, l’expérience, elle, laisse sa trace.

« Comme vous dites, mon cher ami ! » rit Benoît Paradis d’un rire un peu fou. Avec le chanteur-trompettiste et son groupe, il y a des choses qui ne semblent pas changer, comme cet esprit décalé et théâtral, qui s’imbrique si bien avec un certain classicisme jazz.

PANDORE

Nos Enchanteurs - Ouvrir le disque de Pandore

On le dit souvent : la scène lyonnaise est d’une richesse incroyable qui, chaque année, nous amène de nouvelles pépites. C’est encore le cas avec Pandore, de son vrai nom Guillaume Payet, dont l’album de sept titres, Enfant du vide, a de quoi nous scotcher. Tout y est beau, paroles musique et interprétation, bien en place, passionnant. « Je suis poème, je suis morose / Je suis l’élan qui s’entrepose… »

MICHEL LEGRAND

L'Express - Michel Legrand, une vie dans le tourbillon de la musique

Paris - Créateur des thèmes des "Parapluies de Cherbourg" et des "Demoiselles de Rochefort", compositeur français aux trois Oscars, Michel Legrand a vécu dans un tourbillon musical, passant avec le même appétit du jazz à la variété, de la direction d'orchestre au cinéma.

Au cours d'une carrière de plus de 50 ans qui lui a valu une renommée mondiale, ce musicien touche-à-tout a travaillé avec les plus grands de Ray Charles à Orson Welles, en passant par Jean Cocteau, Frank Sinatra, Charles Trenet et Edith Piaf.

Nos Enchanteurs - Michel Legrand, 1932-2019

La presse est friande de phrases définitives dont elle aime rivaliser à la mort des artistes : « c’était le dernier des géants », « c’était le plus grand », que sais-je encore. Qu’elle se contente cette fois de dire simplement « c’était Legrand ». Sans mal, Michel Legrand a bercé un peu beaucoup toutes nos vies, toujours se rappelant à nous par une chanson ou une musique à la radio, au temps il n’y avait pas beaucoup de stations et que tous les artistes qui y passaient étaient notre bain, notre bien communs. A la radio donc, au cinéma aussi, dans un style inimitable, qu’il soit chanteur, ou simplement parolier et compositeur. Il y a un style Legrand, un ADN inimitable : tous les faussaires s’y sont cassé les dents.

AZZOLA

RFI - Marcel Azzola, le jazz et la java

L’accordéoniste français Marcel Azzola, qui avait su marier jazz et accordéon et accompagné de grands noms de la chanson française, vient de s’éteindre à l’âge de 91 ans, après une vie entière dédiée à sa passion pour l’instrument.

Un rythme d’accordéon enflammé et virtuose, et ce fameux "Chauffe Marcel !" scandé par Jacques Brel sur l’enregistrement de la chanson Vesoul, voilà l’un des célèbres faits d’armes que Marcel Azzola laisse à la postérité. Mais limiter ce grand accordéoniste à cette seule anecdote serait évidemment bien trop réducteur pour un musicien qui a su donner ses lettres de noblesse à un instrument populaire.

M

France Inter - -M- au pied de la lettre

Il est le musicien le plus primé aux Victoires de la musique ! Dans "Lettre infinie", son nouvel album, il renoue avec son alter ego à cornes, et signe un disque tout en intimité et déclaration. Matthieu Chedid, -M-, est l'invité d'Augustin Trapenard.

Il est sans doute le guitariste français le plus doué de sa génération. Il y a vingt ans, naissait son alter ego, costumé, cornu et déjanté ! Après l'avoir abandonné quelques années, il renoue avec lui dans "Lettre infinie", un album aux accents funk et pop, qui sortira le 25 janvier.  

Baptiste Vignol - Ça sonne faux

Car comment la jeunesse séduite par la grâce magnétique d’une Angèle, ou d'une Clara Luciani, pourrait-elle succomber aux couinements ressassés d’un clown en perruque jaune moutarde? Ce costume, franchement... Etait-ce bien nécessaire? Quel embarras masque-t-il? Le malaise de s’être perdu dans un absurde affublement? Qu’est donc devenu le crack qui chantait Je dis aime ou Bonobo? Un zèbre? Un homme passe-partout? Mister mystère.

Culturebox - -M- revient avec "Lettre infinie", un album en demi-teinte

Après le superbe "Lamomali", Matthieu Chedid revient à son personnage de -M- haut en couleurs, mi-guitariste de funk-rock, mi-héros de BD. Son dernier album "Lettre infinie" à paraître ce 25 janvier, propose 13 lettres musicales et intimes adressées à son public. Même si on ne doute pas de la sincérité de la démarche, l'ensemble ne convainc pas totalement.

ZEDRINE

Claude Févre - Zédrine, « On a marché combien de siècles »…

Voilà que Zedrine nous revient… Et même s’il croit nous faire faire un pas de côté –une chute est si vite arrivée quand on avance en âge ! –  s’il nous imagine loin de cette écoute de chanson, nous nous sentons singulièrement familière de cette approche du texte et des sons qui le soutiennent. Avec son complice Aurélien Calvo, bidouilleur d’atmosphères, de rythmes, de scansions, il revient avec cinq titres, en attendant deux autres livraisons…

Au fond, que nous importent les mots, les étiquettes – slam, rap, chanson, électro, spoken word… ? Un peu tout à la fois –  si l’émotion est là, bien là, et si les mots sonnent, résonnent à notre oreille et plus encore à notre cœur ! Car cette création, aux côtés d’autres noms comme Govrache, Archibald, Nevché, Mehdi Krüger ou Jérôme Pinel (Strange Enquête), a ce remarquable et précieux effet de rendre aux mots toute leur saveur, leur onctuosité. Chacun de ceux, précédemment cités, s’efforce en effet de nous en restituer la force, le pouvoir, dans la tradition la plus ancienne des aèdes, rhapsodes, griots. Alors réjouissons-nous de cette inclination de ce que nous appelons encore la chanson…

SAEZ

Nos Enchanteurs - Le canal de Saez

..... Tout est scansion, tension dans ces onze titres, tant qu’on en sort épuisé. Sans qu’au bout du compte on ait compris grand’chose de sa colère, de son rejet du tout. Sans qu’on sache si la posture ne confine pas au bout du compte à l’imposture. Certains parleront de chanson engagée. Soit, mais contre qui, pour quoi ? C’est bien de faire une liste de sujets de dénonciations comme moi je fais ma liste de courses, encore faut-il construire parfois. Pourfendre la mondialisation, opposer l’humanisme aux réseaux sociaux (d’une chanson à l’autre, ça semble être le leitmotiv), fustiger la société de consommation où toutes et tous se vendent tels des produits… c’est facile dans un micro, ça flatte l’indignation d’une clientèle possiblement révoltée (ça disparait bien souvent comme l’acné), ça fait succès et ça récolte du blé.

 

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