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mardi, 17 janvier 2017

Les Binuchards, La route à 3 grammes

Nos Enchanteurs - Derniers rappels pour Binuche et Les Binuchards

C’était le dernier jour de 2016, juste à côté de La Rochelle : les ultimes rappels pour Binuche et son groupe Les Binuchards. Rappels chaleureux, interminables, comme si le public voulait encore croire qu’ils reviendraient sur leur décision de quitter la scène.

Il faut dire que, dans cette région du Grand Ouest, Les Binuchards sont une véritable institution depuis qu’il y a une vingtaine d’années, Binuche, poète troubadour patoisant, et Soho Side, groupe franchement rock pur et dur, ont décidé d’unir leurs talents pour créer Les Binuchards.

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Fahro, Loin l'ouest, l'album

David Cairol - Numéro

Norbert Gabriel - A quoi sert la chanson? Elle nous rassemble ?

Ce cri de coeur, ou coup de gueule de Christian Camerlynck est salutaire, s’il pouvait être entendu et compris, l’air serait plus sain dans nos agoras chansonnistes, et Bruel pourrait chanter Barbara sans déclencher des tsunamis de commentaires, surtout acerbes…  Et parfois, conséquences de postures en préjugés sectaires.  Ce n’est pas la chanson qui nous ressemble; il vaudrait mieux qu’elle nous rassemble. 

Le fond de l’article est publié sur le FB de Christian Camerlynck. (N.G.)

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L'actualité de la chanson française du 6 au 12 janvier

Le clip de la semaine : Claudine Lebègue, La chance

L'album de la semaine : Claudine Lebègue, A ma zone

HELENE MARTIN

Nos Enchanteurs - Hélène Martin, le précieux enregistrement que voici

Cet enregistrement attendait sans doute son heure, son imprimatur. En un DVD, en deux CD, voici l’intégrale du concert unique donné par Hélène Martin en 2009 aux Bouffes du Nord dans le cadre du festival Hommage à l’âge. Elle avait opéré l’année précédente son Virage à 80. Revivons ce concert unique par le truchement du Figaro d’alors, sous la plume de François Delétraz : « C’est Hélène Martin (81 ans), compositeur, auteur et interprète, qui a ouvert le bal samedi dernier. Arrivée sur scène avec sa canne, elle est repartie sans. Tous les artistes le disent, c’est là la force de la scène, cette énergie que l’on donne au public et qui, par un effet boomerang, vous revient amplifiée. Avec le musicien Jean Cohen-Solal, aux flûtes parfois évaporées, Hélène Martin revisite une longue et belle carrière mêlant ses propres textes comme ceux de grands auteurs, d’Aragon («Celui qui croyait au ciel…») à Genet, dont elle reprend sur scène le fameux «Sur mon cou…», qu’elle avait mis en musique en 1963 et qui fut repris en 1998 par Daho, ou encore l’inoubliable «Frères humains qui après nous vivez…», de François Villon. Bref, un plongeon, une immersion dans la langue, que la mélodie soutient et magnifie. Hélène Martin devait finir son spectacle par le Pardonnez-moi… de Genet, mais elle n’a pas osé tant la salle l’a applaudie. »

CELINE OLLIVIER

Télérama - Céline Ollivier, Grands Espaces

Par le travail sur les voix (la sienne est joliment feutrée), les tentations polyphoniques et l'importance des choeurs, elle rappelle Katel — qui joue des claviers sur un titre. Par les textes oniriques, plus évocateurs que conteurs (et, en l'occurrence, pas toujours très accessibles), elle fait songer à Maissiat — bien que celle-ci sache aussi écrire de façon plus immédiate.

Claude Fèvre - Céline Ollivier, Voir plonger les goélands…

Céline Ollivier a deux L / ailes à son nom… Pas de hasard, non … Ce deuxième album, ces chansons exigent de larguer les amarres, de regarder vers le large, de suivre le vol des goélands… Comme un lointain souvenir du vol de Jonathan Livingston le goéland de nos années 70…Peut-être… Pourquoi pas ? Tant il est vrai que chacun de nous écoute un album avec son histoire.

Ici l’amour, ses méandres, ses flots amers, la rencontre de l’Autre comme essentiel défi de nos vies. Comme une terre d’asile,  « loin des pluies citadines ». Un cadeau : « Les douceurs de ta voix,  les nuances de bleu en coton… / Tu es là.. » Tes lèvres sur mon front :  Superbe hymne à l’amour, ce titre.

JEAN-MAX RIVIERE

Culturebox - Interview : Jean-Max Rivière, le parolier de "La Madrague"

L'année de ses quatre-vingts ans, le parolier Jean-Max Rivière revient sur plus de cinquante années de chansons. On lui doit notamment des textes chantés par Brigitte Bardot, Richard Anthony, Juliette Gréco, Dalida ou Serge Reggiani.

Poignant : "Il suffirait de presque rien" (Serge Reggiani), sexy : "C'est rigolo", nostalgique : "La Madrague" (Brigitte Bardot), philosophico-poétique : "Un petit poisson, un petit oiseau" (Juliette Gréco), yéyé : A présent, tu peux t'en aller" (Richard Anthony).

BECAUD

Baptiste Vignol - Le jour où Bécaud reviendra

Deux superbes images tirées du documentaire de Marie-France Brière «Bécaud, mon père» diffusé sur France 3 le 27 décembre 2016 à une heure de fin de soirée où les jeunes gens qui auraient pu découvrir le génie, la force vive et la profondeur de Bécaud avaient, comme on les comprend, d'autres choses à faire que d'être encore plantés là, devant leur téléviseur... Et pourtant ce beau film illustré de témoignages de haute tenue (Emily et Kitty Bécaud, la fille et l'épouse, Charles Aznavour, Julien Clerc, Alain Souchon...) et de vidéos personnelles du chanteur au fil desquelles on le voit travailler avec ses paroliers, fumer, rire et voyager de part le monde aurait mérité une case plus familiale en ces temps de fêtes de Noël.

LES VICTOIRES DE LA MUSIQUE

20 minutes - Renaud, Jain, Biolay, Sanson, Delerm… Les Victoires de la musique la jouent très (trop ?) classique

Evidemment, on ne s’attendait pas à voir concourir nos chouchous de l’année Cléa Vincent, Petit Biscuit, Odezenne ou Flavien Berger. Mais, tout de même, ces nominations aux Victoires de la musique manquent singulièrement d’audace.

On reproche souvent aux Victoires de célébrer encore et toujours les mêmes artistes, de ne pas être représentatives du goût majoritaire, de ne pas aider à la reconnaissance de nouveaux artistes par un large public… Tous ces griefs en partie contradictoires seront sans aucun doute à nouveau de sortie avec l’annonce des nommés pour les 32es Victoires de la musique.

FLORENT NOUVEL

Nos Enchanteurs - Les Nouvel sont bonnes !

« Tu m’croiras ou non : deux mètres de Floflo sur un album, c’est osé, mais ça rentre ! Osé, parce Florent Nouvel, c’est un sourire lancé au monde comme un défi. Un parti pris selon lequel la vie est plus légère en riant, et plus douce en chantant. C’est ça, le Nouvel album. Quand ça bloque dans la vie, quand ça coince quelque part, Florent cherche une porte, une cabriole, un autre point de vue. Et ça repart. Florent a l’art du sourire et de te faire retrouver le tien. L’art de la tendresse aussi, de regarder le monde en face mais avec optimisme. » Nous n’avons pas l’habitude à NosEnchanteurs – ça se sait et s’apprécie – de copier-coller les bios et prières d’insérer jointes aux disques. Mais là, c’est de Nouvel, du pur autoportrait de Florent Nouvel.

VERONIQUE PESTEL

Nos Enchanteurs - Véronique Pestel, les émotions qui font conversation

Ce nouveau disque de Véronique Pestel tourne depuis quelques semaines déjà sur la platine de ses avisés souscripteurs. Le voici enfin disponible à un auditoire qu’on souhaite le plus large possible. Car un disque de Pestel est forcément un événement. D’abord parce qu’elle n’encombre pas les bacs ; son précédent album* remonte à il y a plus de sept ans. Ensuite parce qu’elle est de celles, de ceux qui hissent la chanson à son sommet. Je tiens d’un de ses amis, Rémo Gary, cette jolie formule : « Il faut toujours mettre la barre haute ; il n’y a que les imbéciles qui passent en dessous ». Véronique Pestel met la barre haute, très haute. Et une nouvelle fois s’en tire avec brio, par la beauté et l’intelligence de son verbe, de ses vers.

FAHRO

Nos Enchanteurs - Ardy, Lateltin et Fahro : à l’Ouest du nouveau

Fahro ? A force de souvent partager les mêmes plateaux, médiathèques et Chante-jardin (une variante rhônalpine des Chant-appart’, mais pas par grand frimas), il fallait bien que les presque voisins que sont Romain Lateltin et Théophile Ardy fassent ensemble création. C’est fait. Faut-il que leur imagination vagabonde dans le temps comme dans l’espace, eux se retrouvent au far-west, ayant sans doute retrouvé leurs cow-boys et leurs indiens en plastique dans les malles du grenier. Mais c’est Loin l’Ouest.