Chanson française

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lundi, 23 juillet 2007

L'actualité de la chanson française du 23 juillet au 25 juillet

VIEILLES CHARRUES

Ouest-France - Carhaix, des Vieilles Charrues toniques
Le ciel chagrin n'aura pas eu le dernier mot.
Et je mets la pluie... et je coupe la pluie... Philippe Katerine, star de la soirée de jeudi (pluviométriquement la plus arrosée) aurait aimé le chanter. Comme il aurait adoré regarder les gens s'extirper peu à peu du bourbier dans lequel Dame Météo a plongé les festivaliers des Charrues. Dès les premières salves ultrasoniques du temple breton des musiques actuelles, atmosphère, atmosphère. « Festival pluvieux, festival heureux », dit-on... 

Ouest-France - Vieilles Charrues : 170 000 festivaliers selon un premier bilan
Les Vieilles Charrues 2007 ont accueilli moins de monde qu'en 2006 : 170 000 festivaliers contre 200 000 et même un peu plus l'année dernière. La faute au mauvais temps qui a suscité, en milieu de semaine, l'inquiétude des organisateurs. Et puis, l'an passé, il y avait une locomotive à l'affiche, Johnny Halliday.
>> Les concerts de dimanche en images

LE CABARET VDES ENGAGES

Le Cabaret des Engagés  CHANSONS INTEMPORELLES POUR CHANGEMENTS POLITIQUES
Venus du Nord, les comédiens musiciens chanteurs de l’Hyperbole à Trois Poils, revisitent l’histoire de la chanson française par le biais de couplets révolutionnaires, contestataires, libertaires. Ils accomplissent un travail magnifique sur le masque et le corps.

Une métonymie d’Hugues Aufray et la tradition de l’autoportrait
« Je ne suis qu’un feu de camp/Juste un refrain dans le vent ». Ça, il fallait le trouver ! Je ne sais si ces vers-là sont de Frédéric Zeitoun ou d’Hughes Aufray lui-même, puisqu’ils cosignent les paroles, mais voici un raccourci génial, dans la chanson Ensemble on est moins seul, qui ouvre son prochain album, Hugh ! (une sortie de la rentrée prochaine). La tradition des autoportraits d’artistes est abondante, plus qu’abondante. Beaucoup de ces chansons sont d’une certaine solennité, comme Je viens du Sud par Chimène Badi, Une fille de l’Est par Patricia Kaas, La Chanteuse de bal par Liane Foly, qui ne manquent pas d’un franc orgueil, même – et surtout – dans la figure de style qui consiste à amoindrir son rôle, sa renommée, sa célébrité (le « je ne suis que… »). Pas de ça en revanche chez Jean Ferrat (Je ne suis qu’un cri, Je ne chante pas pour passer le temps) et sa manière très fiérote de considérer son métier, peut-être au même niveau d’obsession de soi que Claude Nougaro, lui aussi abondamment autocentré (La Chanson du maçon, Comme une Piaf, Petit taureau) et surtout Renaud, personnage récurent de ses albums (Où c’est qu’j’ai mis mon flingue, Docteur Renaud, Mister Renard et quelques dizaines de chansons).

GENERAL ALACAZAR

Télérama, Valérie Lehoux - Les Singulières Général Alcazar
Alcazar, désarmé mais stratège, charme ses serpents d’auditeurs avec ses mots joueurs, imprévisibles mais sacrément construits, ses micro-scenarii, ses audaces érotiques, ses effronteries discrètes. Musicalement, son univers rappelle celui de Pascal Comelade. Vocalement, il n’a pas attendu la mode du slam pour se muer en diseur.

FESTIVAL

Festival les Authentiks les 24&25 juillet à Vienne (38)

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