Nos Enchanteurs - Tony Melvil : il n’s’ra jamais vieux
mercredi, 25 janvier 2017
Inclassable, Tony l’est, Melvil le dit. Pince-sans-rire, avec ses intermèdes à l’humour absurde baptisés Chroniques d’un chanteur désarmé. Comme ce dialogue improbable entre un Donald Trump vendeur d’avions de chasse et un petit chanteur à fléchette. Qui annonce un très bruyant et réaliste Tango des armes à feu. « Pour qu’on ait le droit d’avoir une arme à feu » Provocateur, lucide, innocent, enfant nostalgique de ses rêves. Et sacré musicien. Le violon à quatre ans, le conservatoire à huit. La guitare. On ne perd pas. Et ne sont pas en reste ses acolytes, Maxence Doussot aux percussions, secouées, frottées, battues, toms et tambours plus que cymbales, veste étriquée, pantalon vert, mix entre Boby Lapointe et Barcella. Et Delbi (Romain Delebarre) « à la guitare en fer » (dobro), au sampleur et percussions légères. Comme tous les clowns, ce sont des musiciens aguerris, funambules des portées, rockeurs flotteurs des occasions perdues.
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