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lundi, 10 avril 2017
L'actualité de la chanson française du 31 mars au 6 avril
Francofans - Carmen Maria Vega à Lyon : la star est de retour, Par Yves Le Pape
Il y a quelques semaines Carmen Maria Vega était remontée sur la scène de ses débuts lyonnais. Elle était venue à A Thou Bout d'Chant pour participer en toute discrétion au spectacle que ses amis lyonnais avaient monté pour faire connaître le répertoire de Mathieu Côte, mort si jeune à 30 ans. Elle était de retour tout récemment, à l'affiche du festival des Chants de Mars, dans le cadre de la tournée de présentation de son nouvel album annoncé pour le 7 avril. Sur la scène du Transbordeur elle était accompagnée du seul Kim Giani, qui a réalisé avec elle Santa Maria, cet album.
Le Progrès - Carmen Maria Vega se raconte... grave
Sur son 3e album, la chanteuse lyonnaise évoque ses origines personnelles, d’un trafic d’enfants au Guatemala à l’adoption à Lyon. Un sujet grave, mais un disque solaire et réussi.
RFI - Carmen Maria Vega, Santa Maria de la résilience
Après avoir incarné le rôle-titre de la comédie musicale Mistinguett en 2014, la chanteuse électrique est de retour à son répertoire avec Santa Maria, un troisième album de chansons originales qui s’articulent autour de la thématique de l’identité, et font écho à sa propre histoire.
USAParis - Carmen Maria Vega divine allumeuse avec Santa Maria ! #livereport
Née aux derniers soubresauts de la Grande Guerre, elle fut l'une des grandes « diseuses » des années 50 et 60. Celle qui créa Trois Petites Notes de musique, La Complainte de la Butte. Et qui, sans doute, chanta la première Les Feuilles mortes sur scène. « La Dame blanche » de Saint-Germain-des-Prés, disait-on - à l'inverse d'une Gréco, toujours vêtue de noir. Mais il n'y a pas que la couleur du vêtement qui les distinguait : Gréco la théâtrale a toujours imposé sa présence par la force d'un charisme presque viril. Vaucaire la délicate n'a jamais rien imposé : son pouvoir était intérieur. Elle avait le don de faire venir à elle ceux qui l'écoutaient, animée par une grâce qu'elle leur transmettait un peu à la manière de la Barbara des débuts.
.... Chansons politiques donc, mais non militantes ou engagées. N’espérez pas y trouver la moindre consigne de vote ou le plus infime mot d’ordre. S’il est question de politique, c’est au sens large et noble que le terme doit être compris. Douze morceaux pour décrire notre monde actuel, dans toute sa noirceur et son déficit d’espoir. Il sera donc question de guerre, de chômage, de migrants et de S.D.F., d’héritiers nantis et de laissés-pour-compte… Les titres des morceaux, par leur laconisme et le systématisme utilisé, parlent d’eux-mêmes et claquent comme un manifeste artistique : La nausée, La guerre, La panique, Le capitalisme, La liberté… Album conceptuel s’il en est.
De Calm est un duo nous venant de Toulouse. Guillaume Carayol aux textes et au chant, Mickaël Serrano aux compositions. Leur troisième album, Disparue Juliette, est dans les bacs depuis le 31 mars. Celui de la reconnaissance ?
...... C’est un disque joyeux, aventureux on s’en doute, et tendre à la fois, avec ces chansons qu’on reprend longtemps dans les cours d’école. Et chez soi, avant de se coucher, pour mieux préparer encore ses rêves de flibuste où on peut tout transgresser sans la moindre réprimande. Qui plus est, c’est un régal musical !
08:01 Publié dans | Lien permanent