mardi, 27 décembre 2016
Jean-Claude Barens : Ne lâchons rien. Et même mieux, osons !
J’ai en mémoire un document de l’INA où le grand Jacques déploie sa longue carcasse dégingandée sur la scène dans un Olympia enfiévré. Ses immenses bras moulinent au rythme d’une musique lancinante : Au suivant, au suivant… chante-t- il, reprenant les vociférations d’un adjudant qui régule le trafic d’un bordel ambulant. Le mouvement de ses deux mains balayant l’espace de droite à gauche, je l’ai tout de suite associé à l’image d’une succession de personnes que l’on écarte. Brutalement. Sans préalable. Sans le moindre regard sur un passé proche. Et d’un revers de main : allez hop !du...