France Inter, Erudit Doudam, André Manoukian : Hommage à François Béranger
samedi, 26 octobre 2013
C’est un hommage en forme d’excuse. Lundi dernier, j’évoquais à travers l’excellent Féloche et son album Silbo, comme un renouveau de la chanson engagée, en égratignant au passage les chanteurs contestataires des seventies.
C’était, bien sûr, aussi une manière de me moquer de ma jeunesse : j’avais eu mon lot de nuits de concerts de solidarité avec les chiliens, les Vietnamiens, ou les paysans du Larzac, roulés à plusieurs dans un duvet au son des Catherine Ribeiro, Henri Tachan ou François Béranger, le cœur palpitant et la langue tournant consciencieusement dans la bouche de ma copine.
Sitôt après ma chronique, un courriel indigné m’enjoignait de revisiter ces « chanteurs urgentistes », en particulier François Béranger, avec un argument de poids : tout ce qu’il dénonçait est en train d’arriver, en pire.
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