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lundi, 12 juin 2017
L'actualité de la chanson française du 2 au 8 juin
Les artistes de la semaine : Camille, Gauvain Sers, Les Coquettes, Ottilie [B], Sarah Mikovski
L'album de la semaine : Camille, Ouï
Le clip de la semaine - Camille - Fontaine de lait
LES COQUETTES
Paris Match - Les Coquettes vont vous conquérir
Elles chantent une féminité irrévérencieuse. Et s’offrent leur premier Olympia.
Depuis deux ans déjà, les Coquettes proposent sur scène une expérience unique. Rien ne ressemble à ce que Juliette, Lola et Marie montrent dans leur spectacle qui mêle humour, chant et chorégraphies millimétrées. C’est drôle, transgressif et surprenant, car derrière le large sourire et les looks colorés, ces trois nanas parlent de sujets qui touchent la société en plein cœur.
OTTILIE [B]
CAMILLE
Rançon du succès, et surtout de l'excellence : depuis Le Fil, album choc de 2005 qui avait en partie refondé la chanson française, Camille semble condamnée à surprendre. Imposer chaque fois un monde et un langage.
Le Parisien - La belle rentrée parisienne de Camille
Du bleu plein la tête et des envies de danse dans les pieds, la remuante Camille fait cette semaine sa rentrée parisienne avant d'aller faire danser les festivaliers cet été, de Carhaix à la Rochelle.
Celle qui a si joliment chanté "Paris" dans son premier album, il y a déjà 15 ans, n'a pas caché son plaisir vendredi soir pour son quatrième et dernier concert - complet - à la Cigale, salle du nord de la capitale.
Marianne - Pour la chanteuse Camille, "changer la société ne passera pas par la politique"
Après six ans de silence, Camille sort un nouvel album. Il devait s'intituler "Non", ce sera "Ouï". Et la chanteuse a choisi le tambour pour le faire vibrer. Rencontre avec "une femme qui ne mâche pas ses mots", comme elle le chante.
GAUVAIN SERS
.... S'il n'invente rien (contrairement à Renaud il y a quarante ans), et s'il fait aussi songer à Renan Luce (descendant de la même souche), Gauvain Sers sait incontestablement faire des chansons. Ses mélodies sont simples et ses rimes coulent sans heurt, un peu téléphonées mais parfois malines, quand il incarne, par exemple, la statue de la République (Mon rameau). Aux premiers morceaux, on pourra d'ailleurs sourire, amusés d'entendre une chanson pas trop policée, pas subversive non plus, produite par une multinationale — et promise, sans doute, à un bel avenir commercial. Mais bien vite, on s'en fatiguera.
L'Humanité - Gauvain Sers, un disciple de Renaud
Un registre plein de tendresse qui va droit au cœur, où il rend hommage aux chanteurs qui l’ont inspiré comme Allain Leprest, social aussi, à l’image du titre anti-FN Hénin-Beaumont, ou sociétal (Mon fils est parti au djihad).
Des chansons qui rappellent l’univers de Renaud (qu’il écoutait en boucle enfant), textes sensibles, mélodies simples et délicates, il n’en fallait pas plus au jeune Gauvain Sers (27 ans) pour faire craquer les amoureux de chanson française.
Nos Enchanteurs - Gauvain Sers : des chansons qu’on écoute et qu’on regarde
On croyait l’espèce en « voix » d’extinction, et voilà qu’avec ses 27 balais et son béret de velours, un Gavroche creusois nous balance un album (son premier) qui crée l’événement. La beauté du flacon n’excluant pas l’ivresse, l’écrin est délicieusement illustré par de belles photos du très talentueux Franck Loriou : on se plaira à longuement feuilleter les livrets (deux pour le prix d’un !), palper l’objet avant d’en extraire le nectar.
Culturebox - Jean-Pierre Jeunet réalise le premier clip de l'album de Gauvain Sers
Après un succès grandissant en première partie de Renaud depuis l'automne dernier, Gauvain Sers vient de terminer l'enregistrement de son premier album, dont la sortie est prévue le 9 juin. En avant première, découvrez sur Culturebox le clip de la chanson titre "Pourvu", réalisé par Jean-Pierre Jeunet, avec la participation de Jean-Pierre Darroussin et Gérard Darmon.
Le Parisien - Revivez le concert privé de Gauvain Sers, le petit protégé de Renaud, au «Parisien»
.... Au final, nous restons sur un sentiment mitigé. Le disque s’avère trop long (60 minutes en tout), pas désagréable bien sûr (l’homme a suffisamment de talent et de métier pour ne pas se planter sur toute la ligne), mais manquant de chansons marquantes. Un air de déjà vu-déjà entendu plane sur la platine. L’attente née de la brillante réussite de son ouvrage précédent était-elle trop forte ? Ou l’artiste s’est-il surestimé à vouloir enchaîner si vite ? Le temps fera son œuvre et nous dira quelle place Volver occupera dans la discographie de Benjamin Biolay. Mais dans l’immédiat, le haut du podium reste squatté par La superbe.
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