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mercredi, 03 mai 2017
L'actualité de la chanson française du 21 au 27 avril
Les artistes de la semaine : Nino Ferrer, Idir, Hélène Piris,Camille Hardouin, Danièl Waro, Matmatah, Les doigts de l'homme, ...
Le concert de la fin de semaine : Matmatah - Piste off ! Le concert (au Splendid, Saint-Quentin)
L'album de la semaine : Camille Hardouin, Mille bouches
Le clip de la semaine : Matmatah - Marée haute
HELENE PIRIS
Francofans - Hélène Piris fête la sortie de son Tour du Monde, Par Yves Le Pape
C'est à Agend'Arts que la lyonnaise Hélène Piris a choisi de fêter la sortie de Tour du Monde son tout nouvel album. Agend'Arts, au cœur du quartier de la Croix-Rousse, est une salle lyonnaise qui propose tout au long de la saison et chaque semaine plusieurs concerts de chanson française. La jeune scène lyonnaise y a bien sûr le meilleur accueil mais on vient parfois de loin pour y présenter des spectacles de belle qualité.
DANIEL WARO
RFI - Danyèl Waro, l’engagé poétique
Sept ans après son double-album Aou amwin, le héraut réunionnais Danyèl Waro revient avec monmon, un disque riche, lumineux, aux courbes intimes et spirituelles. En pleine campagne pour l'élection présidentielle française, il nous reçoit chez lui, à Saint-Paul, à La Réunion, pour parcourir en profondeur ses engagements politiques, poétiques, linguistiques. Rencontre.
MATMATAH
RFI - Le rock chargé d'embruns par Matmatah
La session live avec Matmatah pour leur nouvel album Plates Coutures.
En 1998, lorsque Matmatah sort son premier album, La Ouache (800 000 exemplaires vendus), le jeune groupe de Brest ne s'imagine pas encore que le train vient de démarrer, et qu'une fois lancé à pleine vitesse, les escales se feront rares. Contre toute attente, le phénomène Matmatah s'exporte rapidement hors de Bretagne, et le groupe s'affirme comme une place forte du rock hexagonal.
Après dix ans d'absence, le groupe revient avec un nouveau disque porté par le single Marée haute qui raconte un politicien rattrapé par les affaires. « C'est bien tombé », s'amusent les musiciens !
LES DOIGTS DE L'HOMME
Norbert Gabriel - Les doigts de l’homme, Le coeur des vivants
.... Avec Les doigts de l’homme, c’est du swing champagne, et du meilleur, des guitares qui chantent avec des voix limpides, suaves, des dentelles de musique pour des paysages à rêver à un bonheur éternel, des notes de cristal le plus fin, rien à voir avec les TGV de la musique speedée, c’est le vol de l’alouette qui est portée par la brise, ou qui plonge à travers les nuages, alternant la grâce et la virtuosité sans en faire une démonstration clinquante, juste la grâce.
L’ajout de percussions mi cajun, mi batterie est particulièrement judicieux avec des couleurs qui flirtent avec l’Orient et ses sortilèges.
PRINTIVAL
Nos Enchanteurs - Printival 2017. Grèn Sémé, poésie de l’engagement
Que l’on ne s’y trompe pas, Grèn Sémé est un groupe de rock qui vient de l’île de la Réunion. Il y a quelques influences de là-bas, comme l’utilisation, par le chanteur Carlo De Sacco, d’un kayamb, percussion indigène. Le chant polyphonique traditionnel aussi, mais ils ne l’ont utilisé que deux ou trois fois. C’est bien dommage car on sent une volonté de recherche dans la musique de ce groupe et cela pourrait apporter une sonorité rare sur le continent.
Nos Enchanteurs - Printival 2017 : belle brochette de muses
Belle brochette d’artistes pour cette soirée dédiée aux muses, sous la houlette de Sam, des Ogres de Barback. Avec un début très réussi par cette annonce off qui nous apprend (et c’est historique) que les muses se réunissent au Mont Parnasse et au Mont Hélicon. Au pays de Boby, c’est parfait. Ensuite, nous avons eu l’arrivée de quatre spécimens habillés en toges qui, après quelques recherches, nous ont ramenés quatre jolies muses : Nolwenn à la contrebasse, Marie à la guitare, Bertille au violon et Barbara au piano. Pour la suite, on regrettera le côté un peu « collage » du passage des artistes, avec assez peu de références au sujet précité.
Nos Enchanteurs - Printival 2017. Camille Hardouin, la demoiselle reconnue
C’est seule, pieds nus, short et débardeur noir, qu’elle arrive en scène. Camille Hardouin a les cheveux « peints » en bleu, à la manière de Jill Bioskop, l’autre femme piège, celle d’Enki Bilal. Elle démarre avec sa guitare sèche et cherche déjà la nuance, avec sa voix un peu cassée. Juste comme il faut pour nous tenir sous son charme avec Mille bouches : « Mon coeur peut aimer mille hommes / J’ai besoin que tu sois mille hommes / Pour remplir mon ventre… » Serait-ce une sirène croqueuse de marins ? Ses histoires sont un peu abracadabrantes, à l’image de Il m’plait pas où elle fait des bisous au radiateur, propose de l’herbe à sa mère, prend son tube de mascara pour thermomètre, met le chat dans l’frigo et étale du dentifrice sur le pain… Un peu déboussolée, c’te nana. Amoureuse.
Hexagone - Le Printival : Les moments marquants au théâtre de Pézenas
Je t’ai déjà parlé de la soirée d’ouverture au Théâtre de Pézenas avec le concert d’Amélie-les-crayons. Alors cet article évoque les moments marquants des jours suivants dans ce superbe lieu.
Tony Melvil le mercredi 12 Avril. Un concert de qualité d’un artiste singulier. Lui au chant et à la présence particulière, parfois au violon et quelquefois à la guitare. Entre les chansons, il égrène des textes curieux (en fait ce sont des chroniques d’un chanteur désarmé qu’il publie régulièrement sur son site). Un trio à la belle et forte musicalité, et aux accents rock. Des chansons aux thèmes profonds comme 3m2 descriptif de la vie dans une cellule de prison ou Des miroirs à l’envers. Des moments poignants voire émouvants et d’autres plutôt délirants.
IDIR
RFI - Les duos transméditerranéens d’Idir
En duo avec Charles Aznavour, Maxime le Forestier, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Bernard Lavilliers, Grand Corps Malade, Tryo, Gérard Lenorman et Henri Salvador, Idir adapte en langue kabyle le patrimoine de la chanson française.
Idir a toujours agi comme un poil à gratter culturel. Bien sûr, il est une voix symbolique de la culture kabyle, disant de sa voix très douce, depuis des décennies, quels sont les dégâts de l’arabisation de l’Algérie. Mais ce n’est pas un hasard qu’il ait intitulé Identités – au pluriel – un de ses albums des années 1990 : il croit que les hommes ne sont pas faits d’une seule culture, d’une seule langue, d’un seul lieu.
08:00 Publié dans | Lien permanent