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samedi, 06 novembre 2010

Les Vies liées de Lavilliers

Le 10/11/2010

Les Vies liées de Lavilliers … aujourd’hui en librairies

C’est aujourd’hui que sort le livre Les Vies liées de Lavilliers, une biographie qui fera sans nul doute référence. Si Lavilliers est friand de livres (« Bernard Lavilliers / T’as déja lu tous les bouquins pour en lire un nouveau faut que t’en écrive un » chantent avec humour Les Fatals Picards), peu de biographes ont, à ce jour, osé l’aventure d’écrire sur lui. Il les en a tous dissuadés. En plus de quarante ans de carrière, Bernard Lavilliers n’a eu droit qu’à deux ouvrages. Ce troisième est d’ailleurs en tous points différent. S’il prend volontiers les allures d’une biographie, c’est d’abord et avant tout une enquête qui parfois se rêve roman. Et restitue au plus près l’itinéraire de Bernard Oulion, ce jeune homme ambitieux et fier, pour l’heure ouvrier d’une usine d’armement, qui n’a qu’un seul rêve : devenir artiste. Il le sera sous les traits du flamboyant Bernard Laviliers.

Extrait du livre (page 20) :
« Le temps passe ; le succès vient un jour. C’est d’abord la sortie, en 1975, de l’album Le Stéphanois. Et quelques titres qui s’insinuent sur les ondes : San Salvador, La Grande Marée… Puis l’album Les Barbares, l’année suivante, qui révèle Lavilliers au grand public. Les disques se succèderont au rythme d’un par an, invariablement. À côté de la vedette qui s’impose d’évidence, Nanar devient parallèlement un phénomène. Avides de tout ce qui est truculent, les micros se tendent pour recueillir les stupéfiantes tranches de vie de notre « grand fauve d’Amazone » : ses récits de voyages aux saveurs exotiques, aux épisodes trépidants. Qu’on lit avec curiosité et souvent étonnement, parfois avec stupéfaction, du côté de Saint-Étienne : car le Bernard s’est taillé un costume d’aventurier, entièrement cousu main, qui tranche singulièrement d’avec ce qu’on savait de lui. Pour installer ce qui sera son mythe, pour lui trouver son indispensable place vitale, il lui a fallu faire du vide, élaguer ses souvenirs, en condamner la plupart à l’oubli. L’artiste s’en accommodera ; les Stéphanois mettront plus de temps, délai nécessaire pour accepter l’incroyable mutation… »

Michel Kemper, Les Vies liées de Lavilliers, 400 pages, Flammarion, 20 euros.

Le 6/11/2010

« Entre rêve et réalité, Bernard Lavilliers a plus d’une vie. Il existe en conséquence plusieurs manières de le raconter. On peut s’enfoncer avec lui au plus profond de la jungle amazonienne, se ganter de boxe, croupir dans d’infâmes geôles, se la jouer Borsalino… Ou, plus sagement, retrouver les traces d’un jeune homme dont l’ambition n’a d’égal que son talent. D’un chanteur qui, fardé pour l’éternité d’une palpitante légende, s’imposera comme un des géants de la scène et le restera.
Ce livre est un choc et fera débat. Ce n’est pas l’histoire officielle, mythographie mille fois imprimée, qui y est racontée : c’est l’envers de la légende. Longue enquête de plus de six ans qui démêle le vrai du rêve, de l’usage du rêve, où, pour la première fois, nombre de ses compagnons de route racontent leur Lavilliers, ce livre révèle la part d’ombre d’un artiste qui s’est inventé un nid pour y accoucher d’une œuvre majeure.
Après long silence, la légende s’entrouvre enfin, mettant en lumière un personnage digne des plus beaux romans. »

Michel Kemper, Les Vies liées de Lavilliers, Éditions Flammarion ; 400 pages, 20 euros.

23:55 Publié dans | Lien permanent

Commentaires

Une merveille. On admire et on aime encore plus l'homme et l'œuvre après cette lecture ! Bravo à l'auteur

Écrit par : Frédérique | lundi, 08 novembre 2010